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EAN : 9782757883662
240 pages
Points (07/01/2021)
3.42/5   172 notes
Résumé :
Une grève éclate dans une scierie du Lac St Jean, dans le nord canadien. Derrière une apparente solidarité ouvrière, l’ennui et la dureté de la lutte, que seules rompent les nuits dans les bowlings et karaokés, révèlent les intérêts plus personnels de chacun.

Parmi ces ouvriers, il y a Querelle, magnifique colosse venu de la capitale, et Jézabel, issue d’une lignée rebelle de mère en fille. Doux et charnels, ces héros incarnent la liberté, la jouissan... >Voir plus
Que lire après Querelle / Querelle de RobervalVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
3,42

sur 172 notes
Je referme ce livre en ne sachant toujours pas si je l'ai trouvé original ou si je l'ai abhorré. Ou, pire, si je n'ai rien compris. Sans doute un peu de tout ça, alternativement. Quand un roman s'ouvre sur des exergues de Jean Basile et de Britney Spears, le lecteur comprend qu'il s'engage dans une expérience littéraire hors du commun. C'est exactement ce qu'est Querelle de Roberval, librement inspiré de l'autre, celui de Brest, écrit par Jean Genêt.

Au premier chapitre, le lecteur se fait servir la description des habitudes sexuelles de Querelle. Cette description est très, très crue. « Querelle en question aime les petits garçons », comprendre ici les grands adolescents, les jeunes hommes, qu'ils aiment se faire dominer, bander, se sentir uniques. Je vous épargne les détails. Ce court chapitre, ces quelques pages, elles donnent le ton. Ceci dit, Querelle n'est pas un roman trash non plus. La plume de Kevin Lambert est imaginative, presque poétique par moment. D'où mon trouble à classer ce roman.

Si Querelle est un personnage important, il n'est pas le seul dans ce roman foisonnant. C'est que, à Roberval, dans le nord du Québec, les ouvriers d'une scierie sont en grève. Ils exigent un meilleur salaire, un fond de pension respectable, des conditions de travail plus humaines, etc. L'habituel, quoi ! En face d'eux se trouve un employeur implaccable et machiavélique, Brian Ferland. Et les coups bas volent de tous les côtés.

Querelle de Roberval alterne entre un éditorial sur les conflits de travail et une chronique de la vie en région. Là-bas, la société est conservatrice (et virile) et les moeurs sexuelles du jeune homme détonnent, sont si différentes du modèle mis de l'avant que ça ne peut que créer des frictions. C'est comme s'il y avait deux conflits. Toutefois, au-delà du conflit et de l'histoire, il y a la plume de Kevin Lambert. L'auteur n'a pas peur des mots, encore moins de provoquer, à l'instar de ses personnages. Et tant pis pour ceux que ça choque ! Ceci dit, je me demande s'il décrit vraiment la réalité car le type d'homosexualité raconté semble plus se rapporter à la déviance et je trouve ça dommage. Surtout, je ne vois pas l'utilité, le lien avec le lock-out. Ça me semble un peu voyeuriste.

Et le parti pris de l'auteur contre le syndicalisme (à moins que ce ne soit une apparté ironique et sarcastique à laquelle je n'ai rien compris) me fait frissoner. Dans tout conflit employés-employeur, il y a des fautes des deux côtés. du moins, c'est mon expérience. Ni l'un ni l'autre n'est blanc comme neige. Lancer la pierre au syndicalisme, à une époque où la compétition fait rage mais où les propriétaires continuent à engrenger des profits faramineux, me semble injuste. Ceci dit, je dois admettre que l'industrie du bois ne m'est pas vraiment connue.

