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Alors là ! Difficile d'exprimer mon ressenti.
Gaia, jeune étudiante, trouve ses premiers emplois.
D'une vallée italienne jusqu'à Venise, elle nous fait partager son ressenti et ses expériences.
La plupart des chapitres, commencent par « Aujourd'hui, je me suis levée, j'ai……. »
De nombreuses parenthèses pour dire « Je vous en parlerai plus tard » ou « Comme je l'ai déjà dit »
Tout ça pourrait être assez sympathique, si, entre autre, elle nommait ses parents autrement que « mon géniteur » ou « ma génitrice ». Parents bien particuliers d'ailleurs, surtout le père.
Bref, une impression de tourner en rond, de revenir toujours à la même chose, à la manière d'un autiste.
Quant à sa vie sociale et professionnelle, j'ai trouvé cela confus, bizarre, peu clair.
Le style est étrange lui aussi, peu fouillé, peu agréable.
J'ai eu du mal à terminer le livre
Merci cependant à Masse critique et aux éditions le serpent à plumes
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ce récit verse largement dans l'autofiction et parle aussi pas mal de réseaux sociaux.

Ecrit par une blogueuse italienne étudiante en call center, on est plongé dans le quotidien d'une jeune italienne étudiante en call center ( sic) qui a beaucoup de mal à trouver sa place dans une société italienne particulièrement précaire, traité avec un regard décalé, peu d'humour noir et un grain d'autodérision.

Ca pourrait être drôle et bien vu, mais tout est trop tiré à l'extrême et verse trop dans la caricature pour convaincre.

Une fois encore, l'ensemble est bien inégal : si les parties concernant le marché de l'emploi et les recherches de job sont plutôt croustillantes, tout ce qui concerne l'intime et la famille de la narratrice manquent singulièrement d'intérêt .

Bref, on a affaire à un de ces livres vite lus vite oubliés.... dommage car on est toujours curieux d'avoir des nouvelles de la littérature italienne..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le roman de Ginevra Lamberti me permet de mettre en avant une deuxième fois les éditions du Serpent à plumes. Après "Leçons de grec" et Séoul écrasée par la canicule, nous voilà transportée dans une Venise comtemporaine, bien loin de l'image des cartes postales. Ces deux récits, extrêmement différents ont cependant des points communs : une écriture singulière, une narration complexe qui amènent le lecteur à " s'accrocher", à "cogiter", à se poser des questions. (Les bonnes ? Je l'ignore, mais se creuser les méninges est toujours intéressant.)

L'auteure et le personnage principal se ressemblent énormément, il est évident que le livre a un caractère autobiographique. Certaines situations sont peut-être poussées à l'extrême pour dénoncer une société dont le fonctionnement tourne à l'absurde. Gaia, une jeune trentenaire, a toujours un pied à l'université. Etudiante en langues rares, elle retarde le moment de mettre la dernière main à sa thèse. Il faut reconnaître que le monde du travail ne l'attend pas à bras ouverts. Ginevra Lamberti nous décrit des jobs précaires, des jobs "galère" avec un humour féroce. L'univers des call center, par exemple, laisse le lecteur pantois, partagé entre le rire et la consternation. le rôle "d'ouvreuse" dans un restaurant atteint lui aussi des sommets dans "L'absurdie". Comment se construire, grandir, s'émanciper de ses parents quand l'Italie n'offre à ses jeunes adultes aucune perspective d'avenir ?

Gaia évoque très souvent ses "géniteurs", le terme semblant mettre à distance son père et sa mère. Quand elle se remémore son enfance, certains passages sont assez flous, comme les séjours de son père dansce qui semble être un hôpital psychistrique. le personnage navigue entre l'un et l'autre, puisque son géniteur est séparé de sa génitrice. le père est un "personnage" débordant de vie, toujours en mouvement, toujours une blague aux lèvres, même dans les pires moments, toujours borderline. La mère est plus posée, tentant de gagner chaque jour de quoi échapper à la précarité. Cette omniprésence des parents montre bien la difficulté de s'émanciper quand on n'a pas d'emploi et donc pas d"argent pour être vraient indépendant.

Venise et ses alentours ne sont pas parés des atours pour les touristes. le personnage principal nous oblige à regarder dans les coulisses et ce qu'on y voit n'est pas réjouissant : une ville polluée, des commerces tournés uniquement vers les touristes, au détriment des Vénitiens de souche, la beauté des lieux que l'habitude finit par occulter. Gaia erre de colocation en colocation. A son âge, ses parents auraient eu besoin de faire appel à des déménageurs pour changer de maison. Elle transporte ses maigres possessions dans des cagettes.

