AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,06

sur 289 notes
5
40 avis
4
36 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
0 avis
Originaire de Boston, Annie Sullivan, malvoyante depuis sa naissance, a fait ses études à l'institut Perkins, dirigée par Mr Anagnos qui l'a toujours soutenue et aidée. Orpheline, jeune fille solitaire mais avec un fort caractère, son handicap fut soigné après de multiples opérations. Maintenant qu'elle a recouvré la vue, elle peut voler de ses propres ailes. Aussi lorsque Mr Anagnos lui propose de devenir la perceptrice d'Helen Keller, elle accepte le travail même si, pour cela, elle doit partir à deux mille kilomètres de chez elle. La petite fille, âgée de 19 mois, est devenue sourde et aveugle à la suite d'une méningite. Ses parents comptent sur la jeune femme pour l'aider mais sa méthode jugée rustre et parfois violente ne plait guère aux parents. Elle a emménagé chez eux et reste ainsi toute la journée avec Helen, jusqu'à essayer de dormir à ses côtés. Mais celle-ci, au caractère très fort, ne se laisse guère approcher et peut devenir agressive. Pour Annie, il s'agit avant tout d'aider la petite à se faire comprendre. Pour ce faire, elle va tenter de communiquer avec elle grâce au langage des mains. A force de patience, de volonté, de bienveillance mais aussi de discipline et de fermeté, les deux jeunes femmes vont peut-être finir par s'apprivoiser?

Annie Sullivan et Helen Keller, deux noms presque indissociables tant leurs vies et leurs parcours semblent liés à jamais. Maintes fois reprise dans des écrits et des films, cette extraordinaire histoire ne peut susciter que l'admiration. Lorsque qu'une jeune femme orpheline à la vue faible doit prendre en charge une petite fille aveugle et sourde, le chemin à parcourir pour atteindre leur but est évidemment semé d'embuches. L'on suit pas à pas l'évolution d'Helen Keller, les progrès qu'elle accomplit chaque jour et son ouverture sur le monde ainsi que les gens qui l'entourent. Joseph Lambert met en image cette histoire incroyable et vraiment touchante d'une façon sobre et simple. L'on peut malgré tout regretter ce dessin parfois minimaliste et peu charmant et cette mise en page encombrante. Mais, il réussit tout de même à faire ressortir beaucoup d'émotions et des sentiments très forts, notamment lorsque l'on pénètre dans la tête d'Helen où ce noir violent exprime parfaitement son ressenti. L'auteur met en avant ces deux âmes écorchées dans cet album empreint d'une grande sensibilité et d'un réalisme particulièrement touchant.

Annie Sullivan & Helen Keller … deux femmes dans la lumière...
Commenter  J’apprécie          542
Alabama, 1886, Helen Keller a six ans. Sourde et aveugle à la suite d'une congestion cérébrale à dix-neuf mois, elle se comporte comme un petit animal sauvage : "Elle ne tolère aucun contact. Elle déteste qu'on la tienne, qu'on la serre, même affectueusement".
Les parents font appel à une éducatrice, Annie Sullivan, ancienne mal-voyante. Les méthodes strictes et impitoyables de la jeune femme suscitent la méfiance de l'entourage d'Helen et même une hostilité franche de la part du père.

Rencontre de deux caractères forts, une enfant et une jeune femme aussi exigeantes avec elles-mêmes qu'avec les autres. Frictions, bras de fer et même affrontements physiques.
La patience et la ténacité de la professeur s'avèrent fructueuses. Entre les moments difficiles et décourageants, les luttes éprouvantes, apparaissent des lueurs d'espoir, de plus en plus fréquentes. Grâce à un long apprentissage par le toucher, la petite fille s'éveille, se montre avide d'apprendre et progresse très rapidement grâce à une volonté et une intelligence remarquables.

Cet album retrace le chemin parcouru par Helen et son enseignante. L'isolement extrême d'Helen dans ses premières années est représenté par de superbes dessins, à la fois sobres et éloquents : petite silhouette dans l'obscurité, quelques touches de couleur et quelques mots pour représenter ses contacts avec son environnement et le vocabulaire qu'elle acquiert.
L'auteur rend également très touchants les échanges entre l'enfant et l'adulte, tout au long du récit, grâce au texte et au graphisme.

L'ouvrage est moins accessible que les biographies romancées sur Helen Keller destinées aux jeunes lecteurs. On peut se perdre dans des flash-back parfois obscurs sur la jeunesse de l'enseignante. Ceux-ci sont néanmoins intéressants pour comprendre la force de caractère du personnage. La jeune femme est montrée dans toute sa complexité, son portrait est sans complaisance. Orgueilleuse, jalouse, parfois malhonnête, mais surtout impétueuse et maladroite, Annie semble avoir voulu s'attribuer le mérite des progrès de sa petite élève. Cet aspect est occulté dans les versions pour enfants, notamment celle que j'ai lue (Norman Wymer).

