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4,05

sur 173 notes
Bon, j'aime bien raconter ma vie avant de parler d'un roman. J'aime me dire que c'est une mise en situation, mais ne vous y trompez pas : je raconte vraiment ma vie. Pour Rose Morte, je vais donc le faire aussi !


J'envisageais de lire ce roman, sans plus. Peut être plus tard, peut être jamais. Ce n'est pas du tout, du tout mon style de prédilection. Et puis ça fait quelques temps que j'ai délaissé les vampires, devant une avalanche de déceptions. Alors je me suis dit on verra. La couverture du roman signée Magali Villeneuve a fait pencher la balance. Puis toutes les critiques positives de la blogosphère m'ont à leur tour donné un peu plus envie de le lire. Mais je n'ai vraiment décidé de me lancer qu'au moment où je suis arrivée sur le stand de l'Homme sans Nom, au Comic Con. J'y ai été accueillie par Céline Landressie avec tant d'entrain, de gentillesse et d'humour que je n'ai même pas hésité, comme si j'avais toujours eu l'intention de prendre son roman. Et je ne le regrette pas du tout.


Comme je l'ai dit ce n'est absolument pas un genre que j'affectionne. Il en est même loin. J'ai eu peur de me lancer et de me retrouver face à un roman que je n'arriverais pas à finir. Et en fait, je n'ai pas pu le lâcher. J'en ai été la première surprise ! Rien que ça, ça devrait vous convaincre, non ?


En quelque mot, Rose Morte est un roman fantastique où le fantastique apparaît tardivement. L'histoire débute à la toute fin du XVIIIe siècle, et suit le personnage de Lady Rose, « jeune » fille de 28 ans au caractère bien trempé. Cette dernière est une jeune anglaise vivant en France, je vous laisse découvrir pourquoi. Son père désespère de la marier un jour, et encore plus de « bien » la marier. Une grande partie du début du roman se concentre sur les efforts de Rose, aidée par sa meilleure amie Charlotte, pour refroidir le dernier prétendant trouvé par son père. On découvre ainsi une jeune femme intelligente, pour qui rien n'importe plus que la liberté, ainsi que l'ambiance dans laquelle elle a l'habitude d'évoluer. On s'habitue à son quotidien, sa façon de parler et de s'exprimer, et on apprend à l'apprécier. Ce début qui peut sembler un peu longuet ne m'a pas dérangée, au contraire. N'ayant pas du tout l'habitude de ce genre d'univers, j'ai ainsi pu prendre mes marques tout en découvrant Rose et son entourage.


Comme je l'ai dit, Rose a son caractère. Elle répond à ses parents, s'affirme en société, fait part de ses avis et elle est drôle ! Même quand les évènements tournent au dramatique, elle ne devient pas une demoiselle en détresse comme on a l'habitude d'en voir. Non, Rose est au coeur de l'action, et pour cause, c'est l'héroïne après tout ! Cela m'a rassuré pendant ma lecture, j'en ai tellement marre des jeunes niaises qui attendent que tout leur tombent dessus ! Rose sait ce qu'elle veut et surtout ce qu'elle ne veut pas. Et elle ne veut pas d'un mariage arrangé. Et elle veut des réponses, elle veut la vérité, elle veut se venger. Mais je vous laisse découvrir par vous-même...


Le coté fantastique de l'histoire se fait attendre à tel point qu'on ne l'attend plus. Et je dis ça positivement parce qu'étonnamment, cela ne m'a dérangé. Ça aussi, ce n'est pas habituel, je suis une gourmande des littératures de l'imaginaire, je me suis surprise à être passionnée par ces histoires qui se focalisaient tant sur les gens. Ça peut sembler bête, dit comme ça, mais Céline Landressie parle bien des gens. Dans ce roman, elle a mis en avant les caractères et les relations entre les protagonistes et le fait brillamment. En plus de Rose, on découvre donc ses parents, leurs amis, leurs domestiques. Chacun trouve son importance et aucun n'est un simple figurant sans impact sur le récit. On suit Rose, même si le roman est à la troisième personne, et on ne sait que ce qu'elle-même sait, on découvre les nouveaux visages en même temps qu'elle.


Et donc, partageant le devant de la scène avec Rose, il y a le mystérieux Artus de Janlys. Mystérieux c'est le mot, vraiment, car si on en sait très peu sur le jeune homme au début, on n'en sait pas beaucoup plus à la fin ! Je trouverais dommage de trop vous parler de lui, alors je dirais juste que c'est un personnage que j'ai eu du mal à cerner mais que j'ai quand même beaucoup apprécié. On comprend assez vite son rôle dans l'intrigue mais c'est très bien fait, et on a envie d'en lire plus sur lui.