Ginevra Lamberti nous dépeint une Italie désenchantée, où son personnage principal succombe fréquemment à des crises de panique. Comment de pas avoir peur dans un monde régi par des règles de plus en plus incompréhensibles.? Gaia avance, armée de son bouclier fait d'humour et d'autodérision. Parfois, il ne suffit pas à la protéger et ses blessures nous rappellent à quel point le monde du travail est devenu destructeur pour ceux qui commencent leur vie professionnelle.

Une plume à la fois astringente et sensible !
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J'aime beaucoup découvrir de nouveaux auteurs, de nouvelles écritures, mais parfois je reste sur ma faim car la rencontre ne se passe pas aussi bien que je l'aurais souhaité. Il n'y a pas toujours une cause, un fait précis, juste, la magie n'opère pas avec moi.

J'ai eu du mal avec le personnage principal de cette histoire et remarquez comme cela peut vite devenir gênant quand celui-ci est aussi le narrateur. Je n'ai pas apprécié la façon qu'elle a eue de se livrer à moi en tant que lectrice. Je n'ai plus eu envie d'écouter sa voix (à travers les phrases de l'auteur), j'avais l'impression d'une espèce de bourdonnement plus ou moins régulier pas très agréable car assez vite, j'avoue, j'ai un peu déconnecté car outre le style un peu perturbant, j'ai eu aussi l'impression de ne pas avancer d'un pouce.
Je pense que ce livre n'est pas totalement abouti et c'est comme cela que je l'ai perçu. Il y a du potentiel, quelques bonnes idées, des passages plus intéressants que d'autres, mais hélas, on retrouve trop vite les travers du récit.

Dommage, le rendez-vous fut raté, mais il faudra voir pour une autre fois…

Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Traduit par Irene Rondanini et Pierre Bisiou

Gaïa habite la belle région de la Vénitie, dans une vallée où les grand-mères de son village persécutent les limaces. La jeune femme termine ses études supérieures en langue rare, doit soutenir son mémoire, raison pour laquelle elle se met en stand by sur internet, où elle gère un blog (mais aussi son Facebook et son Twitter, bref, vous voyez le genre ! ;-) ) . En attendant de travailler, elle vit chez sa génitrice, elle voit son géniteur de temps en temps, elle a une grand-mère d'en-haut et une autre d'en-bas. Un de ses passe-temps favoris est d'admirer la fissure dans le plafond de sa chambre. Quand elle n'a rien d'autre à faire. Puis, son diplôme en poche, Gaïa va chercher du travail. Quand on a un master, on doit pouvoir trouver un taf sympa. Enfin, du moins au pays des Bisounours. Parce qu'ici, dans la vraie vie, dans cette région d'Italie, toute sublime soit-elle, on prend ce qu'on trouve. Comme les copains. Même à Venise.

J'ai découvert ce roman par hasard en furetant chez Gibert Joseph. Il était là, posé au milieu des "wagons" éléphantesques de la rentrée littéraire. Une couverture bleue sur orange un peu flashy, un drôle de titre et un nom italien. (J'aime bien l'Italie, dont je trimballe quelques gènes en moi et dont la langue a le dessus sur l'espagnol, en moi aussi :) ). La quatrième de couverture m'a fait penser que ce livre avait l'air fun. Puis je lis que Ginevra Lamberti est blogueuse. Une "copine" de la blogosphère, traduite, ce n'est pas tous les jours. Et c'est pas de la romance. Pour qu'il ait traversé la frontière transalpine c'est que ça doit être du bon. le Serpent à Plumes, en plus ! L'affaire était dans le sac :

Gaïa pose un regard décalé sur l'univers qui l'entoure. Ici on oublie l'image des gondoles vénitiennes à touristes pour voir l'envers du décor.
"Pour se rendre à Venise depuis mon village, il faut prendre un petit train, deux autorails en tôle qui carburent au gazole et qui atteignent en toutes saisons une température d'environ l'enfer sur terre. Une voix mécanique invite les passagers (au nombre de deux) à traverser les quais en utilisant le passage souterrain prévu à cet effet (lequel passage n'a jamais existé)."

