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Merci aux éditions Octobre et à Babelio, dans le cadre de l'opération Mass Critique, de m'avoir offert l'occasion de lire ce réjouissant ouvrage.

Ce premier volume du Donjon de Naheulbeuk nous narre les origines du groupe d'aventurier aujourd'hui célèbre. Comment ces joyeux drilles se sont rencontrés pour former une équipe aux méthodes peu orthodoxes, à la morale douteuse mais à l'efficacité indiscutable, ou presque. Réuni autour d'un même objectif, retrouver une mystérieuse statuette pour un non moins mystérieux commanditaire, nos héros vont devoir se confronter au Donjon de Naheulbeuk. Recelant de nombreux trésors et objets aux pouvoirs insoupçonnés, cet antre légendaire attire de nombreux et cupides aventuriers. Peu reviennent vivants de ce périple, victimes des nombreux pièges et monstres du donjon. Les personnages ne sont pas franchement originaux, et pour cause, l'auteur a volontairement réuni les principaux stéréotypes d'une table de jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique. Barbare, elfe archer, nain guerrier, rôdeur, mago, ogre et voleur viennent éprouver les dangers d'un donjon, également poncif du genre. D'abord conté à un publique de rôlistes dans des conventions dédié à ce loisir, le Donjon de Naheulbeuk est enregistré en 2001 au format mp3 pour être proposé en ligne. le succès permettra l'adaptation en bande dessinée puis roman. Si les mésaventures du petit groupe provoqueront le rire du profane, c'est bien l'adepte de Donjons & Dragons ou encore Warhammer qui en percevra tout le sel. La conduite des personnages peut évidemment être imputée à leurs traits de caractère, exacerbés par l'auteur, mais c'est bien une feuille de personnage et l'opportunisme du joueur qui définit leur comportement. le joueur devient personnage, ou peut-être l'inverse. Comment ne pas s'esbaudir devant des situations, ô combien caricaturales, mais que nombre d'entre nous ont vécues à une table, des dés à la main. Bien sûr les esprits chagrins regretteront quelques maladresses de plume, ou encore le côté récurrent de certaines situations. Cet ouvrage reste cependant éminemment recommandable, a fortiori, aux nostalgiques de méd-fan et de grosbillisme à l'ancienne.
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Très très bonne surprise que ce roman qui reprend les règles des jeux de rôles et jeux vidéo pour raconter une histoire simple et efficace. C'est léger, drôle et bourré de références qui raviront les fans de fantasy et d'imaginaire.
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Même s'il est sorti en avant-dernier, "A l'aventure, compagnons" constitue le premier tome de l'adaptation en roman des deux premières saisons du feuilleton audio bien connu des rôlistes.
A la lecture, on ressent très nettement la coupure entre les deux parties: la première étant consacrée au fameux donjon de Naheulbeuk, la seconde tenant davantage du road-trip catastrophe bucolique.

Il y a longtemps, j'avais lu "La couette de l'oubli" et les deux tomes qui avaient suivi à leur sortie, avant de décider d'attendre le début et la fin de l'aventure pour tout relire d'une traite. Le moment est donc venu, et même s'il ne me reste plus masse de souvenirs, force est d'avouer qu' "A l'aventure, compagnons" est moins drôle. Certes, on sourit bien à deux-trois moments, mais il n'y a eu aucun fou rire, c'est moins porte-nawak, moins absurde. Pour un peu, on se croirait presque dans de la fantasy classique, avec une belle bande de bras cassés en guise de héros, certes, mais c'est tout.

Attention, ça ne signifie pas que le roman est mauvais, loin de là. On suit sans déplaisir les (més)aventures du petit groupe, d'autant que l'on ressent en permanence le soin apporté par John Lang à la création de son univers. C'est fouillé, bourré de détails et de petites références pas forcément indispensables à l'intrigue mais rendant la Terre de Fangh très vivante, très crédible. De là à dire que Naheulbeuk n'a pas à rougir face à la Styrie d'Abercrombie, il n'y a qu'un pas que je franchirai allègrement: light fantasy ne veut pas dire bâclé ni sans profondeur, et l'on en a ici la preuve. Le "glossaire" placé en fin de tome apporte son lot d'anecdotes intéressantes revenant sur des termes/objets/lieux/sorts/etc figurant dans l'aventure sans alourdir inutilement celle-ci. De quoi pardonner aisément des descriptions parfois un peu longuettes, d'autant que même si l'humour ne fait pas mouche, la plume de l'auteur reste toujours agréable.