Vers la moitié du roman, je commençais à m'ennuyer un peu. On plonge un peu plus dans la vie de quelques uns des employés, Jézabel, Jacques Fauteux, Pierre Larouche, etc. Puis, la mort d'un d'entre eux donne un nouveau souffle à l'intrigue, un souffle extrêmement dramatique. Trop, peut-être. Les ouvriers perdent la tête et la raison avec. La fin, magistrale et horrible à la fois, ramasse tout : le conflit syndical trouve une résolution et les moeurs dépravées de jeunes homosexuels. Certains aimeront, d'autres pas. Je suis très ambivalent. Cette fin, elle est à l'image du roman : troublante, déboussolante, provoquante ? Une sorte de fin du monde où tout le monde s'envoie chier.
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Crisse ! Après avoir refermé ce livre, je ne sais pas de qui je suis le plus amoureuse : Kevin Lambert ou Querelle de Roberval, son héros flamboyant qui fait écho au "Querelle de Brest" de Genet.
Ca se passe donc à Roberval, commune du Québec en bordure du lac Saint Jean, où les ouvriers de la scierie se mettent en grève pour obtenir de meilleures conditions de travail. Parmi eux, Querelle, 27 ans, beau comme un dieu, et amant magnifique qui fait rêver des kyrielles de jeunes hommes.
Ce court roman se lit comme on traverse un rêve, il est parcouru de phrases comme des diamants qui fondent dans la bouche. J'ai rarement lu quelque chose d'aussi poétique et cru -mais tellement beau ! L'auteur précise que "Querelle fascine ou choque les gars de l'usine tant la déviance, dans sa bouche, semble honnête et naturelle", mais cela vaut aussi pour lui et pour moi : j'ai été fascinée par ses propos d'un caractère déconcertant, et j'y ai rapidement succombé. D'aucuns pourront trouver son récit vulgaire, mais Kevin Lambert n'avilit son écriture que lorsqu'il raconte la laideur des pensées et des comportements. En outre, il dresse un constat juste de la lutte des classes actuelle et de la gentrification en cours.
Je sors donc étourdie et amourachée de cette lecture, saisie par la beauté d'une langue ponctuée d'expressions québécoises qui claquent et d'images héroïques oniriques, et bouleversée par la magnificence de Querelle. Ce livre est une expérience fabuleuse, écrit par un gamin de 26 ans ( ! ). Je ne peux que le recommander à tous ceux qui ont besoin de héros (les vrais, ceux qui font rêver, vibrer et aimer), qui n'ont pas peur d'être bousculés dans leurs certitudes, et qui se pâment devant un style qui fait décoller direct vers les étoiles.
Un roman intense et fiévreux, qui réchauffe le corps et l'âme en cet été monotone ; n'hésitez pas à céder à la tentation, et rappelez-vous : on ne vit qu'une fois.
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Un roman étrange, mélange de sexe, d'horreur et de discours sur la société.

Un début choc, un roman qui commence pas une séance de baise homosexuelle. Et par la suite, ici et là, on remet ça. Comme dans un film porno, ça prend des scènes de sexe pour ponctuer le récit, sans qu'on sache vraiment si le récit n'est qu'un prétexte pour ces ébats.

Querelle, ce n'est pas le conflit syndical, c'est le surnom d'un personnage (le héros?) du roman. C'est un jeune homme, athlétique et beau gosse, homosexuel et bête de sexe. Il travaille dans une scierie de Roberval depuis peu. Il est solidaire des autres grévistes, mais n'a pas vraiment d'idée à lui.

À côté des aventures des figurants, on a droit à des descriptions de la misère sociale et des discours syndicaux ou antisyndicaux. L'auteur intervient lui-même au milieu du roman pour affirmer qu'il n'est pas anti-entrepreneur, une rupture du récit plutôt malvenue à mon avis.

Le côté noir du roman, c'est l'escalade des moyens de pression qui dégénère jusqu'aux meurtres. (On basculera même dans la mythologie avec un choeur de pleureuses pour saluer le mort au combat.)

D'autres critiques ont relevé une parenté avec un Querelle de Jean Genest. Je ne connais pas cette oeuvre et probablement que d'autres clins d'oeil littéraires m'ont échappé qui m'auraient permis d'apprécier davantage le roman.