Album émouvant et honnête. Intéressant et beau, à tous points de vue : graphisme, portraits, relations entre protagonistes, contexte.
Commenter  J’apprécie          320
Je connaissais l'histoire d'Helen Keller pour avoir lu son autobiographie "Sourde, muette, aveugle, histoire de ma vie", livre saisissant.
Alabama, fin du 19ème siècle. Helen Keller suite à une maladie contractée à l'âge de 19 mois devint subitement et irréversiblement sourde et aveugle. Privée de deux sens fondamentaux et ne pouvant plus communiquer avec le monde extérieur, la fillette va se renfermer sur elle-même et désemparer ses parents qui ne savent faire autrement que céder à tous ces caprices afin de ne pas déclencher de crise de rage. Quand Helen eut six ans, ses parents engagèrent une préceptrice, Annie Sullivan, elle-même malvoyante, qui réussit à communiquer avec elle en lui épelant les mots dans la main en langue des signes. L'intelligence et la curiosité d'Helen vont dès lors se développer à une vitesse fulgurante, et grâce au soutien indéfectible d'Annie, elle entrera à l'université de Radcliffe et y deviendra la première personne handicapée à obtenir un diplôme universitaire.

J'étais terriblement curieuse de voir comment cette histoire extraordinaire avait pu être adaptée en bande dessinée, et je remercie Babelio et les éditions Çà et Là de m'avoir fait parvenir ce livre.
Autant le dire tout de suite, j'ai été conquise.
J'ai ouvert le paquet, et là, première bonne surprise : une belle couverture bien épaisse, et à l'intérieur quatre-vingt-dix pages de papier de grande qualité : assurément, on ne se moque pas du lecteur. Je poursuis ma découverte, je feuillette un peu, et je suis émerveillée par les couleurs : c'est beau, et j'aime, tout simplement. Maintenant, en avant pour la lecture.
L'auteur a choisi d'illustrer une période précise de la vie d'Helen Keller, à partir de l'arrivée d'Annie Sullivan. J'ai été dans un premier temps un peu déçue de ne pas voir l'histoire entière, mais en y réfléchissant, ce qui est présenté ici est cohérent, et sans doute la partie la plus forte de la vie d'Helen. Au-delà de l'histoire extraordinaire, j'ai adoré la façon dont l'auteur par ses illustrations nous fait comprendre l'isolement d'Helen (les dessins "dans le noir" sont superbes et percutants) et la façon dont Annie Sullivan rentre en communication avec elle est magnifiquement rendue : au début, on ne voit qu'une paire de grands bras bleus, bras par lesquels Helen "sentait" Annie. Ensuite, au fil de l'histoire, nous voyons les mots qu'Annie épelle pour Helen. Et nous avons une double vision, qui aide à comprendre le mieux possible ce qu'Helen pouvait percevoir : les illustrations "normales", et les illustrations du ressenti d'Helen. Et ça fonctionne à merveille. Les mots répétés inlassablement par Annie finissent par prendre sens, et dans certaines pages, c'est une explosion de mots que nous voyons, c'est très fort : nous avons l'impression de découvrir en même temps qu'Helen. Les dessins sont simples, mais l'émotion est grande.
Dernier point que je voulais aborder : j'ai beaucoup apprécié le fait que l'histoire ne soit pas seulement centrée sur Helen, mais que l'on découvre lors de flashbacks des pans entiers de la vie d'Annie.
Je ne peux que vous encourager à lire cette magnifique bande dessinée, qui prouve si besoin était que la bd est bien un art à part entière.
Commenter  J’apprécie          300
Les premières pages surprennent, des silhouettes de couleurs un peu floues, un graphisme au trait plein d'éraflures, des formes brouillonnes, et une scène assez dure qui semble raconter les refus d'un enfant de manger avec une cuillère, d'un adulte qui le force physiquement. C'est une histoire d'éducation d'un enfant aveugle et sourd, c'est une histoire très touchante qui parle de personnages réel, une page d'Histoire sur l'évolution de l'éducation de ces enfants, c'est sans concession avec les personnages, c'est la fin du XIXe siècle aux États-Unis, les relations sociale sont dures, ce sont celles de l'époque, et faire évoluer les mentalité dans ce monde n'est pas évident. Ce qui se dégage surtout de cette lecture, c'est la difficulté de cette apprentissage, c'est la force de caractère d'Annie Sullivan, c'est cette relation forte qu'elle a avec l'enfant, le récit ne joue jamais sur le pathos, c'est tout sauf fleur bleue, et c'est aussi ce qui fait la qualité de cette bande dessinée. le graphisme joue intelligemment avec le récit, les scènes normales, le trait fin domine, les aplats de couleurs sont doux et naturel et lorsqu'on passe à la perception d'aveugle, les trait disparaissent, avec seul des aplats bruts, des formes déchiquetées, de grandes surfaces de noir, et des couleurs et des contrastes plus agressifs. le graphisme participe autant à l'histoire que les mots. Tout cela sert magistralement l'histoire. J'en ressort bouleversé et aussi un peu mal à l'aise, parce que le récit n'est pas manichéen, c'est ce genre de bande dessinée qui fait réfléchir, qui ne laisse pas indifférent, qui marque. Bravo.
Commenter  J’apprécie          291
Enfin, j'ai pu lire cette bande dessinée que je zieutais depuis longtemps maintenant. Nominée au Festival d'Angoulême de cette année, elle n'a malheureusement pas obtenu de prix...
L'histoire d'Helen Keller me fascine depuis que j'ai lu Sourde, Muette, Aveugle, essai autobiographique où elle décrit subtilement comment d'une petite fille perdue dans la pénombre de son handicap, elle a pu s'ouvrir au monde grâce aux mots, puis aux concepts, que lui a patiemment inculqués Annie Sullivan, jeune malvoyante responsable de son éducation.
J'ai été impressionnée par le travail de Joseph Lambert, autant dans sa réflexion que dans le concept de ses illustrations, choisissant une silhouette grise isolée dans une masse noire lorsqu'il s'agit de retracer ce que peut ressentir la petite fille, à des illustrations en couleur et un peu naïfs lorsqu'il s'agit du récit lui-même. Petit-à-petit, celles qui représentent donc l'intériorité d'Helen Keller évoluent, d'autres couleurs apparaissent quand elle commence à comprendre qui elle est et qui est Annie Sullivan, puis quand elle apprend à nommer, à une vitesse de plus en plus vertigineuse. L'auteur note également le langage des doigts sur les illustrations.
Selon sa représentation, la petite fille est juste un corps, ou peut-être une âme qui semble asexuée, ou une petite fille, et les personnes autour d'elle sont des bras ou des formes qu'on imagine chargées d'un volume chaud, odorant et mouvant.
On en apprend plus également sur Annie Sullivan, personnage principal, finalement, du récit, représentée autant dans sa ténacité et sa force que dans ses travers, que son enfance explique aisément.
Parfois, seulement, j'ai eu des difficultés à comprendre certains enchaînements ou le sens de certains dialogues, et je pense également - mais c'est je pense le travers de ces adaptations - que si on n'a pas lu le livre, on peut passer à côté du ressenti d'Helen Keller lorsqu'elle commence à s'ouvrir au monde.

