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EAN : 9782365352871
Warum (12/04/2017)
3.92/5   42 notes
Résumé :
Bangalore c’est assez moche, ça n’a pas le charme désuet de Calcutta ni la folie épicée de Bombay ou la grandeur historique de New Delhi. Il n’y a quasiment que des ingénieurs, des étudiants ingénieurs et des gens qui font des métiers comme appuyer sur le bouton de l’ascenseur ou vérifier d’un oeil hagard que le ticket de caisse correspond à ce qu’il y a dans le sac de course à la sortie des supermarchés.
Dans les rues de Bangalore, on trouve presque tout : d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (0) Ajouter une critique
Magnifique réédition toute en couleur, grand format toilé de rose pâle et édité par Sarbacane …

Voici un livre déroutant, charmant, étouffant, multi-ethnique où des vies sont dessinées humblement.
Construit comme une bd et arrivant à chaque troisième page à une double page panoramique. On sillonne les rues de Bangalore comme un carnet de voyage, avec un arrêt sur Soussou vendeur d'eau et de thé chassant les passants urinant sur son kiosque ! Castes et embouteillages, policier de jour et de nuit, bakchich, gare et attente, marchés fleuris, tradition et pauvreté…
Un graphisme bien souligné, une architecture et une végétation très détaillée, un très beau travail d'harmonie ou toutes les sensations, chaleur, oppression, éclairage, palace ou pousse-pousse nous font voyager dans cette Inde atypique.
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L'ajout d'un petit lexique est une excellente idée mais dommage qu'il n'y ait pas un renvoi dans les pages elles-mêmes car l'on ne découvre ce lexique... qu'une fois arrivé à la fin. Cette pratique n'étant nullement habituelle dans ce type d'ouvrage, on ne pense pas à aller l'y chercher. Je ne critique pas une bonne idée, j'essaye d'apporter ma petite contribution à la rendre encore meilleure.

L'ensemble se présente sous la forme d'une succession de chapitres portant sur un sujet précis. Ce n'est pas une analyse globale de la société mais plutôt un e sorte de carnet de voyage assez élaboré. le dessinateur représente ce dont il a été témoin, comment il l'a vu, comment il l'a ressenti. Comme tout document de ce type, (témoignage) il faut le percevoir en prenant un peu de distance, c'est UN regard parmi d'autres.
Pour se faire une idée plus précise, il importe d'avoir aussi d'autres sources.

L'auteur a opté pour un rythme original : une double page constituée d'un ensemble de cadres, narrant l'histoire suivie d'une autre double page reprenant l'ensemble des éléments des cases précédentes dans une vue globale, restituant un plan général. Il va donc du détail au général.
Certes, à l'opposé d'un reportage vidéo, on n'a pas le bruit... mais la vidéo est également incomplète, elle est sans odeur.
En écho à une autre critique, je trouve que ce type de support est complémentaire de la vidéo et offre le temps d'observer plus en détail. C'est une autre approche, l'une ne rendant pas l'autre inutile.

Le graphisme très précis, soigne les détails ce qui permet de restituer une réelle ambiance. La mise en couleur contribue également à ce rendu.

Un beau livre à prendre non pas comme un documentaire mais comme un récit de voyage où l'auteur emmène le lecteur.
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Décors grandiose fourmillant de mille détails, mais également des saynètes de rues racontent la vie trépidante des habitants de cette ville. Simon Lamouret porte un regard poétique et dépaysant sur des scènes du quotidien de Bangalore. Les crayonnés sont d'une remarquable qualité. Fort heureusement l'auteur a apporté des explications constructives, pour les histoires comprises entre les doubles-pages, qui oscillent entre contemplation et narration. On demande une suite au plus vite, tellement ce pays est riche de ces scènes de vie quotidiennes.
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Simon Lamouret nous propose une immersion dans la vie quotidienne des rues de Bangalore. le dessin au crayon offre une telle produsion de détails qu'à chaque page tournée on a l'impression d'entendre les klaksons, de renifler les fleurs ou les effluves de cuisine des vendeurs de rue. Les histoires sans parole dans des planches très découpées alternent avec des dessins pleine page. L'ensemble rend compte du fourmillement urbain mais aussi des relations entre les habitants. Et cerise sur le gateau, c'est un bel objet livre qu'on a entre les mains, une reliure et un papier très soignés, une magnifique jaquette.
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Je suis partagée sur cette BD qui dans un premier temps m'a enchanté par son dessin (il s'agit en fait d'une réédition agrémenté de couleur) et ses couleurs, elle est très attrayante visuellement, assez peu de dialogue, tout passe par le talent de l'artiste à reproduire la situation.

MAIS, à mesure que j'ai avancé dans l'oeuvre, je n'ai pas pu m'empêcher de constater que l'auteur véhicule beaucoup de ses propres clichés, il se raconte sa propre vision de l'Inde et la cherche comme il se l'imagine pour la reproduire et la partager. Comme exemple parfait on peut prendre le marché aux fleurs alors qu'il cherche sa "jolie paysanne à la peau dorée" pour la dessiner.

Un autre passage qui m'a particulièrement déconcertée c'est le chapitre sur le sari, je le cite " il reste quand même de belles femmes portant le sari" (quand même !) en comparaison à toutes celles qui portent des jupes courtes, des shorts ou des jeans dans le quartier où il se rend et d'ajouter (comme si la première réflexion n'était pas déjà limite) "son drapé révèle juste ce qu'il faut des courbes féminines", il n'y a que moi que ça emmerde ? Je veux dire, c'est quoi "juste ce qu'il faut" ? Monsieur peut nous définir aussi quand c'est "trop" ou "pas assez" ? Il a d'autres conseils à donner aux femmes sur leur façon de s'habiller, se coiffer, se maquiller, marcher, respirer ? Non ? Pardon je m'emballe mais là, franchement j'ai ma dose de patriarcat et de culture du viol larvée.
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critiques presse (4)
BDGest
29 octobre 2021
Certains pourraient déplorer que Bangalore n'ait pas d'intrigue. Pourtant, ce livre raconte, en dessins et en couleurs, une ville, ses ambiances et ses méandres. Il se pourrait même qu'en tournant certaines pages, le bruit se fasse entendre et que des odeurs se dévoilent... Bangalore est plus qu'une BD, c'est une invitation à s'immerger ailleurs, un voyage et une déclaration d'amour à une cité et ses habitants.
Lire la critique sur le site : BDGest
Bedeo
31 août 2021
Bangalore parvient à restituer toute la beauté du caniveau et l’ironie d’une vie de rue, ne s’arrêtant pas à un jugement, seulement à l’instant.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BoDoi
26 juillet 2017
Mises en scène sur des planches très découpées façon gaufrier, les saynètes qu’il raconte avec une certaine tendresse sont tantôt loufoques, tantôt didactiques.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDZoom
02 mai 2017
En 112 pages, le voyage est étourdissant et constitue un « portrait de ville » original, attentif et respectueux.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les seules castes qu'il m'ait été donné d'observer sont celles que l'on trouve sur la route. [...]
Et si les embouteillages étaient le Karma ? Un truc contre lequel, finalement, on ne peut pas lutter, quelle que soit sa caste.
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Je crois qu'une bande de types m'attends à la sortie du restau pour régler des comptes.
Ha ha ha ! Regarde, tu es en plein dans l'axe de la télé qui retransmet le match de cricket. Ce sont des parieurs...
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Videos de Simon Lamouret (5) Voir plusAjouter une vidéo
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+ Lire la suite
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