Avant qu'on s'en rende compte, le rythme accélère et on se retrouve avec une intrigue mêlant romance, meurtres étranges, fantastique et mystère. À partir du drame (et vous saurez de quoi je parle quand vous le lirez) on plonge définitivement dans la part fantastique du roman et là, vous ne pourrez plus le lâcher. Je ne m'attendais pas à tout ce qui se passe dans la deuxième partie du roman et j'en ai été ravie ! On découvre alors que tout est lié depuis le début du livre, alors je vous conseille vraiment de ne pas lire trop distraitement la première partie. On suit le début d'une romance mais on découvre aussi un univers fantastique dans une époque bien définie, le tout jonglant avec des évènements étranges que l'on découvre en même temps que l'héroïne. Rose Morte, ce sont des histoires rassemblées en une seule, des histoires gravitant autour de Rose.


Et puis il y a le mythe du vampire, dont je n'ose pas trop parler. Premièrement, parce que Céline Landressie elle même n'en parle pas vraiment. Comme elle l'explique sur son site, elle n'allait pas utiliser un terme qui n'existait pas à l'époque du récit, un terme qui aurait été complétement anachronique. Et deuxièmement, parce que c'est ce qui m'a fait le plus plaisir. le mythe comme on l'apprécie (enfin, comme je l'apprécie) pas édulcoré, pas idéalisé. La Floraison m'aura réconciliée avec les vampires, et ça faisait longtemps qu'on était fâché.


Et puis Céline Landressie écrit bien. Son style est des plus agréables et elle arrive à vous faire apprécier chaque description, chaque dialogue. En bref, elle est douée, elle rend chaque action fluide et utile et les pages s'enchainent sans difficultés. Enfin, peut-être un peu si vous n'êtes pas habitués à un certain niveau de langue, mais rassurez-vous, ce n'est pas pour autant que c'est indigeste, bien au contraire ! J'ai adoré le style du roman, en parfait accord avec l'époque et l'intrigue. Un sans faute ! Alors voilà, je me retrouve avec une folle envie de me jeter sur le second tome, et je n'aurais pas parié là dessus. Je pense que quel que soit votre style de prédilection, vous pourriez trouver en Rose Morte quelque chose qui vous plaira ! La Floraison est donc un très bon premier tome qui m'a convaincu, et auquel je mets une excellente note sans hésitation. Laissez vous tenter !
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Comme il est bon parfois de lâcher complètement prise ! de se laisser envoûter par l'histoire sans chercher à en tirer un quelconque enseignement. de lire jusqu'à plus soif ! de lire sans arrière-pensée, sans chercher à comprendre le pourquoi du comment, de lire tout simplement !


Il y a bien une petite voix qui me murmurait à l'oreille : «  Mais ce n'est pas un livre pour toi, ça ! Tu sais où il est rangé ce livre en librairie ? Dans le coin jeunesse au rayon « littérature mordante » juste à côté de Twilight ! Depuis quand tu aimes ce genre de lecture ? Non, mais, ça va pas mieux.. Conseille le plutôt à ton adolescente de fille .. 
- Chut, la petite voix ! Tu dis n'importe quoi...C'est un roman historique ! Ça se passe au XVIème siècle en pleine guerre de religion entre catholiques et protestants.
- Oui, enfin, ça c'est la toile de fond. Mais t'avoueras tout de même qu'à partir de la moitié du livre, on plonge dans un univers bien plus fantastique qu'historique !
- Et alors ?! J'aime bien la littérature fantastique. J'ai adoré « Le Trône de Fer ».
- ça n'a vraiment rien à voir ! Avoue que « Le trône de Fer » c'est pas de la lecture pour midinette. Tandis que là...Franchement, tu veux que j'te dise ?
- Non, tais-toi, je lis ! C'est le moment où Rose tombe sous l'emprise d'Artus, comte de Janlys. Ténébreux, mystérieux...Wouaouh !
- Moui...nous y voilà ! En pleine romance ! Pffiouu..tu changeras pas...
- Ouh la la...Il est beau ce passage..il y a même des loups..
- Ben voyons...Trop facile le rêve avec les loups...Si c'est pas un truc pour appeler la meute, ça...
- Non, mais attends..Tu ne sais pas ce que fait Artus à Rose ?? Ouh la la..la pauvre..ça va complètement bouleverser sa vie !
- C'est pas ce qu'elle voulait justement ? Echapper à son carcan de jeune fille noble en âge de se marier avec un affreux barbon ? Se libérer de la bienséance et de l'hypocrisie de son milieu ?
- Si, si...mais chutt ! Je lis ! "

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Rose morte est un roman avec une dimension fantastique, mais le fantastique n'arrive que très tard dans l'histoire. le livre nous dévoile surtout le quotidien d'une jeune fille riche et un peu rebelle, dont le principal centre d'intérêt est de repousser les prétendants que ces parents lui trouvent.

