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Critique de Bubu-le-bourguignon


Toute région a une histoire et toute grande histoire dépend d'une région.

Au temps de la seconde guerre mondiale, la France a été divisé en 2. Celle qui accepta la défaite et celle qui ne l'accepta pas.

Une multitude de poche de résistance se créa un peu partout en France.
Dans chaque région, des anecdotes, des histoires se sont formées. Aujourd'hui, des hommes et des femmes recueillent ces informations auprès des intervenants de l'époque afin de créer une histoire, LEUR histoire.
L'un d'eux, Jean Philippe Landru a récolté les témoignages de ceux qui sont entrés en résistance dans la Chartreuse.
N'étant pas de la région, j'ai eu du mal à situer géographiquement les lieux. Et c'est normal. Ce qui m'intéressait le plus, c'est l'histoire de ces hommes et de ces femmes qui ont vécu pendant la période noire du XXeme siecle. Comment la résistance s'est mise en place, comment elle a survécu, comment elle s'est organisée.
La résistance en plaine, n'est pas la même qu'en montagne.
Habitant près de la zone de Démarcation (zone du fleuve Allier), j'ai lu divers ouvrages sur la résistance locale. Mais quel vision avais je sur les autres zones de résistance ? Aucune. le vercors ?! Oui comme tout le monde et c'est dans les livres d'histoire.
Les livres parlent aussi des résistants normands et de leurs actions lors du débarquement en juin 44.
Le livre de JP Landru était donc l'opportunité de connaître une autre histoire, une autre résistance.
L'écriture de JP Landru est assez linéaire. L'ouvrage se lit bien. Les chapitres ordonnés et clairs.
Un personnage récurrent revient d'un chapitre à l'autre : de Colombe, l'un des nombreux responsables de la résistance du secteur Chartreuse. J'aurais aimé le rencontré et bavardé avec lui.

Pour moi, ce livre devrait être un complément scolaire. Les enfants scolarisés sur l'Isère doivent savoir ce qui s'est passé à proximité de chez eux. Les témoignages vivants sont de plus en plus rare et ce livre apporte les informations de base : la résistance, la milice, Jeunesse et Montagne, les juifs hébergés et cachés par les locaux......
Il faut aussi que la jeune génération sache que la liberté a un prix et que c'est à eux de la conserver.

Et on apprend qu'un certain Abbé Grouès a été vicaire sur Grenoble. Un nom qui ne dis rien à certain mais qui a laissé et laisse encore, une empreinte dans notre pays.

A lire pour ceux qui s'intéressent à cette période ou pour ceux qui veulent connaître un chapitre de leur histoire locale.
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