Gaïa n'est pas un personnage de révoltée contre la société, mais elle note l'absurdité des choses, d'un monde de fous où les gens sont payés, et pas cher, pour faire un boulot débile, sous l'ordre d'une troupe de petits chefs qui les prennent pour des andouilles. La jeune femme trouve un premier emploi à temps partiel dans un centre d'appel. "Deux mois que je travaille au centre d'appel. A Mestre-tout-court, la canicule chauffe au rouge la gare qui à son tour chauffe à blanc le monde alentour et le monde alentour c'est nous. Même immobile, impossible de respirer. Je ne sors plus, je ne vois plus personne, je ne rentre plus guère dans ma vallée. (...). le mois dernier, je suis allée toucher mon premier chèque, trois cent vingt-quatre euros, soit vingt-quatre euros de plus que mon loyer. J'ai un contrat de vingt heures par semaine et malgré cela les contours de mon existence me semblent de plus en plus flous."
Tout ça quand on a fait des études de langue rare en tadjik, une langue "née de la rencontre du persan et du russe".
Ce roman est parcouru d'un humour corrosif, on se surprend souvent à sourire. Ginevra Lamberti joue avec les mots, les mots qui sont des balles qui rebondissent sous sa plume pour faire ressortir l'absurdité des choses. "Ma mission à l'hypermarché consiste à sourire aux passants et à les convaincre que prendre notre carte de fidélité est ce que la vie peut leur offrir de mieux, d'autant qu'ils peuvent recevoir un carnet en cadeau. L'idée générale veut que les gens souhaitent plus que tout avoir un cadeau."
"Aujourd'hui, je me suis levée, j'ai ouvert la porte et je pense qu'il est clair maintenant pour vous que dehors ce n'est pas Manathan mais la vallée où je vis."

Gaïa est hypocondriaque et fait des crises de panique. On peut comprendre pourquoi. Elle se cherche un place dans le monde entre grand-mère d'en haut, d'en bas, géniteur et génitrice sa vallée et Venise. Elle semble dire : "Et moi, où suis-je?"

Il est clair en tout cas que Ginevra Lamberti est une plume à suivre, un vrai talent qui offre un premier roman original et vraiment différent pour raconter une jeunesse italienne qui tente de s'adapter à un monde du travail (et un monde tout court) devenu absurde, mais n'en pense pas moins. Une pépite de la rentrée littéraire.
Lien : http://milleetunelecturesdem..
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Lorsqu'on m'a proposé ce roman j'ai tout de suite craqué pour le titre. C'est un premier roman alors je ne connaissais pas l'autrice, je sais juste que c'est une jeune italienne.

Ne pensez pas lire un roman à tendance développement personnel comme on en voit en ce moment et comme pourrait le suggérer le titre.

Il y a des livres qui vous séduisent dès les premières lignes… « Aujourd'hui je me suis levée, j'ai ouvert la porte de chez moi et je suis sortie dehors, dans la vallée où je vis. » Je ne sais pas pourquoi mais j'ai ouvert la porte avec elle… Des variantes de cette phrase vont revenir… En ouvrant une porte il y a tant de possibilités va-t-elle rester sur le seuil ou aller plus loin? Quelqu'un va-t-il entrer ou sortir ? va-t-elle à la rencontre de l'autre ou l'autre viendra t-il à elle ?

La narratrice, Gaïa est une jeune femme qui finit sa thèse et qui veut rentrer dans la vie active. Mais elle porte un regard sur sa vie et la vie en général, assez particulier et pas très tendre.

J'ai tout de suite accroché à l'humour qui se dégage de sa façon de raconter. Elle ne le fait intentionnellement, mais son côté hypocondriaque et sa vision décalée du monde apparaissent presque caricaturaux. Elle parle sérieusement, elle y croit (quoique le doute persiste). le lecteur se retrouve à sourire de choses qui sont plutôt tristes. Elle a un côté asocial ce qui donne des rencontres avec des gens aussi « barrés » quelle.

Gaïa met dans sa façon de raconter les choses une certaine distance. Par exemple, elle utilise les termes « géniteur et génitrice » pour « père et mère ». On découvre une jeune femme actuelle qui doit retourner vivre chez sa mère pour des raisons économiques. Elle étudiait à Venise et se retrouve au fond d'une vallée qu'elle nous présente presque comme le fond d'un puits.