Le contexte historique du roman est plutôt riche. Il se passe juste après la signature de l'édit de Nantes, alors que la Ligue, moribonde, a encore des sursauts d'orgueil. Dans ce contexte où la sécurité est incertaine et les gentilshommes prompts à dégainer l'épée, le refus de Rose de se marier inquiète son père.

Les personnages du roman sont très attachants, tant Rose, avec ses envies d'indépendance, que les personnages secondaires, comme Charlotte ou le père de Rose.

L'histoire, assez simple, reste très intéressante à lire. Et surtout, on n'est pas submergé par une sirupeuse histoire d'amour.

Au final, un très bon roman fantastique qui se démarque des autres par une histoire d'amour placé au second plan et qui ne tombe jamais dans la mièvrerie.
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J'ai adoré ! Et pourtant, c'était plutôt mal parti car les deux premiers chapitres m'ont ennuyée au plus au point… Oui, je sais, c'est rude, mais étant donné que le roman avait été un coup de coeur pour une amie blogueuse, j'ai poursuivi. Et bien m'en a pris ! le chapitre trois a été un délice et la suite n'a été qu'en s'améliorant. Comme quoi, il est bon de persévérer.

Une fois passé ce chapitre trois, l'intrigue du roman ne nous est pas révélée, il faut attendre la moitié du roman pour être réellement sûr de quoi il en retourne. Il n'en reste pas moins qu'avec l'arrivée d'Artus, un personnage masculin qui nous charme tout autant que notre héroïne Rose, les choses prennent une tout autre tournure. Sans compter que la curiosité de Rose la pousse à découvrir certaines intrigues très mystérieuses qui donnent au récit un élan que j'attendais depuis le début. Et étrangement, même si la suite des événements vient petit à petit je n'ai perdu aucun intérêt. J'ai englouti le roman en deux jours à peine. La troisième partie du roman est juste impossible à lâcher. J'ai réellement apprécié le fait que Céline Landressie ait réussi à mélanger surnaturel, intrigues « politiques » et romance. Découvrir sa version du folklore qu'elle a choisi d'exploiter était très plaisant. le choix de l'époque n'était pas évident, mais là encore, c'était très juste. Quant aux intrigues, elles ne prennent pas tellement de place mais elles restent bien présentes donnant un peu plus de suspens à l'histoire, et permettent de garder un fil conducteur.

Côté personnage, Artus, Rose et Adelphe sont bien entendus ceux qui m'ont le plus charmée. Honneur aux dames. Rose a été un personnage que j'ai tantôt beaucoup aimé et tantôt beaucoup moins… Elle est franche et directe, impétueuse, réfléchie, curieuse… Beaucoup de qualité qui n'étaient pas appréciées à l'époque… Et c'est un fort atout pour la jeune femme, cependant, elle reste une jeune femme de son époque. C'est difficile à expliquer, mais malgré son caractère « moderne », si je puis dire, certaines des actions ou de ses attitudes laissent entrevoir ce qu'on attend de voir des jeunes femmes de l'époque. Et j'ai eu un peu de mal avec cela, même si ce n'est pas quelque chose de très dérangeant. Mais j'avoue qu'à certain moment, c'était un élément que j'oubliais. le plus flagrant a été quand les indices indiquant du surnaturel étaient juste devant son nez et qu'elle ne voyait rien… Je pestais… Mais il ne fallait pas oublier un point important : elle n'est pas une jeune femme du XXIème siècle lisant du fantastique à la volée ! XD Une fois cette idée bien en tête, on oublie ce manque de clairvoyance. Elle évolue aussi beaucoup dans ce tome, les derniers chapitres sont flagrants. C'est très plaisant, surtout pour un premier tome.

Artus et Adelphe, maintenant. Les deux frères sont un peu comme le jour et la nuit. J'ai ma préférence en Adelphe, plus lumineux, plus tendre, plus « humain », plus franc. Son frère ainé est bien entendu un personnage qui ne laisse pas de marbre, mais la noirceur et les secrets que couvent ce personnage, lui donnent parfois un côté antipathique. Il n'en reste pas moins qu'il est par moment désarmant, plein d'attention. On en apprend guère sur lui mais j'ose penser que les deux frères ont vécus des choses assez dures et qu'Artus a préféré se forger un masque, jouer de certaines choses pour se protéger. A voir par la suite, mais ces deux-là donnent de toute façon au roman une toute autre dynamique. le trio en lui-même est parfait, et j'ai adoré les voir évoluer ensemble, dans les bons comme dans les mauvais moments.

Le tout est vraiment très plaisant à lire, le style de l'auteur étant fluide et dynamique. On sent aussi que des recherches ont été menées concernant l'époque et c'est un réel plus car on a vraiment l'impression d'être au XVIème siècle. En tout cas, j'ai hâte de pouvoir poursuivre les aventures de Rose, cela ne fait plus aucun doute !
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Une auteure française à la hauteur de ses collègues américains, tout en se démarquant en s'incrivant dans de la fantasy historique.
Un petit bijou pour les adeptes du genre...
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Un roman d'une élégance rare, une très belle découverte pour le premier tome de cette saga en cinq volumes.

