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3,2

sur 972 notes
Clara part quelques mois en Inde et prête son appartement à Juliette.
Mais cet appartement est situé dans un immeuble particulier : il est interdit aux hommes.
Il appartient à Reine, une ancienne et vieillissante danseuse étoile très célèbre.
Y vivent aussi Simone, Giuseppina et Rosalie.
Les abeilles de la reine.
Chacune de ces femmes, qui trimballe ses valises de traumatismes, a décidé de renoncer aux hommes pour ne plus avoir à en souffrir.
J'ai vu pas mal de critiques négatives sur ce livre.
Je dois être en période positive parce que personnellement j'ai bien aimé.
J'ai trouvé ce livre léger et rafraîchissant, plein d'humour.
Tous les personnages m'ont été sympathiques et décrits avec tendresse.
Un groupe de femmes que j'ai bien aimé connaître, de même que le quartier où elles vivent.
C'est truffé de dialogues.
Un roman qui m'a offert un très bon moment de divertissement.
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Rajouté dans ma PAL pour son titre et sa couverture qui m'ont attiré, je ne faisais que remettre à plus tard sa lecture.
Deuxième pioche dans ma PAL d'04/2019, je remercie donc Realita18 sans qui ce roman serait resté encore longtemps dans ma PAL.
Pas grand-chose à rajouter au résumé dans lequel tout est dit. Pour autant la lecture reste agréable, facile et rapide.
Un roman sans prétention mais pas inoubliable non plus.
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Un feel good qui n'en fut pas un, malheureusement. Ce roman ne m'a procuré aucune émotion, sinon celle de l'ennui. Un immeuble ou les femmes ont décidé d'exclure les hommes de leur quotidien. Drôle d'idée. Un roman qui se voulait girl power… mais au final, on se rend bien compte que ce n'est pas tant par choix, mais plus par dépit que les femmes se retrouvent dans cet immeuble. Comme un coup du sort. Bref, des personnages pas développés, des dialogues très superficiels, une idée qui n'en est pas vraiment une. J'ai peiné à terminer cette lecture, et pourtant, elle est très courte en nombre de pages…
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Acheter ce livre, c'était prendre un risque : celui d'une belle rencontre, ou au contraire d'une déception. La subtilité du thème pouvait à priori toucher le coeur et l'intimité de tous les lecteurs/lectrices, nos représentations et pas mal de non dits délicats dans les rapports hommes/femmes. Intéressant donc, et bien que la première page et la quatrième de couverture ne m'aient pas forcément mise en confiance, je me suis lancée dans l'aventure. Très rapidement, j'ai malheureusement compris que l'on ne jouerait pas dans le subversif, que la finesse du thème serait sous-exploitée, et les personnages artificiels et maintes et maintes fois vus et revus. En particulier, le personnage de Juliette, juste assez imparfaite pour qu'on puisse comprendre son malheur, mais quand même mieux dotée d'atouts que les autres pour sortir du lot (un grand classique !), ne m'a vraiment pas touchée. Ce fut donc pour moi une agaçante perte de temps de lire ce livre jusqu'au bout, et j'en suis désolée. La complexité de la souffrance de ces personnages aurait pu être mieux développée, et celle des hommes et des couples en général aussi d'ailleurs, plutôt que d'en faire des caricatures d'elles-mêmes systématiquement tombées sur de "méchants salauds". de la lecture superficielle pour moi donc. Madame Lambert, vos idées sont attirantes ; continuez d'adopter des points de départ originaux qui nous étonnent et à brasser des univers différents comme vous l'avez fait ici (la danse, les voyages, l'audiovisuel, ...), mais svp acérez votre plume pour oser votre sujet jusqu'au bout, et nous vous suivrons également jusqu'au bout. Ce n'est que mon avis personnel ; je sais que je suis exigeante, mais ce que je cherche généralement dans un livre, je ne l'ai pas trouvé dans celui-ci. Il semble néanmoins avoir apporté du plaisir à beaucoup de lecteurs, et c'est tant mieux.
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Paris XXe arrondissement. Une dame, plutôt âgée, occupe le dernier étage d'un immeuble. C'est un homme connu dans ses jeunes années qui le lui a offert. On la surnomme « la Reine ». Cette dernière choisit les locataires des appartements situés en dessous et elle ne veut que des femmes. Car la Reine a beaucoup été déçue par les hommes croisés au cours de sa carrière de danseuse.

Juliette, trentenaire, est la dernière à avoir emménagé au 2ème étage. Elle cherche activement l'amour avec un grand A. Elle pense que la plupart des hommes sont bons, qu'il faut leur faire confiance, qu'ils ont un coeur, qu'ils peuvent être attentionnés et sensibles. Les autres locataires veulent la faire renoncer, évidemment.

