Une utopie, c’est fragile. Plus on s’en approche, plus il faut être prudent.
Vous êtes le bras de l’Ordre, dans lequel coule le sang et la vertu de votre patrie ! Si ce n’est la vie sacrée sous la protection du Roi et de L’incréé, alors ce sera la mort !
La barbarie du monde s’arrête aux portes de ceux qui la répandent.
"Ta famille est toujours en forme, je vois.
- On a une certaine propension au drame."
Leurs mines terreuses s’éclairaient du blanc de leurs yeux et de leurs dents. La chemise ouverte sur des torses striés de gouttes de sueur, ils exhibaient fièrement le symbole de la Machine tatoué sur leur poitrine : un écrou, la plus petite pièce sans laquelle le plus compliqué des mécanismes ne peut fonctionner.
J’annule et refuse le titre offert par un homme qui a gouverné notre peuple grâce à des privilèges injustes et passéistes ! Héritier d’une lignée de destructeurs et de pilleurs qui ont décimé un continent entier ! Et qui jusqu’ici ont vampirisé leur propre pays en laissant le peuple mourir de faim pour servir une élite inutile !
C’était un jeu fou de courses, de gages et d’alliances. De trahisons, de petites rancunes et grandes victoires.
La barbarie du monde s'arrête aux portes de ceux qui la répandent.
[...], il n'avait jamais aimé la corrida.
Il aimait la présence de ces animaux dignes et élégants, mais il détestait les blesser.
Le taureau avait beau être le plus fort, le plus courageux, les dés étaient pipés dès son entrée dans l'arène. Les picadores étaient là pour le meurtrir si le combat durait trop longtemps ; le torero n'avait comme seul mérite d'être un homme. L'animal avait beau se débattre pour survivre, l'arène n'avait pas d'issue. Au bout du combat, c'était ses oreilles et sa queue qui étaient brandies au public en liesse ! Le torero gagnait toujours. Le salaud. Forces inégales. Injustice. Et on faisait semblant d'honorer la bête après sa mort, d'en parler comme d'un héros. Ce n'était qu'une victime d'un jeu qui la dépassait et pour lequel elle était destinée route sa vie.
Mais moi, j'ai besoin de toi. J'ai besoin de tes yeux pour voir le monde, de tes réflexions pour le repenser, de ta rage pour le changer.