C'est avec beaucoup de retard que je commence cette série écrite par la talentueuse Céline Landressie. Pour ma défense, j'ai réussi à attendre la sortie poche chez Milady de ce premier opus alors même que les deux premiers tomes étaient d'ores et déjà disponibles chez L'homme sans nom.
Comme lors de chaque nouvelle acquisition, je me renseigne un minimum sur le livre, et celui-ci ne réunissait exceptionnellement que des avis positifs. Il me tardait donc de découvrir à mon tour ce récit mainte fois encensé sur la toile mais bien trop absent des librairies à mon goût.
Je n'ai trouvé presque aucun point négatif à cette lecture, hormis quelques petits détails qui me chiffonnent un peu mais c'est une série qui a déjà sa place dans ma bibliothèque.

C'est un roman vraiment très bien écrit, le style est soigné et exceptionnellement poétique. On est très loin de l'écriture simpliste dont font souvent les frais beaucoup trop de livres. A la frontière entre romance et roman d'action historique, Céline Landressie apporte une touche de raffinement et de délicatesse à son ouvrage. A moins que ce ne soit l'influence du très distingué Comte de Janlys qui ait inspiré sa plume...
L'auteure nous plonge à merveille dans un univers raffiné, une ambiance mystique et avec une noirceur admirablement dosée. Il s'agit de Bit-Lit, avec une part d'ombre évidente, mais rien qui ne soit insupportable aux âmes les plus sensibles. Comme je le disais, rien de sanglant ou de macabre, ici tout est en subtilité et en distinction.
Le décor de cette France du XVIème est retranscrit méticuleusement, si bien que l'on se croirait revêtir de magnifiques atours et devenir un convive privilégié dans un bal de l'époque. le contexte religieux et politique est détaillé et mis en avant avec brio et offre un récit approfondi et abouti. Sous le règne d'Henri IV, l'opposition catholicisme/protestantisme est encore un sujet de préoccupation et de conflits malgré la proclamation toute proche de l'Édit de Nantes. Il va de soi que ce contexte riche en tensions politiques s'avère être un décor de choix pour l'intrigue du roman.

La première moitié du récit est vraiment divertissante, les personnages arrivent au fur et à mesure et se distinguent par leur personnalités tour à tour touchante, cocasse ou impérieuse. Les dialogues percutants et les descriptions très lyriques constituent une entrée en matière des plus enthousiasmantes.
Céline Landressie emploie un vocabulaire très riche, elle n'hésite pas à piocher dans des termes de l'époque, certains désuets, mais dont la définition est donnée dans le glossaire en fin d'ouvrage. Pas besoin de se munir d'un dictionnaire donc, tout est réfléchi et pensé pour que l'univers créé soit tangible et non désagréable à la lecture. Nous sommes directement happés dans l'ambiance et l'atmosphère de l'époque.
Au delà de l'aspect historique très précis et recherché, on plonge dans une intrigue elle-même prenante et exaltante. le récit est mené par une héroïne à la personnalité affirmée, et charismatique. A 28 ans, et au grand dam de ses parents, Rose n'est toujours pas mariée. Or le temps presse, étant fille unique, il n'y a pas d'autre héritier pour se charger des bien familiaux, et puis à cette époque, son âge représente un handicap non négligeable. Rose est donc en perpétuel conflit avec ses parents, et se sent souvent incomprise, sauf par sa meilleure amie, Charlotte (et là on pense d'emblée à Orgueil et Préjugés). Mais alors que Rose tente de repousser un énième prétendant, elle rencontre l'énigmatique et étonnant comte Artus de Janlys. Ce dernier lui porte secours à mainte reprise et sait lui prêter une oreille attentive. Peu habituée à autant d'égard et d'attention, la jeune fille tombe indubitablement sous le charme. Plus qu'un protecteur, il va devenir un véritable allié pour Rose, mais sa nature secrète va bientôt être dévoilée et la jeune fille en paiera le prix...