Nous avons donc aussi dans ce roman Rosalie, Giuseppina et Simone. Elles ont toutes été déçues à un moment de leur vie car un, voire plusieurs homme(s), les ont abandonnées. Certains ne sont restés qu'une nuit, un autre n'a pas voulu d'enfant...
Je ne suis pas arrivée à m'attacher aux trois femmes car je ne suis pas parvenue à les distinguer de tout le roman ; il m'a fallu revenir plusieurs fois en arrière et cela est déplaisant lors de la lecture. La Reine était trop froide à mon goût, volonté, je pense, de l'auteure pour faire ressortir l'amertume du personnage.

J'ai aimé Juliette et sa fraîcheur ainsi que la façon qu'a Karine Lambert de décrire les relations si complexes au cours d'une vie, en particulier en amour entre les hommes et les femmes.
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Un premier roman tout frais tout mignon qui aborde dans l'humour et la légèreté le thème pourtant grave des femmes qui rejettent les hommes en bloc parce qu'un jour, un homme les a déçu. Malgré des imperfections, j'en garde l'envie de continuer à découvrir la belge Karine Lambert.

En cette période de pandémie, je me suis mis en tête d'étudier une espèce qui envahit le monde à un point qui ne cesse de m'étonner. Heureusement, cette espèce-là n'est semble-t-il pas nuisible. Je veux parler des... Lambert. Oui. Les Lambert. Ayant pris plaisir à lire quelques ouvrage de Michel Lambert il y a une dizaine d'années, j'ai voulu me replonger dans le travail de cet auteur. le titre que je cherchais était absent des rayons de la bibliothèque où j'étais ce samedi-là, mais cela m'a donné l'occasion de voir que Michel n'était pas le seul Lambert. Rien dans cette bibliothèque, j'ai repéré Angela, Christophe, Jérôme, Gernot, Karine, René, Sandrine et Stéphane. Intriguant... Il me fallait les tester un par un.

J'ai commencé par Karine Lambert. Celle qui est belge. Parce vous trouverez aussi dans Babelio qu'il y a aussi une Karine Lambert canadienne (et je passerai sous silence la Karine Lambert qui enseigne à l'université dans le sud de la France, dont les écrits sont plus savants).

Donc cette Karine Lambert-ci est une romancière et photographe belge. "L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes" est son premier roman, récompensé du Prix Saga Café 2014 comme meilleur premier roman belge. Elle a produit à ce jour quatre autres romans.

Reine, une ancienne danseuse de ballet, est propriétaire d'un immeuble dont elle occupe un appartement. Après une rupture dont elle ne se relève pas, elle impose à ses locataires de ne faire entrer aucun homme dans leurs appartements, pas même un plombier. Un seul mâle est admis: le chat Jean-Pierre (je connais un Jean-Pierre que cela fera sourire).

Les locataires sont donc des femmes. Chacune d'elle a vécu une relation problématique, elles se plient donc sans trop de difficultés à la règle de Reine. Pour l'une d'elle, c'est néanmoins un peu plus difficile car l'interdiction vaut également pour son propre fils !

Et puis arrive Juliette, qui reprend temporairement l'appartement de son amie Carla, partie pour un long voyage. Vous imaginez ce qui va arriver: Juliette va donner un grand coup de pied dans la fourmilière ! Je vous laisse découvrir les rebondissements.

L'écriture est légère, rafraichissante. C'est une manière divertissante de traiter un thème intéressant: on y entre dans la peau de plusieurs femmes qui ont été chacune malmenée par un homme, chacune à sa façon, et on voit chacune se protéger en adoptant l'attitude extrême de rejeter toute relation avant même qu'elle ne commence. On les voit se persuader que cette attitude extrême est la meilleure. Mais on sent que cela sonne faux et le livre donne l'espoir qu'un petit coup de pouce du destin permet de retrouver le juste milieux et une vie plus harmonieuse.

Des critiques négatives mettent en avant la trop grande légèreté de ce récit. Objectivement, je ne donnerai pas totalement tort à ces lecteurs; je dirais qu'il aurait pu être mieux abouti. Néanmoins, j'ai passé un fort agréable moment de lecture. Peut-être avais-je besoin de cette légèreté-là à ce moment-là... Les défauts relevés par d'autres ne m'ont pas dérangé. C'est un premier roman et j'y ai trouvé un je ne sais quoi de plaisir qui me pousse à l'indulgence. Je garde l'envie de lire ses autres ouvrages, en particulier "Les hommes aussi ont la chair de poule", qui vient de sortir et qui serait le pendant masculin de ce livre-ci.