On rit, alors qu'elle nous raconte ses crises d'angoisse en pleine nuit. Elle fait du chantage affectif pour qu'elle l'accompagne aux Urgences… elle pourrait avoir une carte de fidélité. Elle repart parfois plusieurs heures plus tard avec un médicament qui lui fait voir de drôles de choses… On découvre la détresse humaine mais s'en s'y attarder. Gaïa a une famille assez perturbée et elle n'est que la continuité de ces faiblesses psychiatriques.

Gaïa nous présente Venise hors circuits touristiques. C'est l'Italie contemporaine loin des clichés. Elle nous parle de la jeunesse qui étudie n'importe quoi pour avoir l'impression de faire quelque chose.

On va ensuite la suivre dans son parcours professionnel du télé marketing dans les zones industrielles. Elle nous raconte les manipulations au sein de ces entreprises très hiérarchisées, comment on frôle l'arnaque pour un salaire de misère. Précarisation de la jeunesse.

Ce roman aborde les thèmes de l'évolution psychologique au sein d'une famille fragilisée, au bord de la rupture. On pourrait généraliser cela à la société.

Gaïa enfant avec des parents déjà avec des soucis psychologiques, Gaïa étudiante cherchant sa place et sa voie, Gaïa jeune femme n'attirant que des jeunes gens perturbés comme elle, Gaïa qui a une grand-mère que est morte après une phase de sénilité. Son père qui depuis longtemps fait des séjours en « maison de repos », complètement irresponsable…

Je vous disais que le côté autodérision et ironie nous faisait sourire, voire rire d'une rire nerveux, mais petit à petit une certaine gravité s'installe est on finit bouleversé par les événements. C'est un peu comme si au fur et à mesure on s'imprégnait de cette ambiance délétère.

« Avant tout, se poser les bonnes questions » c'est aussi grandir, devenir adulte et faire ses propres choix pour sortir du marasme psychologique et économique.

On sent qu'un pas est fait entre le début et la fin de ce roman. Il y a de l'espoir. Certaines scènes m'ont bien marquée.
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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Les rentrées littéraires se suivent et se ressemblent. Enfin, au niveau du nombre d'ouvrages publiés surtout. Car dans cet exercice fou qui consiste à sortir du lot finalement, certains ouvrages remplissent la fonction de "vilain petit canard".
Oui c'est comme ça que je surnommerai ce roman, court mais un peu fou-fou !

Il dérange forcément son lectorat car il appuie sur des sujets qui sont des quasi tabous : la précarité de l'emploi (comment ça mademoiselle, ça n'existe pas voyons...si les jeunes n'y arrivent pas c'est qu'ils ne veulent tout simplement pas bosser), les relations pro (comment ça mademoiselle je n'ai pas le droit d'user et abuser de mon pouvoir hiérarchique pour vous en faire voir un peu de toutes les couleurs ?...), les relations familiales inexistantes (comment ça mademoiselle, vos parents ne vous ont pas donnés d'amour ?), et la parano / hyocondriatique (comment ça mademoiselle, vous pensez faire un infarctus à 30 ans...vous êtes complètement parano !)
Ce roman m'a dérangée... je remplis quelques critères que l'auteure nous présente et forcément le livre a fait effet de miroir parfois...
Par contre autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas du tout accroché avec la famille de notre héroïne...je crois que le fait qu'elle nomme ses parents "géniteur et génitrice" a tout de suite brisé un lien entre eux et moi...
Mais à côté de cette famille, j'ai trouvé plutôt sympa les moments au travail, j'ai rigolé avec les infarctus. Attention pas de moquerie ! Juste que ça me fait sourire d'imaginer aller aux urgences minimum 1 fois par semaine vu le contexte actuel (soit dit en passant si je ramène le temps attendu aux urgences à ma vitesse de lecture je pense que ma PAL pourrait fondre comme neige au soleil mais ce n'est pas le sujet !).
Ce roman est comme la vitamine C qu'on prend en plein hiver pour affronter les saletés de microbes qui traînent : une bouffée d'oxygène. C'est un livre pour lequel je pensais ne pas accrocher énormément mais il reste un bon souvenir de lecture et une jolie découverte d'auteure parmi les auteurs "plus" connus de la rentrée littéraire.
Je trouve vraiment que ma génération a quelque chose de magique, de singulier...les auteurs sortent des sentiers battus pour nous offrir de nouvelles perspectives sans se soucier tellement si tout le monde suivra et j'adore ça !
Lien : https://leslecturesdelailai...
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Je tiens à remercier la masse critique de m'avoir envoyé ce livre mais je l'ai malheureusement abandonné, et sachez que j'arrête rarement un livre. Ce livre m'a déplu pour les raisons suivantes. le personnage principale est Gaïa, mais ne savons peu de chose sur elle. Qui est elle vraiment ? Quels sont ses rêves, simplement son âge ? Je ne me sens absolument pas proche d'elle, ce n'est pas un personnage que j'ai trouvé attachants et il ne m'a procuré aucune émotion. Indemne pour les autres personnages qui sont peu développés selon moi, comme les parents de Gaïa qui stagnent au rang de "géniteur", sans prénom, ni histoire digne d'intérêt. Est ce une erreur de traduction, car "géniteur" est un terme peu employé pour désigné les parents en France. Aussi ce qui m'a particulièrement révolté, c'est cette façon qu'à l'auteur d'écrire : ( nous évoquerons ... plus en détail plus loin). Non ! Ce n'est pas du tout intéressant ! Je me suis plus qu'ennuyée dans la centaine de pages que j'ai lu. Je ne comprends pas le but de cette histoire, qui pour moi tourne en rond et ne laisse pas vraiment envisager de fin. Ce livre me fait plus ou moins penser à un journal intime assez flou, désordonné. Les liens entre les différentes idées et paragraphes sont parfois inexistants. Certains jeu de mots, n'étaient pas spécialement drôle... Enfin, mon petit moment de plaisir quotidien est pour ce livre, tombé à l'eau. Je trouve que ce livre ne correspond pas tout à fait à son résumé qui m'avait interpellé. c'est une déception
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Gaïa, jeune femme italienne, nous expose son quotidien avec humour noir et autodérision. Entre ses divers aller-retour à l'hôpital pour ses crises d'angoisses, sa mère ultra patiente avec elle bien que mise en arrière plan par Gaïa, son père réellement malade, ses petits boulots au centre d'appel ou au restaurant, Gaïa se livre à travers diverses anecdotes.

