Je ne répète pas le long commentaire de "Eroblin", dont je partage l'analyse. Juste une remarque supplémentaire: l'histoire de la fin de la vie de
Sartre et de Simone de Beauvoir, non plus que celle des Temps Modernes, ne sont pas encore tout à fait écrites.
Bianca Lamblin ne dit rien en particulier, sinon au détour d'une phrase, du rôle de
Claude Lanzmann. Elle ne le peut évidemment pas, il est vivant et en pleine forme en 1993. Gallimard vient de mettre un terme , après son décès seulement, à la publication des TP. Elle fait aussi pour les mêmes raisons l'ellipse sur les noms (que je connais) de ceux qui fournissaient de l'alcool à
Sartre derrière le dos de Simone de Beauvoir, si bien que SdB , ou des amis mandatés, s'efforçaient de se déplacer chaque soir pour "couper" les bouteilles de 3/4 d'eau. Tristesse... de chaque côté bien sûr on avait ses raisons, mais la moins bonne était de lui faire dire ou signer n'importe quoi.
Pour répondre à Eroblin mais aussi à +
Bianca Lamblin, je pense pour ma part avec le recul de 35/40 ans (j'étais très jeune à l'époque) que SdB s'est créé très tôt un rôle de composition et qu'elle n'en a pas dérogé mais qu'elle n'a certainement pas été très heureuse, sauf sans doute avec
Nelson Algren. Un paradoxe: le deuxième sexe, en effet...
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