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EAN : 9782253182719
216 pages
Le Livre de Poche (10/06/2015)
3.2/5   973 notes
Résumé :
Les hommes sont omniprésents dans cet immeuble de femmes… dans leurs nostalgies, leurs blessures, leurs colères et leurs désirs enfouis. Cinq femmes d'âges et d'univers différents unies par un point commun fort : elles ne veulent plus entendre parler d'amour et ont inventé une autre manière de vivre… Jusqu'au jour où une nouvelle locataire vient bouleverser leur quotidien. Juliette est séduite par leur complicité, leur courage et leurs grains de folie. Mais elle, el... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (245) Voir plus Ajouter une critique
3,2

sur 973 notes
Une étoile. Bouquin probablement pas aussi mauvais que ma désastreuse note. Mais comprenez que les petits problèmes de coeur de nanas mal dans leur peau me font l'effet d'un urticaire géant, me gratouillent l'épiderme et m'irritent les neurones. Bien que ces derniers soient peu sollicités ici.

Toujours pas remise de ma rencontre avec une Bridget Jones exaspérante de romantisme dégoulinant que j'aurais adoré envoyer sur la Lune d'un bon coup de pied bien placé avec son Darcy, j'en avais conclu : plus jamais. Et de Bridget en effet, je n'ai point cherché de nouvelles, et de ses copines aussi fadasses, je m'éloignais à grandes foulées usainboltiennes.
Car quand on sait à quel point déjà les histoires de gonzesses m'horripilent dans "la vraie vie", ma patience étant mise à rude épreuve lors des chialeries de cour de récré de ces donzelles aux coeurs brisées, on comprendra alors que me farcir en bouquin les mêmes mièvreries, non merci.

Alors pourquoi ai-je ouvert ce truc me direz-vous? Ben je cherche encore... La fatigue sûrement. Pas lu le résumé. Ouais je sais. La boulette. Pourtant le titre aurait dû me mettre aussi bien les puces que les tiques de tous les cabots du pays à l'oreille. Mais bon, la raison j'avais perdue, par la fatigue j'étais vaincue, et de lucidité j'ai manku.

Alors me v'la embarquée avec ces cinq créatures, jeunes et moins jeunes, fortes de cette commune déception du mâle dominant. Emmurée donc dans cet immeuble, loin de toute testostérone,  à subir leurs réflexions bradées à deux centimes le kilo sur l'incommensurable malfaisance de ces messieurs. Et que je te raconte mes problèmes de mec, et que celui ci m'a largué, et que celui-là s'est moqué de moi (saaaaalaud!), et qu'ils nous ont fait bien des misères. Et patati et patata. Bref tous des malpropres mesdames. Un peu de plan-plan, beaucoup de guimauve.

Et je tourne les pages, une à une, me demandant chaque fois un peu plus ce que je fous là. L'humour-carambar de madame Lambert m'a assommé (miyahoo.fr site de rencontre pour chats, arf arf, carambar parfum banane), mais son écriture aussi légère qu'un repas de somalien a eu le sournois avantage de me garder jusqu'où bout. L'embuscade quoi : ça se lit aussi vite que le ptit dénutri finissant son grain de riz. Pas trop de perte de temps donc, mais sans saveur. Je me suis quand même payée le luxe de sauter une page sur deux à partir du premier quart. J'ai tout compris quand même. Puis une page sur trois à partir de la moitié. Même pas peur. Et bam je te claque enfin la porte de ce maudit immeuble, sans regret. Ciao les belles. Non non, on ne se rappelle pas. Pas de prochain rendez-vous. Sauf nouveau guet-apens ou grosse fatigue, je passe mon tour.

Toutefois le livre vaut certainement mieux que cet avis tout subjectif et non nuancé. La grande faute à mon aversion pour ce genre littéraire dont l'effet savonnette mouillée m'a fait glisser le bouquin des mains. Mais comme dirait l'aut', il en faut pour tout l'égout.
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Identifié comme appartenant à la catégorie « roman qui fait du bien », et avec pour caractéristique du genre le titre à rallonge (ce n'est pas une généralité, ceux de Gilles Legardinier ont des titres courts), ce court récit ne m'a fait ni bien ni mal, ni chaud ni froid. Avec une pointe de déception face aux attentes que mes revendications (modérées) de féminisme m'avaient fait espéré. C'est en effet plutôt attractif d'imaginer une petite communauté dont les hommes sont exclus (qu'ils soient maris, fils, amant ou plombier). C'est la Reine, une danseuse étoile qui a du renoncer à sa gloire, tandis que les affres du vieillissement et de la maladie l'atteigne dans on corps et dans son âme, qui a décrété ce bannissement . En fait de féminisme, les femmes qui vivent sous cette loi, n'ont pas vraiment renoncé à la vie en couple mixte. C'est plutôt le hasard de leur destinée qui en a décidé. Donc pas de diatribes anti mâle, sinon pour fustiger des personnes très précises.
Je crois surtout que c'est le fait que ces femmes ne semblent pas heureuses avec ce choix qu'elles ont fait, qui crée le malaise et finalement ne donne pas du tout envie de les rejoindre.