Les relations entre les personnages sont pour le moins assez incongrues et j'ai vraiment apprécié le petit flashback au début du récit. Cette mise en bouche est assez déroutante, mais elle amène parfaitement la suite des évènements.
La relation entre Rose et son père est à la fois touchante, mais aussi explosive. Les différends qui les oppose sont souvent source de disputes, mais leur affection réciproque contribue à calmer les foudres. En revanche, entre Rose et sa mère, les sentiments sont quasiment absents, et lorsqu'elles ne se querellent pas, ce sont presque des étrangères l'une pour l'autre.
Concernant le personnage de Rose, je n'ai absolument rien à lui reprocher. C'est un caractère bien trempé, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et sait ce qu'elle veut. Elle sait aussi faire preuve de sensibilité et de douceur lorsque c'est nécessaire. L'histoire est donc brillamment portée par une héroïne vraiment agréable à suivre, qui ne tombe pas dans des clichés mainte fois réutilisés. En revanche, je suis un peu plus mitigée sur les figures masculines de ce récit. le ténébreux et mystérieux comte de Janlys incarne un personnage beaucoup plus typique. Fort d'une autorité et d'un charme naturel, ses pouvoirs sont quasi-illimités et il prend en main la moindre décision. Finalement, c'est un personnage assez convenu et prévisible qui ne m'a pas vraiment emballée.
Le jeune Adelphe m'a davantage charmée. Il est plus doux, a des airs moins supérieurs et paraît plus honnête et humain. le cadet des frères d'Holival a d'emblée eu toute ma sympathie et j'espère qu'on le verra davantage dans le second tome.

J'ai vraiment aimé le fait que l'auteure limite son intrigue à un panel assez réduit de personnages. En effet, tout ce petit monde gravite autour d'une cour centrale, où interviennent toujours plus ou moins les mêmes protagonistes et dans ce flot de marquis, comtes, vicomtes, et barons il aurait été très facile de se perdre, or ce n'est pas le cas. L'intrigue prend des allures d'enquête et une fois n'est pas coutume, j'aurais été incapable de deviner quels étaient les coupables. le mystère est donc resté entier du début à la fin et l'effet de surprise a bien marché sur moi.

Celine Landressie mêle avec brio aspect historique et action. Si dans la première partie du livre, elle prend le temps d'installer le contexte politico-religieux, de nous plonger royalement dans le XVIème, tant au niveau des décors, que des costumes et du mode de vie, la seconde partie s'avère plus rythmée et pleine d'action. Personnellement j'ai vraiment aimé la première partie et suis restée un peu mitigée sur la suite, et sur les agissements d'Artus de Janlys. En revanche, l'aspect romantique est assez ténu, bien dosé et ne tombe jamais dans la mièvrerie, ce qui est un grand point positif, qui rattrape un peu le côté prévisible du ténébreux comte.

Finalement, moi qui ne suis absolument pas une mordue de bit-lit, me voilà pourtant conquise par La floraison. C'est un roman d'exception qui prend le temps de se savourer (surtout si comme moi, vous attendez le mois de septembre pour la sortie du tome 2 en poche).
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Amateurs de romans historiques, de romans de bit-lit qui sortent de l'ordinaire, de belles écritures, de personnages charismatiques et tourmentés, de finesse, ce roman est pour vous ! Mais attention, même si il y a des rebondissements, de l'action, une intrigue bien tissée, des manigances, du surnaturel et de la romance, il n'y a rien de commun avec les romans du genre qui fleurissent à l'heure actuelle. En effet, rien de commun avec des récits où tout se passe "à la page", tout s'enchaîne et embarque le lecteur de manière précipitée dans un tourbillon de répliques et d'actions... Non, là l'auteur prend le temps de mettre en place son histoire, de présenter ses personnages de planter calmement mais sûrement son univers.

Voici donc le premier volet d'une saga qui comptera 5 tomes, dont deux sont déjà publiés, et le troisième sortira sous peu. Ici, nous découvrons donc une héroïne issue d'une famille d'aristocrates anglais réfugiés en "France catholique" à l'aube du XVII ème siècle, fuyant la nouvelle religion hérétique choisie par la reine d'Angleterre. le contexte historique se dessine donc accompagnant le triste chemin de Rose. Pour cela, l'auteur manie avec brio le registre du XVI ème siècle, utilisant le langage et les expressions d'un autre temps. Elle prend le temps de décrire paysages et vêtements de manière détaillée. On a l'impression d'y être. Cela rend le tout très réaliste et plante les personnages dans un contexte pour le moins passionnant. Les jeunes filles sont naïves et retenues... Les nobles de véritables caricatures d'hypocrisie... Les rapports humains et les sentiments sont voilés, étouffés, faussés. Car si l'auteur plante le décor et l'époque elle met aussi un point d'honneur à détailler posture et psychologie des personnages. Aussi bien dans les non dits que dans les répliques finement tournées.

Et pour mettre en valeur tout ça, je le disais, l'auteur prend le temps. Elle nous fait progresser dans ce monde, dans cette époque petit à petit. Plus de 150 pages posent tranquillement ce décors. J'ai parfois trouvé cela long, m'impatientant après une intrigue qui se faisait attendre... Ayant parfois l'impression de me retrouver dans un roman de Jane Austen où les jeunes filles se lamentent de leurs histoires de coeur. Mais je le redis, ce fut réellement un choix judicieux de l'auteur pour plus de justesse et de finesse. Les personnages sont d'autant pus convaincants, l'intrigue ne nous bouscule pas, elle glisse tranquillement vers des rebondissements, bien que prévisibles, qui feront quand même leur petit effet. Je n'ai pas eu l'impression de lire, mais de me laisser emporter par le récit. ce fut délicieux.

