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Citations sur Lever de rideau sur Terezin (35)

A ses yeux, rien ne pouvait remplacer cette farandole d'émotions. Les planches rendaient la vie plus belle, plus intense...
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A cette heure avancée de la soirée, Paris offrait le spectacle d'une cité sombre et déserte. Électricité rationnée. Couvre-feu. La Ville Lumière se transformait en ville fantôme.
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L'art est une version stylisée de la vie.
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- vous êtes nés à une mauvaise époque, monsieur Steiner,. Vous et beaucoup de vos semblables faites les frais de choses qui vous dépassent. Oui, nous arrêtons, oui, nous déportons et, oui, vos conditions de vie sont difficiles... Les Soviétiques ont un proverbes pour ça : "On ne coupe pas un arbre sans faire voler des copeaux !"
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« (…) Léo remarqua :

– Nous préparons une pièce de théâtre, et le camp tout entier se transforme en scène de théâtre : une ville en toc, avec ses façades et ses vitrines bidons ! » (p. 226)

« (…) une joie illumina le visage du bibliothécaire :

– Vous voyez ? Le Mal ne triomphera pas, au bout du compte.

– Ca, je veux bien le croire. Mais combien serons-nous à voir la fin du cauchemar ? » (p. 257)
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La lecture est très importante pour les hommes et les femmes de Terezin, dit-il, et pour une fois, son sourire ironique avait disparu. Sans doute beaucoup plus importante que pour les gens de l'extérieur, vous comprenez ?
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Vous pouvez nous tuer, mais vous gagnerez pas la guerre.
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Poussant toujours son petit chariot, dont une roue grinçait de manière horripilante, Moese fit visiter les différentes sections à son invité : la bibliothèque technique, la bibliothèque hébraïque, la bibliothèque de médecine et, enfin, celle pour la jeunesse. Une salle de lecture comprenant une cinquantaine de places était en cours d'aménagement.
Moese fit halte devant un petit texte en allemand encadré sous verre et affiché au mur.
— La lecture est très importante pour les hommes et les femmes de Terezín, dit-il, et pour une fois, son sourire ironique avait disparu. Sans doute beaucoup plus importante que pour les gens de l'extérieur, vous comprenez ?
— Je pense, oui.
Steiner pointa du doigt le texte encadré :
— Qu'est-ce que c'est ?
— Un poème d'Otto Bernstein. Il l'a dédié au directeur Utitz.
Steiner lut le texte en silence :

Notre séjour est loin de tout
ce qui donnait autrefois le goût de la vie.
Toi seul peux nous ramener en arrière,
par certaines lectures
qui, comme un rayon du monde d'avant,
viennent pour nous éclairer les ténèbres d'aujourd'hui.

Le dramaturge médita quelques secondes avant de lâcher, la gorge serrée :
— C'est très beau.
— Herr Bernstein est mort ici, l'année dernière. Comme tant d'autres...
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Jeune homme, lâcha-t-il avec malice, vous apprendrez que l'esprit a besoin de loisirs pour digérer le travail accompli ! Oui, rien de mieux qu'une diversion pour laisser l'inconscient faire sa part du labeur. Quand on a trop le nez sur un problème, on voit plus rien du tout.
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Je dois beaucoup à l'homme, et bien plus à l'artiste;
De toutes ses qualités, je ne peux dresser la liste.
Sachez seulement,mes braves, que de lui j'ai appris
La rigueur des sonnets et le goûts de l'écrit.
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