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4/5   3 notes
Résumé :
On fait grimacer indignement l'histoire depuis quinze ans sur ce retour de Bonaparte soi-disant triomphal à Paris aux applaudissements de la France.

C'est un mensonge convenu qui n'en est pas moins un grossier mensonge. La France entière, la France qui pense et non pas la France qui crie, sentait parfaitement que le retour de Bonaparte amenait le retour du régime militaire et de la tyrannie.

L'armée enleva la nation, elle oublia la li... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Excellent !
Un conseil, lisez d'abord ses poésies, ensuite ce petit livre charmant ou il relate son enfance d'une manière feutré et douce, un régal, on a envie d'être à sa place même sans téléphone portable ni Coca-Cola !
Une ôde à la vie tout simplement, pour moi, c'est une réponse à la réussite obligatoire, à l'opinion qu'on les gens de la réussite scolaire.
Il dépeint son environnement et sa famille de manière simple et naturelle, et en profite pour remercier ceux qui l'ont épaulé, ainsi que les auteurs qui lui ont donné goût à la vie tout simplement.
Je pense qu'aucun parent ne voudrait ne pas lire une telle révérence à son investissement filiale, c'est beau comme une poésie.
Pas de mièvrerie, du direct, du franc, du sincère, il remercie positif et dézingue aussi positif ! Objectif en somme, c'est rare !
On payerait cher très cher pour l'avoir comme ami.
Moi, il m'a charmé, et je fus attentif, dommage que cette déclaration ou l'amour à long flot nous coule le bonheur de le lire ne dure que 180 pages.
Merci M. Lamartine vous m'avez conquis !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Ce fut un coup au cœur de ces pauvres gens.
Graziella se mit à genoux devant moi, puis devant mon ami, pour nous supplier d'achever l'histoire. Mais ce fut en vain. Nous voulions prolonger l'intérêt pour elle, le charme de l'épreuve pour nous. Elle arracha alors le livre de mes mains. Elle l'ouvrit comme si elle eût pu, à force de volonté, en comprendre les caractères. Elle lui parla, elle l'embrassa. Elle le remit respectueusement sur mes genoux, en joignant les mains et en me regardant en suppliante.
Sa physionomie si sereine et si souriante dans le calme, mais un peu austère, avait pris tout à coup dans la passion et dans l'attendrissement sympathique de ce récit quelque chose de l'animation, du désordre et du pathétique du drame. On eût dit qu'une révolution subite avait changé ce beau marbre en chair et en larmes. La jeune fille sentait son âme jusque-là dormante se révéler à elle dans l'âme de Virginie.
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L'homme a beau regarder et embrasser l'espace, la nature entière ne se compose pour lui que de deux ou trois points sensibles auxquels toute son âme aboutit. Otez de la vie le cœur qui vous aime : qu'y reste-t-il ? Il en est de même de la nature.
Faut-il s'étonner après cela que les plus sublimes scènes de la création soient contemplées d'un œil si divers par les voyageurs ? C'est que chacun porte avec soi son point de vue. Un nuage sur l'âme couvre et décolore plus la terre qu'un nuage sur l'horizon. Le spectacle est dans le spectateur.
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J'y entrai comme le condamné a mort entre dans son dernier cachot. Les faux sourires, les hypocrites caresses des maîtres de cette pension, qui voulait imiter le coeur d'un père pour de l'argent, ne m'en imposèrent pas. Je compris tout ce que cette tendresse de commande avait de vénal. Mon coeur se brisa pour la première fois de ma vie, et quand la grille de fer se referma entre ma mère et moi, je sentis que j'entrais dans un autre monde, et que la lune de miel de mes premières années était écoulée sans retour. P135
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Je m'enivrais de cet opium de l'âme qui peuple de fabuleux fantômes les espaces encore vides de l'imagination des oisifs, des femmes et des enfants.
Je vivais de ces milles vies qui passaient, qui brillaient et qui s'évanouissaient successivement devant moi, en tournant les innombrables pages de ces volumes plus enivrants que les feuilles de pavot. P155
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Ce n'est pas le peuple qui a fait la Révolution, c'est la noblesse, le clergé et la partie pensante de la nation. Les superstitions prennent quelquefois naissance dans le peuple, les philosophies ne naissent que dans la tête des sociétés. Or, la révolution française est une philosophie. P51
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