En effet, dés le début nous nous doutons bien qu'il se trame derrière ces premières futilités de mariages arrangés des choses plus sombres, des choses évoquées en quatrième de couverture. Des choses qui prennent du temps à arriver et que nous quittons avec l'envie que cela dure encore. Ainsi, si je me languissais au début, je me suis finalement délecté de cette lenteur de cette finesse, n'en appréciant que davantage l'évolution de notre héroïne, qui, au fil des pages va s'endurcir.

Que dire de l'intrigue... Impossible de vous résumer cette riche histoire où s'en mêlent 3: une enquête d'espionnage, une intrigue sur des meurtres atroces qui touchent les êtres de la nuit, et une romance bien compliquée.

De plus, L Histoire avec un grand H fait partie intégrante du roman, car nous suivons une intrigue concernant les manigances des aristocrates français au Temps de l'édit de Nantes et d'Henry IV. Au moment des luttes religieuses entre Protestants et Catholiques.
Nous suivons des histoires de mariages arrangés pour ne pas déroger aux règles de transmission de titres et de patrimoine. Rose est ainsi pour la troisième et dernière fois, du fait de son caractère indépendant et de son âge avancé, obligée par ses parents de consentir à de nouvelles fiançailles. Chose qu'elle refuse et qu'elle se fera un plaisir de déjouer.
Enfin, sa rencontre avec le conte de Janlys, charismatique, beau, riche et redouté, va la plonger dans un monde nocturne peuplé de démons dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Entre ces deux personnages une subtile histoire sentimentale se tisse tout en douceur et pourtant apportant son lot de frustrations, de tourments et de colère, pour les personnages, comme pour nous lecteurs !

Vous le comprendrez rien n'est simple, rien ne paraît factice, tout semble savamment mesuré, étudié, présenté, pour nous offrir un roman riche qui m'a complètement captivé. le mythe du vampire ou des êtres surnaturels n'a rien à voir avec des stéréotypes ou des images édulcorées que l'on peut trouver à foison dans la littérature fantasy, jeunesse ou bit-lit actuelle. D'ailleurs le mot vampire n'est jamais évoqué. Non, ce mythe est merveilleusement bien présenté et s'introduit au fil du récit avec beaucoup de retenue. Tout est secret, tabou, et heureusement que Rose insiste et fait preuve de curiosité. En même temps qu'elle nous découvrons cet univers.

Quand aux personnages, Céline Landressie excelle là encore à manier les relations complexes entre les personnages et les tourments de l'esprit...
Rose est une héroïne attachante, humaine, qui évolue, sans rentrer dans une jolie case toute faite. Se sachant faible, elle veut sans cesse garder la tête haute, elle séduira à coup sûr tous les lecteurs. le conte Artus si séduisant, charmant, et énigmatique n'est pas pour autant le merveilleux mâle romantique. Torturé, secret, il sera tellement énervant par son mutisme !!! Ne vous attendez pas à une romance bien calibrée, je pense que l'auteur va faire languir ses personnages et les tourmenter encore un petit moment pour nous tourmenter dans les tomes suivants, c'est certain ! Mais c'est tellement bon !
Les personnages secondaires sont eux aussi attachants, et apportent un peu de légèreté dans ce sombre décor, Adelphe, Charlotte, Jacques...


Un titre qui m'a rappelé quelques-uns de mes romans cultes, et pourtant sans en avoir rien de commun, juste pour l'atmosphère et l'intelligence. J'y ai trouvé un peu des "Rois Maudits" par ci, de "La Reine Margot" par là, un peu de "Kushiel", de "Dracula"... un mélange de tas de romans aussi différents que captivants, chacun dans leur genre.
Au final, un véritable coup de coeur pour un très bon roman historique et Bit-lit.


Un grand Merci à Céline Landressie pour tout cela. Je me suis régalée. Alors si vous hésitez encore, lancez-vous, et tenez bon, ne soyez pas impatient, c'est un roman qui ne se lit pas mais qui se découvre avec lenteur et subtilité tout comme la plume de son auteur.


Lien : http://leslivresdalily.blogs..
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Mon avis : le coup de coeur !! La découverte aux allures de coup de foudre. 5/5 !! 10/5 même !6 coup de coeur 5 sur 5

Oh. My. God. !! Comme j'ai aimé, totalement, et profondément, et de tout mon coeur ce roman !

Mesdames et messieurs, il est temps pour moi de vous chroniquer mon tout premier coup de coeur de 2013 !

Quand je pense que fin 2012, je ne connaissais ni l'auteure, ni le livre, ni même la maison d'édition ! Et aujourd'hui, c'est déjà le livre que j'aurais aimé faire durer éternellement tellement il m'a chavirée et transportée.

