Les 130 premières pages de ce livre m'ont ennuyé. La 131ème je ne saurai jamais puisque c'est le point où j'ai abandonné la lecture. Compte-tenu du sujet je me sens un peu coupable de ma réaction et prie P.Lançon de m'excuser.
Le sujet est grave, le style est travaillé, la matière est réfléchie. D'où me vient donc cet ennui ? Trop de détails, trop de longueurs qui finissent par tenir le lecteur à distance ? Un travail trop poussé de distanciation de l'auteur par rapport à ce qu'il a vécu qui finissent par neutraliser toute forme d'empathie ? Trop d'auto-observation des actes, des pensées, jusqu'au moindre SMS, trop d'auto-mise en scène qui finit par générer de l'irritation ?
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1/2 étoile, dans ma notation personnelle, c'est seulement un signe d'abandon de lecture. En aucun cas, je ne juge la qualité de l'ouvrage. J'ai vraiment honte d'avoir renoncé à la page 35, totalement imperméable à l'écriture. Une fois de plus, je nage à contre courant face à beaucoup de lecteurs qui ont apprécié le livre.
Mais la surabondance de détails, les divagations sur des sujets autres que celui qui avait motivé ce choix de lecture m'ont donné l'impression d'être face à un mur infranchissable. Ne pouvant affronter ces 500 pages aussi touffues, je m'avoue vaincue.
Un témoignage qui me semblait intéressant, mais rendu inaccessible par un style beaucoup trop élitiste.
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J'avais peut-être trop d'attente après les critiques dithyrambiques. Je ne suis jamais parvenue à entrer en empathie avec Philippe Lançon, je n'ai ressenti aucune émotion à cette lecture. Pourtant, j'ai été bouleversée par l'attentat et ceux qui ont suivi. J'ai participé à la marche du 11 janvier et j'ai lu plusieurs livres sur le sujet qui m'ont émue aux larmes. Ce n'était sans doute pas le but recherché et je n'ai appréhendé ce livre que comme une thérapie pour l'auteur. J'ai été lassée par les détails et répétitions des opérations successives. Je n'ai pas aimé être snobée par les lectures intellectuelles citées. J'aurais aimé un livre un peu moins autocentré et plus compatissant envers les autres victimes.
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Une étoile seulement pour la beauté de la plume mais ensuite ce fut long;...... très long......j'ai été choquée par la description de la scène des lieus après l'attaque en effet j'ai eu l'impression qu'il y avait Philippe et que les autres "faisaient partie du decor" il etait là centré sur son bras sur ses objets personnels...!! j'espère me tromper mais peut être est ce l'instinct de survie, ensuite l'hopital .... Non c'etait trop long pour moi, pourtant ayant été victime d'un grave accident qui aurait pu me couter la vie et ayant connu les blessures, les hopitaux les sequelles, les angoisses cela aurait du aussi me parler mais Non je suis désolée. Dommage
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J'ai beaucoup parlé de ce livre dont la critique a été dithyrambique. Mais qui l'a lu vraiment ? Jusqu'au bout ? Je vous assume m'être coltiné ce pavé pseudo-proustien jusqu'à la fin. Que Lançon règle ses comptes sans dire vouloir le faire mais en étant toujours sourdement acerbe, passe encore. Qu'il cite et recite «la mort de la grand-mère »( que pour le coup j'ai relu) soit , on peut avoir envie de mordre la main qu'on vous a tendue. Mais que tout ceci est pompeux, faussement modeste et empreint d'un néo-dolorisme qui ne dit pas son nom. Faites-vous une idée. Lisez le jusqu'au bout....
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Je n'ai pas compris. Est-ce le récit d'un délire ? Sont-ce des pensées pseudo philosophiques ? Des réflexions politiques ?
A priori, je n'adhère pas à ce style de discours qui me semble conduire à rien.
Je me décris comme un positiviste qui sait que "la vie n'est pas qu'un long fleuve tranquille" et qu'il faut s'assumer, y compris dans la douleur. le bonheur est en nous, à chacun de le trouver et ce n'est, certes, pas en pleurnichant. J'ai, donc, abandonné ; peut-être me suis-je trompé ?
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J'ai réussi à terminer le livre, mais cela n'a pas été sans mal. Monsieur Lançon s'étale, se regarde, mais ne s'intéresse jamais à son lecteur. Quel intérêt à nous décrire tous les points de suture, les opérations, etc... Que pourrions-nous en retirer ? En une centaine de pages, l'essentiel était dit (les deux premiers chapitres, et les deux derniers). le prix qui lui a été attribué était sûrement dû au fait qu'il était rescapé de Charlie, mais certainement pas à son talent littéraire ni à ses pensées pseudo-philosophiques
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