Les personnages sont assez peu analysés, et les dialogues restent très superficiels, et ne font donc pas avancer le récit.

On s'attend à la fin, sans surprise.



L'humour est là certes, mais mais pas suffisant pour masquer l'amertume qui se dégage des propos de ses locataires finalement pas si militantes que ça.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Je participe au challenge "Livra'deux pour pal'Addict" et Carnetdelecture, ma binôme, a donc choisit trois titres dans ma PAL qu'elle voulait me faire découvrir. L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes, en fait partie. Je l'ai depuis très longtemps dans ma PAL, on me l'avait offert et je dois dire que le résumé de la quatrième de couverture ne me disait pas plus que ça..... C'est donc un peu a reculons que je débutai cette lecture et franchement, je n'aurai pas du avoir d'à priori car j'ai adoré. Donc un grand merci à Carnetdelecture pour cette découverte.

On fait donc la connaissance de Juliette, qui emménage dans un immeuble au coeur de Paris, dans un immeuble un peu spécial : il n'est occupé que par des femmes qui ont renoncé aux hommes. Jean-Pierre, le chat de Simone, et le seul mâle a être autorisé à pénétrer dans cet immeuble.

On va découvrir tour a tour ces femmes charismatiques qui ont toute une histoire, un passé diffèrent : Simone, qui a quitté sa région natale pour L'Amérique du sud. La-bas elle a rencontré, un homme, qu'elle pensait l'homme de sa vie, jusqu'à se qu'elle découvre qu'il l'a trompé. Giuseppina, la sicilienne (et non italienne attention !) qui s'est fait dicter sa vie par son père et ses frères et qui compte bien profiter de sa liberté, Rosalie qui vivait heureuse avec François qui est parti du jour au lendemain car il ne voulait pas d'enfants. Clara, qu'on connaît peu puisque c'est elle qui a laissé son appartement à Juliette pour partir en Inde. Et enfin, le personnage qui règne sur l'immeuble : La Reine, ancienne danseuse étoile au mille conquêtes, aujourd'hui vielle femme qui ne supporte pas que son corps change.

Bref, ce roman est un roman qui fait du bien. Qui donne le sourire et que l'on prend plaisir a lire. Il est bien construit et surtout très bien écrit. On le referme avec regret, car on voudrait rester a suivre ces petits bouts de femmes.

Je ne peux que terminer cette critique avec une citation. Il est d'ailleurs difficile d'en choisir qu'une seule tant le roman foisonne de petites pépites :
"Une vie sans hommes, c'est une vie sans sel, sans sucre, sans piment, sans miel."
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Ce n'est pas l'immeuble des femmes qui ont renoncé aux homme, c'est le livre des grosses ficelles pour plaire aux femmes, qu'elles aient ou non renoncé aux hommes ! Sauf que non...

Trop convenu, pas assez féministe, un peu superficiel, le livre ne m'a pas séduite. On n'échappe à aucun cliché : la mémère à chachat, la folle de yoga et de tisane, le bon copain, la femme bafouée, le clan des Siciliens, le phobique de l'engagement, sans oublier les dimanches tellement syyyymmmpas entre filles et l'inévitable happy end.

Je n'ai rien contre les livres légers qui font du bien, mais là c'est tellement prévisible et sans nuances que ça ne m'a pas fait de bien. Pas de mal non plus, bien sûr, car ça se lit vite et certaines situations cocasses peuvent amuser, mais pas de bien. Ca me choque même un peu qu'on puisse titrer comme ça un livre qui raconte, en gros, qu'il n'est point de bonheur pour une femme sans homme...

Challenge Multi-Défis 32/52
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Reine, une ancienne danseuse, croqueuse d'hommes, a reçu cet immeuble en cadeau de la part d'un amant. Vieillissante, elle décide de se retirer du monde et loue des appartements à des femmes avec la condition qu'aucun homme ne rentre dans l'immeuble. Ah si, un : Jean-Pierre le chat.

Simone, Giuseppina, Rosalie et Clara vivent en parfaite harmonie. Une fois par semaine elles organisent un repas dans les appartements de la Reine, ont de petits rituels et surtout la paix.

