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Critique de petch


Lamartine, le poète de l'establishment de la première moitié du XIXème siècle. Dans les arcanes du pouvoir, maire du petit village de Milly dès 22 ans, député de Mâcon, à l'académie française en 1829. Ses méditations poétiques et ses nouvelles méditations poétiques constituent le socle principal de son oeuvre littéraire, recueils dans lesquels on trouve certains de ses textes majeurs. Ce livre de chez Gallimard est complété par les Harmonies poétiques et religieuses (au style souvent ampoulé et abscons), les Odes politiques (la fameuse Ode contre la peine de mort (1830), politiquement très en avance, mais au style vieillot et très difficile à lire aujourd'hui) et des Poésies diverses, remarquables entre autre par l'oeuvre posthume « Les Voiles ».
Les poésiesDe Lamartine fourmillent de pépites intemporelles, perdues au milieu de longs poèmes désuets. On y appréciera leur profonde mélancolie, leur romantisme (avec un « R » majuscule) et les chants à l'automne et au temps qui passe.
Ainsi les fameux « le Lac » (Ô temps ! suspends ton vol), « L'automne », « L'isolement » (Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds) « le Vallon ». Mais comme beaucoup d'ouvrages poétiques, en fonction de l'état d'esprit du lecteur l'essentiel se situe ailleurs. Pour ma part, je suis toujours touché par « le Papillon » (en citation), et « Pensée des morts » dont on connait la version expurgée et très efficace mise en musique par l'ami Georges Brassens.
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