J'ai peur, tellement peur que mes mots ne soient pas à la hauteur pour vous transmettre toutes les merveilles que cet ouvrage m'a fait ressentir !

Alors tout d'abord, on va dire merci. Merci à Céline pour m'avoir proposé de découvrir ce livre qui fut une SI belle surprise ! (et merci à Péléane de nous avoir mises en contact :D) et surtout merci à elle pour avoir écrit un tel bijou !

Un livre qui m'a emportée de la deuxième page jusqu'au tout dernier mot, 482 pages durant, sans un essoufflement, sans un ralentissement, sans aucune impression de lassitude. J'ai été littéralement charmée. Je ne lui trouve aucun défaut. Et pourtant, j'ai noté quelques coquilles, mais si peu nombreuses, et totalement oubliées dans le tourbillon de bonheur que tout le reste a déversé dans mon coeur. (Je sais, on va encore dire que j'en fais trop, m'étonnerait qu'à moitié que je me prenne un TumblR dans la tronche à la fin de cette chronique lol). Je vous préviens d'avance, parce que je me connais, quand j'ai aimé un livre à ce point, il m'est impossible de structurer mes idées dans une chronique bien ordonnée, j'ai tellement envie de vous parler de tout en même temps, que ça se termine en un bordel innommable. Mais mouarf, si ça vous donne envie de lire le livre, c'est le principal :P

Non mais attendez, elle a dit "de la deuxième page" ? Qu'est-ce donc que cette curiosité ? Eh oui. Parce que la première, toute première page du roman, il m'a fallu la relire trois fois. le style est tellement tellement différent de tout ce qu'on lit aujourd'hui. Moi qui ne lis jamais de classiques, jamais de romans historiques, j'avoue, sur le coup, l'écriture m'a un petit peu déstabilisée. Mais UNE page. Une seule page m'a été nécessaire pour plonger dans le style de Céline. Que dire de son style ? Une grande délicatesse, une finesse, une belle sensibilité, une fluidité étonnante pour un récit qui possède une telle densité. J'ai été sous le charme, du début à la fin, vraiment. Céline utilise un vocabulaire et une écriture qui nous plonge directement au XVIème siècle, avec un français en cours à cette époque lointaine, et qui a du lui demander énormément de travail. En quelques lignes, nous voilà engoncée dans une robe aussi chatoyante et luxueuse, qu'encombrante et peu pratique, entourée de gentilshommes et de nobliaux, dans une "haute société" dont on ne possède ni les codes, ni l'aisance, mais qui se révèle aussi passionnante que terrifiante.

En plus d'une écriture absolument divine donc, tout m'a plu dans cette histoire ! D'abord j'ai été assez surprise moi-même de prendre autant de plaisir dans la première moitié du roman, alors même que l'action n'était pas forcément très présente. Et c'est là tout le talent de Céline, de nous subjuguer aussi bien dans une scène délicate où un comte fait la cour à sa belle, tout en pudeur et en romantisme, que dans une scène troublante de baiser fougueux, que dans une scène de combat, fractures ouvertes et viscères sanguinolentes à l'appui, sanglante et totalement réaliste. (ou en tout cas, très facile à visualiser lol)

J'ai aimé les vampires de Céline. Un peu l'impression de reprendre la légende à zéro, et ça m'a beaucoup plu. Ben oui, dans les livres jeunesse d'aujourd'hui, tout est trop simple. L'héroïne rencontre un mec un peu pâle et beau comme un dieu, qu'a l'air de faire des trucs un peu spaces, paf, une petite recherche sur le net, et zou, elle comprend tout et dévoile le pot aux roses ! Mais pas chez Céline, non non non ! Ben d'abord, on est au XVIème siècle hein, ça limite un tout petit peu les choses quant aux connaissances de chacun, et aux facilités d'accès à l'information, mdr !

Du coup, nos petites damoiselles en corset, elles n'y connaissent rien, n'en ont jamais entendu parler, ont du mal à y croire et à accepter, ET à comprendre de quoi il s'agit. Et je trouve que tout ce cheminement dans leur tête est très important, et nous aide encore plus à nous mettre à leur place, à nous approprier les personnages. Si Céline a pris quelques libertés sur le mythe, elles sont très légères, et plutôt sympa, et j'aime ça ! Mais surtout, ses vampires sont des vrais ! Pas des jeunes ados qui passent le bac pour la Millième fois, et qui sont trop choupinous à la lumière du soleil ! On se rapproche déjà plus des vampires de Entretien avec un vampire par exemple. Galants, bien élevés, totalement conscients de leur pouvoir et de leur charme, et sauvages et bestiaux quand il leur est nécessaire de l'être.
Ca c'est totalement mon genre de vampires. D'ailleurs, je sous tombée totalement sous le charme d'Artus, comte de Janlys dès que je l'ai rencontré dans ma lecture, et n'en ai pas démordu. Ce noble gentleman a ravi mon coeur et ne me l'a pas rendu !! Je l'aime d'amour ! Il est charismatique, il est beau, intelligent, romantique et cultivé, il est bourré de qualités, et aussi de défauts. Il est... il est... Graou !! Miam !

