Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours été impressionnée par
David BOWIE. Ce touche à tout totalement éclectique , toujours en quête de nouveauté, capable de se réinventer sans cesse crée chez moi depuis l'enfance une sorte de fascination.
Quel artiste unique, et quel parcours incroyable il a eu (tant sur les plans artistique que personnel).
Mon papa l'aimait beaucoup, et les samedis matins de mon enfance étaient souvent bercés au rythme de Let's Dance, China Girl, Ashes To Ashes....
(Ah !!! les 80')
Aussi, lorsque je suis tombée sur cette BD chez mon libraire préféré, je n'ai pas hésité une seconde.
Plusieurs babelionautes ont signalé des manquements dans cet ouvrage (sur l'origine d'une chanson, ou encore des erreurs iconographiques et/ou bibliographiques).
Personnellement, je ne suis pas suffisamment aguerrie sur la vie de l'artiste pour aborder ma critique sous cet angle.
Je vais plutôt faire cela à la façon "j'ai aimé" - "j'ai moins aimé".
J'ai aimé :
* la très belle couverture du livre qui tape directe dans l'oeil (et a fortement contribué chez moi à l'envie de posséder l'objet livre),
* l'idée de voir retranscrit ce chemin de vie à travers 12 dessinateurs différents : format intéressant (chaque dessinateur a sa propre vision de l'artiste),
* le résumé qui revient, à la fin de chaque mini-BD, agrémenté de photos originales, pochettes de disques..
J'ai moins aimé :
* chaque dessinateur dépeint 1 année de la vie de BOWIE (ou 2 ou 3, ou carrément une décennie). C'est original, mais il faut chaque fois s'approprier, ou se réapproprier (car certains dessinateurs interviennent 2 fois dans le livre), les codes de chacun.Me concernant, cela a cassé mon rythme de lecture, et j'ai mis plusieurs jours à lire un ouvrage qui aurait dû me prendre quelques heures seulement.
Par ailleurs, il y a parfois des redondances dans les périodes abordées. On fait quelques retours en arrière qui perturbent l'ordre chronologique général choisit pour le déroulé du livre.
* la manière dont certains dessinateurs ont fait le choix de représenter l'artiste...ce qui le rend limite méconnaissable. J'ai trouvé que cela était dommage.
C'est le cas avec le coup de crayon de M.Quintanilha, J.Royer,
Monsieur IOU (avec ce dernier, on a plutôt l'impression de voir
Rod STEWART que D.BOWIE..).
*son fils (Zowie) est quasi-absent du livre. On apprend que BOWIE ne se départissait pas de son rôle de père; mais j'aurai aimé en apprendre un peu plus sur leur relation père-fils.
L'impression générale reste bonne tout de même, et j'ai été très touchée par la dernière partie du livre dans laquelle
David BOWIE parvient enfin à trouver la paix et l'amour grâce à Iman et leur fille Alexiandria.