AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782346030026
38 pages
Collection XIX (24/12/2015)
4/5   1 notes
Résumé :
PAR M. DE LAMARTINE. Citoyens représentants, je viens combattre l'amendement de MM. Duvergier de Hauranne et Rouher ; je viens combattre cet amendement avec un sentiment que je dissimulerais mal et que je ne dois pas dissimuler, celui d'un profond respect pour les raisons de nos honorables adversaires, et d'une véritable anxiété d'esprit au moment de prendre une grande résolution. Ce respect est tel, que si je montais moi-même à cette tribune dans quatre ans d'ici, ... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Une seule Chambre - Discours prononcé à l'Assemblée nationaleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le député Alphonse de Lamartine maîtrise le verbe et la plume pour écrire de beaux textes. Ici dans ce « discours sur la question d'une ou deux chambres », prononcé devant l'assemblée nationale en 1848, il défend l'idée qu'une seule chambre serait mieux, dans l'immédiat, notamment parce que la démocratie est récente en France.
Tous ces arguments tournent autour de l'idée de la recherche de l'unité nationale. L'union fait la force en quelque sorte et elle est plus naturelle que la division. Pour lui, la situation ne justifie pas l'existence de deux chambres comme en Angleterre ou aux États-Unis d'Amérique. Dans le cas de ces deux pays des intérêts différents sont défendus. En Angleterre, il y a une aristocratie qui ne s'y retrouve pas dans un pouvoir législatif unitaire et l'Amérique est un État fédéral.
Pour Lamartine, La Révolution française n'est pas si loin et les institutions sont trop fragiles pour ne pas défendre cette unité qu'il propose.
Je ne suis pas une spécialiste du droit constitutionnel ou d'histoire des institutions mais j'ai été sensible aux arguments De Lamartine. Pourtant je trouve difficile de les juger sans avoir les éléments de contexte précis car l'année 1848 est une année charnière au niveau politique durant laquelle il s'est passé beaucoup de choses. A l'occasion de la chute de Louis-Philippe et de la proclamation de la Seconde République, Lamartine fait partie de la Commission du gouvernement provisoire. Il est ainsi ministre des Affaires étrangères de février à mai 1848. Partisan d'une révolution politique, il est plus proche des libéraux que des partisans d'une réforme politique et sociale. Mais ses idées le mènent à une politique modérée et il se rapproche de la gauche. C'est lui qui signe le décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848 notamment.
Cette archive permet donc de montrer l'implication du poète dans les affaires de son pays et c'est tout à fait louable.
L'édition numérique de ce discours fait partie de la collection XIX qui a pour ambition de faire découvrir des textes du 19ème siècle sélectionnés au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France. Celui-ci est proposé gratuitement alors c'est l'occasion de lire un auteur incontournable dans toute sa diversité.


Commenter  J’apprécie          80

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Cette dictature d’une assemblée souveraine au nom de la nation, souvent nécessaire au moment où l’on fonde dans la tempête des esprits, à qui la confierez-vous dans l’hypothèse des deux chambres ? Je vous le demande : interrogez-vous. (Mouvement d’attention.) La remettrez-vous aux deux chambres à la fois ? Mais elles la déchireront en se la partageant.
Commenter  J’apprécie          10
C’est là l’unique et seule cause de l’existence du sénat américain. Ce n’est pas la démocratie, c’est la fédération qu’il représente ; ce n’est pas la perfection de l’unité démocratique, c’est l’imperfection encore, c’est le défaut d’unité nationale, c’est une espèce d’anarchie prolongée encore après une formation si récente.
Commenter  J’apprécie          10
Messieurs, mon motif se résume tout entier, pour moi, dans un seul mot que je lisais, l’autre jour, dans Plutarque : « Les bonnes lois sont filles du temps. »
Commenter  J’apprécie          30
il est évident que, si le président de la République française n’a pas le droit de dissoudre l’Assemblée, il est évident qu’il sera les bras croisés, impuissant, complètement désarmé, en face d’un conflit possible entre les deux chambres
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
Videos de Alphonse de Lamartine (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alphonse de Lamartine
Poésie - Le papillon - Alphonse de Lamartine
autres livres classés : institutionsVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (1) Voir plus




{* *}