Il s'agit quand même d'un excellent livre qui a sans doute demandé énormément de travail, de tâtonnements autant dans les motifs que dans le scénario, et je vais retenir le nom de ce jeune américain, Joseph Lambert, dont je suis admirative. Lisez cette bande dessinée, elle mérite à être connue!
Commenter  J’apprécie          250
Incroyables destins que ceux d'Helen Keller et d'Annie Sullivan. La première est née en 1880 dans l'Alabama. A 19 mois, elle a contracté une maladie inconnue qui l'a rendue aveugle et sourde. La seconde est née en 1866. A cinq ans, cette fille d'immigrée irlandais fut victime d'une infection oculaire et perdit presque la vue. Abandonnée par son père, elle fut recueillie avec son petit frère dans un hospice. En 1880 elle entra à l'institut Perkins, une institution chargée de fournir assistance et éducation aux personnes aveugles ou malvoyantes. A 20 ans, sortie diplômée de l'institut et major de sa promotion, elle accepta un poste de préceptrice auprès d'Helen Keller.

L'album raconte comment Annie a pu domestiquer et éduquer Helen, une gamine sauvage et incontrôlable ne supportant aucune contrariété et aucun contact. de leurs luttes épiques, du combat quotidien mené par la préceptrice pour inculquer à son élève les règles de vie les plus élémentaires et la maîtrise du langage, va naître une relation quasi fusionnelle. le face à face entre ces deux écorchées vives est parfaitement rendu. Les flash back dans la jeunesse d'Annie permettent de comprendre pourquoi cette jeune femme tient tant à réussir l'éducation d'Helen. Son acharnement sans faille apparaît à certains moments effrayant mais l'auteur montre à quel point le chemin menant la petite fille aveugle et sourde vers le savoir fut long et douloureux.