Je reconnais l'audace et l'imagination de l'auteur, mais je n'ai pas accroché à ses personnages et son histoire. Une lecture que j'ai peiné à poursuivre.
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Sur un fond de « fiction syndicale » dépeignant un piquet de grève qui dure des mois et des mois, Kevin Lambert dresse le portrait de Querelle, un homosexuel à la personnalité complexe. Une lecture qui sort de l'ordinaire et qui vaut la peine d'être découverte, à condition toutefois de ne pas être rebuté par une langue souvent crue et de passer un des derniers chapitres qui, à mon avis, gâche tout le reste.

L'envie m'a un jour pris de partir à la découverte des écrivains dont le patronyme est Lambert, simplement parce que j'avais été amusé d'en voir quelques uns alignés sur une étagère de bibliothèque. Je vous ai déjà livré mes impressions sur Karine, Gernot, Christophe et Stéphane, voici maintenant Kevin.

Kevin Lambert est canadien. Diplômé de l'université de Montréal, il y poursuit un doctorat en création littéraire. « Querelle » est son deuxième roman, initialement paru sous le titre « Querelle de Roberval ». Querelle n'est pas ici un nom commun mais un nom propre, comme dans le « Querelle de Brest » de Jean Genet. Et tout comme dans le roman de Genet, le Querelle de Kevin Lambert est homosexuel.

L'auteur qualifie son récit de « fiction syndicale ». En effet, la trame en est une longue grève dans une scierie canadienne. On suit au fil des mois les « piqueteurs » qui stationnent devant l'entreprise. Des hommes, des femmes, des jeunes, des anciens, des meneurs, des suiveurs, les portraits sont finement brossés. Un bon roman social que l'on croirait écrit par un homme de gauche, mais par conviction ou par facétie, allez savoir, l'auteur prend le lecteur en aparté au chapitre « Optimisation des installations » et déclare « Je voudrais que la lectrice ou le lecteur […] garde en tête que les péripéties prochaines sont narrées afin d'illustrer toutes les perversions des organisations syndicales, qui travaillent activement contre la création de richesses dans un Québec qui en a grandement besoin. […] Oublient-ils que nos programmes sociaux ne seraient rien sans la création de richesses et l'apport des entreprises ? ». Perturbant, ce chapitre. Une pincée d'inattendu qui pimente le plaisir de lecture.

On se trouve là à la fin de la partie intitulée « Parodos ». L'auteur a en effet structuré son texte comme une tragédie grecque: prologue, parodos, stasimon, kommos, exodos, épilogue. Naguère, j'ai appris l'alphabet grec dans un cours de physique théorique, mais ma culture antique s'arrête là, malheureusement. Je n'ai donc pas pu apprécier ces allusions ni d'autres sans doute, que je devine parsemées par l'auteur tout au long du texte.

La « fiction sociale » n'est que l'arrière plan du tableau qui dépeint Querelle. Querelle aime les jeunes garçons, qui défilent dans son lit en le considérant comme leur héros. Mais Querelle n'est pas un pervers. Il a un côté pathétique. On pourrait le voir comme un alcoolique qui boit en ne sachant plus pourquoi il boit, à qui chaque gorgée fait du bien, sans que la boisson soit un réel plaisir. Querelle a ce côté de jouissance immédiate mais sans émotion. Avec ses collègues de travail, on le voit discret, attentionné, apprécié. Kevin Lambert a réussi à créer un personnage complexe; la finesse psychologique du portrait est assurément à saluer !

Bon, je me dis que vous commencez à avoir envie de lire ce livre au style fluide et vivant, rempli d'expressions de français canadien, un exotisme charmant pour les lecteurs du reste de la francophonie. Mais voici la toute première phrase du récit: « Ils sont beaux tous les garçons qui entrent dans la chambre de Querelle, qui font la queue pour se faire enculer, il les enfile sur un collier, le beau collier de jeunes garçons qu'il porte à son cou comme nos prêtres portent leur chapelets ou nos patronnes leurs colliers de perles. » Il ne faut donc pas être rebuté par de nombreux paragraphes crûs, plus crûs que celui-là. Clairement, ils ne plairont pas à tous les lecteurs.