Je ne connaissais pas l'auteur et très peu la maison d'édition le Serpent à Plumes avant d'accepter de recevoir ce livre. Je me suis laissée tenter par le résumé, le titre et l'originale couverture du livre.

Autant vous le dire tout de suite, j'ai eu énormément de mal à lire ce roman, mais comme je n'aime pas abandonner un livre, je me suis accrochée. Durant toute ma lecture, mon attention n'arrivait pas à se porter sur ce que je lisais. Et pourtant, il est nécessaire d'être attentif car l'auteur nous parle de plein de choses différentes, de manière parfois un peu décousue, mais cela reflète assez bien la personnalité de Gaïa. Elle fait parfois références à des personnages, des lieux ou des situations décrites dans les pages précédentes (du genre : j'ai rencontré untel mais j'en parlerai plus en détail après / ou je reviendrais sur ce lieu plus tard), il faut donc être un minimum concentré.

J'ai cependant aimé les passages concernant son travail ou sa recherche d'emploi. Elle nous décrit une société difficile et précaire à travers des situations concrètes et parfois poussées à l'extrême.

J'ai eu un peu plus de mal lorsqu'elle parle de sa famille, plus précisément de sa "génitrice" et de son "géniteur". Termes qui montrent le rapport plus que distant qu'elle entretient avec ses parents.

Malgré mon avis mitigé, je pense que ce court roman saura trouvé son lectorat. Dommage pour ma part d'être passée à côté ...
Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Je ne suis pas très à l'aise pour vous parler de ce livre.
Je VOULAIS l'aimer ! Je le voulais vraiment.
Il m'a été pitché à merveille, la langue légère et drôle de l'extrait, cette jeune étudiante en galère, profondément paradoxale : je pensais m'y retrouver.
J'avais flashé ! de la couverture graphique à l'ambiance vénitienne.

Mais non. Non, définitivement.

Cette jeune femme me semble artificielle avec tous ses tocs et ses amis qu'on ne rencontre pas. Dont on ne sait rien alors qu'ils sont souvent plus prometteurs qu'elle.
La langue qui me faisait tant sourire échoue pour moi sur la longueur : je me suis lassée.
Si, j'ai aimé le « Petit Lave-Linge » ou les réflexions sur les chats.

Je suis pourtant ressortie un peu blasée et vide.
Avec un sentiment de vacuité et de fog grisâtre.

Je suis peut-être tout simplement passée à côté, tant pis.
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