Un auteur belge vaut toujours la peine qu'on s'y attarde. Goûtez donc et dites-moi !

À bientôt dans ces colonnes pour un autre Lambert. Ce sera Gernot Lambert.
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Une poignée de femmes "mûres" vit depuis quelques années dans un immeuble où les hommes sont interdits notamment pour les peines de coeur qui les a fragilisées. Mais débarque un jour une nouvelle habitante qui va les obliger à remettre en question ce mode de vie...
Chaque personnage est attachant, de l'ancienne danseuse étoile adulée dans le monde entier par tant d'hommes amoureux, à l'adepte du yoga, en passant par la sicilienne jusqu'à la dernière arrivée résolue à trouver coûte que coûte l'âme soeur. Au delà du bouquin "Feel good", cette fable nous dépeint l'évolution de la société, les constantes attentes des femmes cherchant désespérément le Prince charmant. Mais surtout une envie, un désir de nous inviter à vivre mieux ensemble, en nous entraidant, en étant sincèrement bienveillants, en étant tout simplement humains et en sachant nous ouvrir au bonheur tout simplement.
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J'ai découvert l'écriture de Karine Lambert, autrice belge, avec "Un arbre, un jour", son dernier livre publié chez Calmann-Lévy en mai 2018. C'est avec bonheur que j'ai retrouvé sa qualité de portraitiste dans ce roman "L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes". (Le livre de poche, juin 2015).
Comme bien des titres, celui-ci ment quelque peu mais attire l'attention. C'est la Loi du genre ! Karine Lambert nous dépeint une belle brochette de femmes, toutes différentes, mais unies par une adresse, leur domicile, cet immeuble strictement interdit aux hommes. Chacune, pour des raisons qui lui sont propres, a trouvé refuge dans cette maison et a décidé d'officialiser sa rupture avec la gent masculine. Chacune vit en plein accord avec cette règle, ou du moins, accepte cette condition fixée par la Reine, danseuse étoile vieillissante qui est à la fois le commandant de bord et la sagesse-mère pour ces écorchées des relations avec les hommes.

Toutes ... jusqu'à l'arrivée de la petite nouvelle, bien heureuse de trouver un point d'ancrage et un logis mais pas vraiment décidée à bannir tout homme de sa vie.

Avec tact et légèreté, puissance dans ses descriptions et empathie pour ses personnages, Karine Lambert nous fait découvrir un monde caduc, en recherche d'équilibre, de solidarité et de vérité. Un monde qui évolue, un mode de vie qui peut se remettre en question.

Un bon moment de lecture, sans prise de tête et en toute fraîcheur.
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Lecture de vacances. Dans cet immeuble parisien tenu par "La Reine", une ex grande danseuse qui a connu la célébrité, n'habitent que des femmes, par choix : Carla qui vient de partir en voyage en Inde et qui a laissé son logement à Juliette, une jeune femme romantique qui n'a pas renoncé à l'idée de l'amour, Simone, Rosalie, et Giuseppina. Toutes ont connu des histoires d'amour plus ou moins glorieuses mais aujourd'hui elles ont décidé de vivre pour elles mêmes. Elles aiment se retrouver le dimanche pour le déjeuner rituel et bavarder de tout et de rien. le seul personnage masculin à la Casa Celestina est Jean Pierre, le chat de Simone, adoré par toutes. Juliette, la plus jeune, fréquente les sites de rencontres et multiplie les aventures cocasses. Quand la Reine décède, c'est toutes les locataires qui se regroupent autour d'elles pour un dernier adieu. Celle-ci leur lègue la Casa Celestina en souvenir.
Ce roman qui s'adresse essentiellement à un lectorat féminin est léger et facile à lire. L'histoire est sympathique et les personnages attachants, notamment Juliette en qui on se reconnaît volontiers. C'est une Emma Bovary des temps modernes qui ne veut plus d'aventures sans lendemain mais d'une belle et grande histoire d'amour. Néanmoins j'aurais apprécié que l'auteur creuse davantage encore les autres personnages pour donner encore plus de profondeur à son livre. J'ai particulièrement aimé les aventures de Juliette par rapport aux sites de rencontres qui sont drôles et pleines de douce ironie. Mention spéciale aussi à certains passages qui sont joliment écrits.
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En choisissant ce roman, je m'attendais à passer un bon moment, avec des héroïnes rigolotes avec les casseroles qu'elles traînaient. Pour renoncer à l'amour, il faut bien en avoir quelques unes de casseroles. ..

Sauf que pas du tout, pas de passage drôle, pas de répliques, tranchantes. Juste des femmes malheureuses qui ne sont jamais passé à autre chose.

Dommage. ...
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