Je les ai acceptés sans trop m'offusquer, je pense qu'ils contribuent à la justesse du portrait de Querelle. Par contre, si vous entamez la lecture de ce roman, je vous conseille de passer un des derniers chapitres, « Premiers soins ». Je l'ai trouvé vulgaire, laid, choquant, et je n'ai pas compris ce qu'il pouvait apporter. le précédent, « Vox populi », est assez noir, mais je peux en comprendre l'intérêt. Par contre, « Premiers soins », c'est le cheveu dans la soupe, le vers dans la salade, le genre de chose qui parvient à dévaloriser tout le reste une fois que vous l'avez vu. Dommage.

À part ce bémol dissonnant, je recommanderais aux intrépides d'essayer ce texte qui sort des sentiers battus et qui, je pense, comporte plus de finesse et d'intelligence que ce que j'ai pu apprécier.
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C'est une surprise, c'est aussi une sacrée gifle. La jeunesse de l'auteur lui autorise un ton très décapant. C'est crû, c'est violent, il n'y a pas de vernis littéraire. Une écriture et un style d'écorché vif, qui n'a pas peur de bousculer les codes. Violent, indécent, poétique, dramatique, choquant, Querelle de Roberval n'est pas un roman à mettre dans toutes les mains. Il fera fuir ceux qui sont à la recherche d'une écriture propre et distinguée.

Querelle de Roberval a été adapté pour les lecteurs français !Probablement pour élargir le nombre de lecteurs potentiels. Personnellement, je trouve que c'est une hérésie. Certes, le lecteur français risque d'être largué par les expressions québécoises, par son argot ainsi que par les nombreux anglicismes qui parsèment le roman. Néanmoins, c'est tel quel qu'il faut le lire. Je l'ai donc lu dans son édition originale. Et j'ai d'ailleurs été surpris des nombreuses passerelles linguistiques entre mon patois régional (le charentais) et le dialecte québécois. La côte atlantique a des liens forts avec les premiers colons canadiens français.

Kevin Lambert raconte l'histoire d'une grève qui va mal tourner. Nous sommes dans un petit village (Roberval), près d'un lac. Tout le monde se connaît. Querelle est un jeune homme fraîchement arrivé. Il a trouvé du travail dans la scierie du coin. Pour obtenir de meilleures conditions de travail, le personnel se met en grève afin de faire pression sur le directeur. Mais celui-ci ne va rien vouloir entendre et va laisser la grève s'enliser.

C'est l'occasion pour l'auteur de nous décrire ce village et nous parler de ses habitants, des grévistes, du patron et de sa famille, de la jeunesse désoeuvrée qui n'a guère d'avenir. Sans compter les problèmes et les tares des uns et des autres : Querelle est un beau gosse, un jeune homme séduisant mais il n'est pas hétéro. Il vit son homosexualité sans contrainte ni tabou. Et ça en agace plus d'un dans le village. Et puis il y a les jalousies, les haines. L'histoire sombre inexorablement dans le drame.

Kevin Lambert nomme chaque partie de son roman en se référant à la tragédie grecque et en utilisant des mots sibyllins: Prologue, Parodos, Stasimon, Kommos, Exodos, Epilogue. Ses chapitres ont des titres qui ont tous un rapport avec la vie de l'entreprise et de ses travailleurs même si le rapport est parfois ténu. Il y a du second degré chez ce jeune auteur !