Elles n'ont pas renoncé aux hommes, ce sont les voisins qui le pensent, elles ont des parcours différents et des blessures. Ces femmes se protègent.

Clara décide de partir voyager et prête son appartement à Juliette. Cette dernière n'est pas en accord avec les règles de l'immeuble, surtout qu'elle cherche le grand amour.

Juliette respecte cette loi imposée mais à chaque rencontre avec ses voisines, argumente et essaie d'imposer son point de vue, faisant vaciller l'équilibre et la sérénité de ces femmes.

J'ai apprécié cette lecture pour diverses raisons : la liberté de choisir son mode de vie, l'amitié entre femmes, et le pouvoir d'influencer son entourage.


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Citations et extraits (260) Voir plus Ajouter une citation
- On n'a pas renoncé à l'amour.
- C'est très beau l'amour, le véritable amour.
- On a renoncé à l'espérance folle de le vivre.
- Aux montagnes russes.
- A la polygamie.
- A vouloir rapprocher le pôle Nord et le pôle Sud.
- Au bricolage quotidien, à recoller mille fois les morceaux.
- A perdre la raison quand on découvre que l'autre n'est pas celui qu'il faisait semblant d'être.
- A se diluer, se contorsionner, se rogner les ailes pour plaire.
- A se laisser rouler dans la farine pour une caresse, un mot doux.
- A devenir pathétique.
- A perdre tous ses neurones et rester accro à une relation toxique.
- On ne peut pas se protéger en amour.
- La seule protection, c'est l'abstinence.
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Elle n'a plus envie de provisoire ni d'un homme sur mesure qui comblerait son manque au millimètre près. Elle ne veut plus de rêves géants et de réalité minuscule. Elle ne veut plus d'urgences qui se croisent. De mâles au sexe raide et aux promesses floues. De nuits sans lendemains. Elle ne veut plus être un lieu de passage. Elle voudrait calmer sa course folle, poser ses valises. Elle voudrait retrouver le même homme à côté d'elle chaque matin. Ouvrir les rideaux et dire à son chéri :" Qu'est ce qu'on fait aujourd'hui ?" Elle voudrait rentrer, qu'il lui demande comment s'est passée sa journée et lui poser la même question en retour. Un homme imparfait, des mots doux, des gestes tendres.
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< C'est impossible , dit la Fierté
C'est risqué , dit L'Expérience
C'est sans issue , dit la Raison
Essayons , murmure le Cœur >
William Arthur ward
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Tous les bambous d’une même variété fleurissent simultanément dans le monde, où qu’ils soient, quel que soit le moment où ils ont été plantés. Peu après, ils meurent d’épuisement, tous en même temps.
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- Vous avez renoncé trop vite. Il y a trois milliards d'hommes sur terre. Je ne comprends pas votre obstination.
- Personne ne comprend. Surtout les hommes, qui ne supportent pas l'idée qu'on puisse se passer d'eux. L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes. Ils n'y croient pas ou alors ils s'imaginent qu'on est frigides, ou qu'on a cent ans et du poil au menton.
- J'espère qu'à cent ans un homme aura encore envie de moi.
- Si toutes les femmes désertaient, ce serait la fin des machos : Finito Basta !
- Mais vous remplacez l'amour par quoi ?
- On ne remplace pas l'amour par autre chose, on remplace les illusions, l'attente, les turbulences, la dépendance, les déceptions, les thérapies de couple, le rien, par des choses agréables, à portée de main, qui ne disparaitront pas au premier coup de vent, à la montée de sève, au printemps.
- Vous remplacez l'amour par des ateliers de poterie et des longueurs de piscine ?
- Un univers insoupçonné de béatitude.
- Une vie sans hommes, c'est une vie sans sel, sans sucre, sans piment, sans miel. C'est comme ça et vous ne le changerez jamais.
- Le bonheur est une petite chose que l'on grignote assis par terre au soleil.
- Un jour vous allez regretter. Quand vous serez bien vieilles au coin du feu et qu'il vous manquera une main à tenir.
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Videos de Karine Lambert (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Karine Lambert
À l'occasion de la parution de son nouveau livre "Dernier bateau pour l'Amérique" publié aux éditions La Belle Étoile, Karine Lambert nous confie ses habitudes de lecture et d'écriture.
Dans "Dernier bateau pour l'Amérique", à travers une narration virtuose entre les lieux et les époques, Karine Lambert livre son roman le plus personnel.
En savoir plus https://www.hachette.fr/livre/dernier-bateau-pour-lamerique-9782501171960
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