Niveau dessin, j'avoue que je ne suis pas fan du trait de Joseph Lambert. Son gaufrier de 15 ou 16 cases par planches est hyper répétitif mais il était je pense nécessaire pour détailler longuement chaque scène-clé de l'album. de toute façon, le lecteur n'est pas là pour prendre une claque visuelle. Il est là pour découvrir comment les liens se tissent, comment l'obstination sans faille et la certitude dans les méthodes pédagogiques déployées par Annie ont porté leurs fruits.

Une double biographie poignante et maîtrisée qui ne se laisse à aucun moment déborder par un trop plein d'émotion. Il aurait pourtant été facile de tomber dans le larmoyant mais Joseph Lambert évite ce piège avec brio.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
Commenter  J’apprécie          220
Une bande dessinée dense qui évoque le parcours d'Annie Sullivan, une orpheline presque aveugle et de ses découvertes dans la prise en charge des enfants sourds et aveugles.

Annie va être placée dans une famille aisée avec pour mission de prendre en charge une toute jeune fille multi handicapée qui ne communique pas avec les autres.

C'est l'apprentissage du langage, à partir de méthodes innovantes qui va permettre l'intégration.

Mais le chemin est difficile, les progrès d'Annie sont souvent mis en cause, en raison d'une méthode très active et les préjugés d'une société sexiste et rigide.

Cette bd permet surtout aux voyants que nous sommes de nous rendre compte dans le monde opaque où baigne les sourds et aveugles. Les pages noirs et flous, les bras qui agressent donnent une représentation qui parait juste de l'handicap. Intéressant
Commenter  J’apprécie          200
Une histoire vraie, un graphisme émouvant, une superbe lecture !

L'histoire d'Annie Sullivan et Helen Keller débute au 19ème siècle, lorsque la jeune Annie Sullivan est engagée comme professeur pour une enfant de 6 ans, Helen Keller, sourde et aveugle. Dès lors, une longue bataille commence pour ouvrir l'enfant au monde extérieur.

Outre l'histoire émouvante, et d'autant plus dès lors qu'on sait qu'il s'agit d'une histoire vraie, j'ai surtout été conquise par le graphisme de l'ouvrage. Entre l'obscurité où perce, à peine, une silhouette fantomatique, représentant le monde de la jeune Helen avant l'arrivée d'Annie et les couleurs foisonnantes, les nombreux petits détails qui pullulent sur les planches de la BD dès qu'on se retrouve dans le monde "normal", c'est une belle façon d'illustrer la différence.

Un ouvrage touchant, un hymne à la différence et au combat à mener pour lutter contre le handicap et les préjugés.
Commenter  J’apprécie          200
Franchement, j'aurais bien rédigé une critique moi-même mais en lisant celle de nastie92, tout est dit...et j'ai horreur de me répéter ou de plagier quelqu'un d'autre !
Je vous invite donc à aller lire la sienne, elle est détaillée, argumentée et fait part de ses émotions avec simplicité et efficacité.
Commenter  J’apprécie          202
J'ai lu l'histoire d'Helen Keller pour la première fois à l'âge de neuf ans sous forme de roman. Je garde un souvenir ému de cette histoire qui m'avait beaucoup marquée, et ce d'autant plus que c'est une « histoire vraie ». Helen Keller est peu connue en France, mais aux États-Unis, elle fait partie des personnalités et est célébrée le 27 mai, le « Helen Keller's Day ».
Je n'ai donc pas hésité à emprunter cette bande dessinée à la médiathèque. Elle retrace l'histoire de cette petite fille qui devint aveugle et sourde suite à une maladie à l'âge de dix-neuf mois. Mais contrairement au roman, cette bande dessinée fait également la part belle à Annie Sullivan, son enseignante, avec notamment des flash-back sur son enfance et son adolescence. Avant qu'Helen rencontre Annie, elle vivait dans l'incompréhension du monde qui l'entourait et son père lui passait tous ses caprices. L'arrivée d'Annie alors qu'elle a six ans va bouleverser sa vie. La ténacité des deux, l'une à apprendre, l'autre à enseigner, va les amener à bouleverser les conceptions éducatives des enfants handicapés à l'époque.
J'ai adhéré aux dessins qui restent sobres, avec une palette de couleur vert, bleu et gris tout en laissant bien transparaître les émotions.
Une bande dessinée de qualité qui peut aussi être lue par les jeunes lecteurs, dès l'âge de 10-11 ans.
Commenter  J’apprécie          170




Lecteurs (454) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5215 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}