En résumé, un livre à recommander, mais pas à n'importe qui!
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critiques presse (6)
Telerama
08 octobre 2019
A 27 ans, ce jeune auteur canadien signe “une fiction syndicale” militante et crue. Un roman fort où la critique sociopolitique vient interroger le désir et les questions de genre.
Lire la critique sur le site : Telerama
LeMonde
05 septembre 2019
Autour du récit d’une grève dans une scierie du Saguenay, l’écrivain québécois de 27 ans signe un roman exploitant magnifiquement la puissance subversive du plaisir cru.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaPresse
19 décembre 2018
La puissance du style de Lambert se confirme dans ce deuxième roman, encore meilleur que son premier, qui s'inspire du Querelle de Brest de Jean Genet. Une hallucinante colère des exclus tout à fait dans l'air du temps.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeDevoir
17 décembre 2018
Sur fond de grève à la scierie de Roberval, Kevin Lambert met en scène des personnages qui bousculent à fond de train les discours de normalisation hétéronormatifs, capitalistes, chauvinistes et patriarcaux qui régentent les normes sociales. Une oeuvre brutale et bouleversante.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LaPresse
27 septembre 2018
Avec Querelle de Roberval, fiction imaginée à partir d'un conflit de travail dans une scierie, Kevin Lambert signe un roman social puissant qu'il plante, encore une fois, dans le paysage sauvage et sublime du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaPresse
27 septembre 2018
L'écriture de Lambert est tellement vivante qu'on lit le roman d'une traite, en ayant l'impression de s'être fait passer dessus par un truck de bois et par une horde de jeunes hommes libidineux en même temps. On en sort meurtri et ravi.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Pour faire chier toutes les infirmières, tous les animateurs de pastorale qui venaient leur conter des peurs dans les classes de l’école secondaire, ils cultivent leur contagion. Ils ignorent quel virus flotte parmi leurs globules rouges et les essouffle, ils refusent de connaître le nom de la maladie qui les tuera peut-être, ils la vénèrent avec un respect distant, s’assurent de la porter fièrement en s’embrassant profond, en s’échangeant le sperme que le troisième fait lécher au bout de son majeur après avoir injecté dans l’anus du deuxième son doux poison. Parce qu’ils sont toxiques, les boys seront jamais aussi nuls que leurs parents, aussi pétasses que leurs cousines, aussi salauds que leurs grands frères. La maladie donne un sens à leurs baises, ils sont piégés, mortels; ils auront toujours cette arme contre les pulsions des vieillards de taverne qui, après leurs bouteilles de Wildcat, font rarement la différence entre les petits culs à branlette de la page centrale du Allô Police et celui du deuxième, venu ouvrir ses jambes dans la salle des machines à sous.
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De nos jours, la corruption et la paresse sont les deux seules affaires que le monde ont en tête quand on prononce le mot «syndicat» [...].
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Il faut maintenant dire le vrai. Faire le récit des aléas d’une lutte syndicale a pu donner à madame la lectrice ou à monsieur le lecteur l’impression d’un parti pris du texte en raison d’une empathie trop grande envers la paresse et les grévistes. Or la position défendue par ce livre se veut claire : l’entrepreneuriat est le génie de notre époque. Je – Kevin Lambert, auteur de cette bien modeste fantaisie – prends ici même, en page 179, position sans ambiguïté pour le patronat et contre la bassesse des grévistes, que je me suis efforcé de décrire le plus fidèlement possible dans les pages précédentes et dans celles qui suivent.
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La religion comme la politique, elle a toujours eu du mal avec ça. Tout ça, c’est des affaires de foi. Jud se rassoit dans le salon, elle ne croit pas au sacrifice de soi pour les autres. Dans la vie, faut gérer la taille de ses oignons, s’assurer qu’on en a assez pour passer l’hiver avant d’aller se mettre le nez dans l’engrais du voisin.
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À moins trente-deux dehors - avec le vent -, t’enlèves pas tes mitaines, et si elles ont un trou dedans, tu le sais tout de suite.
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Videos de Kevin Lambert (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kevin Lambert
Dans Que notre joie demeure, Kevin Lambert explore la psyché de la classe dirigeante confrontée à la possibilité de perdre pied. Au sommet de leur discipline, ces individus se questionnent sur leurs privilèges et sur la légitimité de leur place dans un monde qu'ils ont contribué à façonner. Avec une prose vive et immersive, l'auteur dévoile les pensées secrètes de ses personnages tout en offrant un portrait clairvoyant de Montréal contemporain.
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