A ses côtés, son jeune frère, Adelphe, est également un très séduisant spécimen, mais je ne sais pas... Définitivement, je lui ai préféré son aîné. Adelphe est limite TROP gentil, trop lisse. On dirait qu'il cache quelque chose.
Et si vous saviez comme j'ai hâte de découvrir la suite pour découvrir si mon coeur m'a trompée ou pas ! :)



Bon, enfin bref, je ne suis plus où j'en suis dans ma totale absence de structure chroniquesque, mais je vais vous résumer la chose en quelques phrases, pour les plus flemmards ;)

Je conseille ce livre à tous. Amateurs de classiques, amateurs de bit-lit qui ont envie d'une histoire et d'un style d'écriture enfin plus fin et plus mature, quelque chose qui ne peut pas se lire en regardant la tv, pas simplet, qui vous fait travailler les neurones (je ne dis pas que c'est compliqué à comprendre, je dis que c'est un style qui mérite de lui accorder toute votre concentration), amateurs de romances historiques, de romances paranormales, TOUS ! Vous y trouverez tous votre compte.
Personnellement, je ne suis accro à la lecture QUE pour découvrir des petits bijoux pareils. Un livre qui te suit partout, même quand il n'est pas physiquement avec toi, tellement il te retourne la tête, et s'accapare ton coeur. le livre dont tu vas parler tout le temps, et partout autour de toi tellement tu l'aimes fort.

J'ai tellement tellement aimé ce livre, je n'arrive même pas à vous expliquer à quel point ! Lisez-le ! Découvrez-le ! Adoptez-le et aimez-le comme je l'ai aimé. Il ne vous faudra pas plus de quelques lignes pour comprendre enfin tout le charabia de cette chronique !

Je vous PROMETS que vous allez l'adorer ! :)

J'ai lu ce livre en LC avec Péléane (voici son avis) et Lydie (voici son avis) et deux autres lectrices sont venues se joindre à notre LC en cours de route, il s'agit de Melusine (avis à venir) et de Ambre, qui ne chronique pas mais qui l'a également ADORE ! Je dois avouer que tout au long de notre lecture, nous étions tellement dedans qu'on a beaucoup partagé autour de cette histoire, ça a vraiment été ma meilleure lecture commune d'entre toutes ! Et nous sommes toutes les 5 unanimes, ce livre est une vraie BOMBE ! Enfin un livre fantastique à tendance vampirique pour les adultes, et les amoureux du beau langage et des histoires construites, qui raconte pour de vrai, avec densité et intensité, qui nous fait ressentir les choses, toutes les choses, un vrai livre qui ne soit pas simplet.
J'ai aimé ce livre de toute mon âme :)



Cali
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Premières pages, nous découvrons Rose, enfin Eileen, une jeune femme plus si jeune d'ailleurs dans le contexte de l'époque. Rose a 28 ans, presque une vieille fille. Ses parents se désolent de la marier un jour. Non seulement Rose est trop vieille, mais elle a, de plus, un caractère bien trempé, ce qui n'est pas une qualité en ces temps anciens. Et c'est son caractère et son franc parler qui font que les rares prétendants sont partis en courant. Pourtant sa famille est de vieille noblesse anglaise, mais exilée suite à la traîtrise du frère du père de Rose (son tonton donc). le comte de Greer, n'est plus comte que de nom, ses terres ayant été spoliées par son frère. Rose a un esprit libre, elle a des idées bien arrêtées et en particulier celle de ne pas se marier. Surtout pas lorsqu'on lui impose un mari. Et c'est pourtant bien de cela dont il s'agit lorsque son père l'emmène à Paris, à un bal, pour y rencontrer un énième prétendant. C'est là qu'elle fera connaissance du comte Artus de Janlys. Son destin sera scellé à partir de ce moment.


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Un roman à l'ambiance baroque qui plonge le lecteur en plein XVIème siècle, époque tourmentée dans laquelle les guerres de religion font rage. Les dialogues et les descriptions retranscrivent parfaitement cette atmosphère sans pour autant alourdir la lecture, ce qui est loin d'être aisé lorsqu'on utilise un vocabulaire et des tournures de phrases d'un autre siècle. Si l'action est très peu présente et les rebondissements souvent prévisibles, je ne me suis pourtant pas ennuyée : je me suis tout simplement laissée emporter par le charme de l'époque et par le mystère qui entoure certains personnages. le côté fantastique du roman apparaît assez tardivement et m'a tout de même laissé un peu sur ma faim, mais je suis certaine que la suite saura répondre à mes attentes sur ce point :)

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