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Citations sur Virus 57 (27)

la prochaine grande catastrophe ne viendra pas d'un immense astéroïde mais plutôt d'un germe impossible à voir à l'oeil nu. Vous pouvez également oublier le trou dans la couche d'ozone, le réchauffement planétaire, la fonte des glaciers et tout le tintouin. Le vrai danger est...en nous !
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C'est dommage qu'il n'ait pas pu vous...te rencontrer.
......
Je crois que cela aurait été important pour lui. Peut-être que ça aurait, je ne sais pas comment dire...., injecté de la vérité dans un monde où il doutait de tout....
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La question n'était même plus de savoir SI une épidémie allait arriver, non; la question était juste QUAND ?
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Et puis il y avait cette blague. Il ne l’avait jamais complètement comprise, jusqu’à ce jour funeste où ses parents avaient été contraints de lui révéler leur honteux secret.
C’est l’histoire de deux gars, un peu poivrots sur les bords. Ils font une traversée en paquebot. Un soir qu’ils ont bien picolé, ils vont prendre le frais sur le pont-promenade. Le premier s’accoude au bastingage, regarde la mer et dit :
- Bon sang, tu as vu toute cette étendue d’eau ?
Et l’autre répond :
- Et encore, ce n’est que la surface !
Ouais, c’était tout à fait ça. 99% des gens s’arrêtaient à la surface des choses. Leur vision glissait dessus, pareille à une goutte sur de la toile cirée. Mais sous les flots tranquilles, il y avait des formes sombres qui nageaient en eaux troubles, des trucs horribles, des Léviathan, des pieuvres… C’était plus confortable de les ignore, bien entendu. Peut-être qu’un écrivain comme Lovecraft n’était pas cinglé, finalement ? Il y avait dans son œuvre trop de choses pertinentes, des vérités profondes pour qu’on la circonscrive au seul champ de la littérature fantastique.
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« La prochaine grande catastrophe ne viendra pas d'un immense astéroïde mais plutôt d'un germe impossible à voir à l'œil nu. Vous pouvez également oublier le trou dans la couche d'ozone, le réchauffement planétaire, la fonte des glaciers et tout le tintouin. Le vrai danger est… en nous !»

C.F-3°3
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– Quel est le topo, Anne ?
– Wade Dillon. Quinze ans. Il a eu un malaise subit et a commencé à vomir du sang noir à 11 h 30, en pleine partie de pêche, sur le yacht de son oncle. Il y avait cinq autres personnes à bord. Elles sont toutes mortes. L’une de nos équipes a rapatrié les corps à San Diego en prenant toutes les précautions nécessaires.
– On est sûr que c’est le gamin qui a été malade le premier ?
– C’est ce que son oncle a dit quand il a alerté les garde-côtes par radio.
Bannister regarda Johnson, qui prenait des notes, puis ses yeux revinrent vers les écrans.
– Empoisonnement ? demanda-t-il. Ces six personnes avaient peut-être mangé le même lot de conserves pourries la veille ?
– Je ne sais pas. On se renseigne. J’ai peur que cela ne soit viral et que le virus ne se transmette par les voies aériennes ou le contact, comme la grippe.
– Merde.
Bannister jeta de nouveau un regard en biais à son assistant. Ce dernier avait arrêté d’écrire et semblait aussi inquiet que lui. Un malaise, du sang noir et une période d’incubation quasiment réduite à néant... Ni l’un ni l’autre n’avaient jamais entendu parler d’une chose pareille, et pourtant ils croyaient connaître toutes les maladies de la Création !
– On a de la chance dans notre malheur, soupira Anne Lovas. D’après la météo, le vent soufflait vers l’ouest, donc d’ici à ce qu’ils atteignent le Japon, les éventuels germes ont largement le temps de se dissiper dans l’air. S’il s’agit bien d’un virus et si la même chose s’était produite dans une ville, je n’ose pas imaginer ce qui aurait pu...
– Ouais, pas besoin de me faire un dessin... Vous pouvez procéder, Anne. (...)
Anne Lovas pratiqua la première incision, de la poitrine à l’os pubien. Un sang épais et noir apparut, qui coula sur la table en acier, avant de tomber dans des rigoles prévues à cet effet.
Bannister se raidit, la colonne vertébrale parcourue d’un mauvais frisson. Il avait soudain très froid, mais l’air conditionné n’était pour rien dans cette impression.
Une fois que la jeune femme eut ouvert la poitrine de Wade Dillon, coupant à travers le muscle puis écartant les côtes, les dégâts causés par la maladie apparurent dans toute leur horreur : les poumons ressemblaient à deux éponges goudronneuses, comme si le gamin avait fumé dix paquets de clopes par jour pendant dix ans.
– Mon Dieu, souffla Anne Lovas.
– Qu’est-ce que c’est que ce truc ? hoqueta Bannister.
En temps normal, il avait le cœur bien accroché, mais là, il y avait de quoi être vraiment épouvanté. Il essaya néanmoins de garder son calme, triant et enregistrant les données à mesure qu’elles lui parvenaient.
– Anne, dit-il, vous allez faire des prélèvements et me les envoyer le plus rapidement possible, d’accord ?
– D’accord.
– Je vous recontacte dès qu’on aura procédé aux premières analyses.
On va y arriver, se dit Bannister. Grâce aux prélèvements, on va trouver un moyen de combattre cette saloperie si jamais d’autres cas se déclarent. Inutile de flipper.
Mais il ne pouvait quitter des yeux le gouffre noir qu’était devenue la cage thoracique du pauvre Wade Dillon.
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C'est comme d'essayer de stopper la marée montante avec des barrages en sable. Un de ces quatre, il y aura une épidémie contre laquelle on sera impuissants, et cette grande vague nous balayera tous.
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La question n'était même plus de savoir si une épidémie allait arriver, non; la question était juste: "Quand?"
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Un travail jamais achevé, une course avec l'infini en point de mire, un peu comme ce petit jeu auquel se livraient concepteurs de programmes et pirates informatiques. On avait beau trouver la parade à un virus, il y en avait toujours un autre qui apparaissait le surlendemain, plus méchant, plus vicieux. (page 87)
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Anne Lovas pratiqua la première incision, de la poitrine à l'os pubien. Un sang épais et noir apparut, qui coula sur la table en acier, avant de tomber dans des rigoles prévues à cet effet.
Bannister se raidit, la colonne vertébrale parcourue d'un mauvais frisson. Il avait soudain très froid, mais l'air conditionné n'était pour rien dans cette impression.
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