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Critique de christinebeausson


Le titre de ce roman en finlandais est "käsky", ce qui d'après Me Google traduction doit vouloir dire "commandement".
Commandement, obéir, pourquoi remplacer un nom par un verbe?
À mon simple avis, ce n'est pas du tout la même chose.
On reçoit un commandement,
Et on choisit ou pas d'obéir !
Il y a une différence importante entre subir... (Un commandement) et agir... (Obéir ou désobéir).
Une petite nuance qui a son importance dans la lecture de ce livre.
Des hommes et des femmes ont vécu L Histoire (celle de la Finlande vers 1918, avec un grand H en subissant à la fois la première guerre mondiale et la vague révolutionnaire européenne).
Des hommes et des femmes qui ont participé à ce qu'on a appelé au choix :
"guerre de la liberté", "guerre civile", "guerre des classes", "rébellion rouge", "rébellion des métayers", "révolution", "la guerre entre les frères".
Des hommes et des femmes marqués par une guerre qui a opposé les blancs, forces commandées par le sénat conservateur et bénéficiant de l'assistance militaire de l'empire allemand et les rouges, sociaux démocrates soutenus par la Russie soviétique.
Des hommes et des femmes ont tenté de vivre pendant ce conflit.
Si on comptabilise les pertes sur les fronts, les décès causés par les campagnes de terreur politique et la forte mortalité dans les camps de rétention, on doit atteindre les 37 000 morts !
Des hommes et des femmes ont tenté de survivre à ce conflit.
Les troubles ont détruit l'économie du pays, coupé en deux sa classe politique et durablement divisé la nation finlandaise.
Des hommes et des femmes ont tenté de reconstruire leur pays grâce aux compromis passés par les partis politiques modérés aussi bien à gauche qu'à droite de l'échiquier politique.
Leena Lander nous raconte cette tragédie, en émaillant la narration de faits qui ont pu être réels.
Les intervenants de ce livre ont subi des commandements, ils n'ont jamais renoncé à certains idéaux, certaines valeurs, qu'ils ont choisi de porter au péril de leurs vies.
Merci à Miina, à Aaro de ne pas avoir obéi, d'avoir résisté et de nous avoir permis de découvrir l'histoire d'Euno.
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