Cependant, reste que ce premier tome n'est pas vraiment transcendant, au final. Nos aventuriers pas dégourdis jouissent d'une chance insolente et pas toujours justifiée par le "Ta gueule, c'est magique!" parfois à l'oeuvre, le récit n'est pas exempt de longueurs, manque clairement de spectaculaire (un défaut qui disparaît dans les volumes suivants, si ça peut vous rassurer), bref, si l'influence jeu de rôles est clairement perceptible, tout ça reste un peu léger sur le fond.
Enfin. La fin du livre ne marque absolument pas celle de l'histoire, et nos baltringues préférés se voient contraints de reprendre aussitôt la route: vous l'aurez compris, si le tome ne se suffit absolument pas à lui-même, la suite promet d'être plus mouvementée.

"A l'aventure, compagnons" est donc un "premier" volume honnête, manquant certes un peu de folie, mais constituant une très bonne introduction.
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Même si je ne suis pas très portée sur l'heroic fantasy et autres littératures de l'imaginaire, j'étais curieuse de me plonger dans ce "Donjon de Naheulbeuk" dont les aventures en saga mp3 ont été une des références cultes de mon adolescence.
J'ai pris plaisir à retrouver les aventuriers toujours aussi peu doués dans leur parcours, qui suit fidèlement celui des épisodes audio, si ma mémoire est bonne. le livre permet une vision plus claire et plus complète de l'aventure, car ici on ne risque pas de confondre les voix des personnages. le style est fluide et le rythme suffisamment soutenu pour que l'on ne s'ennuie pas au fil des près de 500 pages de l'ouvrage.
Cependant, si ce roman constitue une agréable plongée dans nos souvenirs pour les fans de la saga, il me semble que certaines scènes clés manquent un peu de relief par rapport à la version audio (celle du grand Pot au Feu notamment). Par ailleurs, si l'humour et les références sont bien présents, ne vous attendez pas à retrouver toutes les répliques cultes, car certaines ont été supprimées, sans doute pour ne pas alourdir l'ensemble.
Bref, un agréable moment de lecture mais qui ne doit pas dispenser d'une écoute de la géniale saga de Pen of Chaos !
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Quelques mots sur ce quatrième tome que je viens de terminer… Enfin quatrième à être sorti… Dans la chronologie de l'histoire, il vient au tout début puisqu'il s'agit de l'adaptation les deux premières saisons audio. Retour aux origines et à la rencontre entre les bras cassés bien connus (si vous n'en avez jamais entendu parler, cherchez sur le Net, faites le tour de la table à cloche-pied avec un doigt dans l'oreille ou répondez à cette question : où étiez-vous ces quinze dernières années ?).
J'en attendais donc beaucoup.
J'ai donc (bis) été déçu beaucoup (bis aussi).
J'avais adoré la version audio, les trois premiers romans m'avaient fait marrer, et là, je ne sais pas, je suis resté de marbre. J'ai eu l'impression que le bouquin avait été sorti à la va-vite à cause de certaines maladresses, par exemple des répétitions qui n'auraient jamais dû passer la correction. Dans la structure même du récit, pas mal de chapitres centrés sur les pensées de tel ou tel personnage sonnent creux ou hors-sujet. Peut-être qu'au bout du quatrième opus à fonctionner sur les mêmes mécanismes, l'absence de renouvellement narratif commence à se faire sentir. On savait déjà par Yoda que la peur mène au côté obscur après divers détours par la colère, la haine, la souffrance et la coulrophobie, on en dira autant des schémas répétitifs qui conduisent à l'essoufflement. Sans compter que je connaissais par coeur le contenu du bouquin avant de le commencer – combien de fois ai-je pu écouter Naheulbeuk ?…
A voir ce que donnera la lecture du tome 5… J'espère que cet opus dispensable n'était qu'un coup de mou passager.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Humour à la française !

Le Donjon de Naheulbeuk est un roman français, et oui messieurs-dames ! Un roman de fantasy avec énormément d'humour où nous suivons un jeune groupe d'aventuriers engagé par un sorcier Gontran Théogal. Il engage ces aventuriers afin qu'ils aillent chercher une statuette dans le donjon de Naheulbeuk. Ce groupe est alors composé d'un Rodeur (chef du groupe), une Elfe, une Magicienne accompagné d'un Ogre, un Nain, un Barbare et un Voleur.
Notre petite troupe se retrouve donc devant le donjon et doit mener à bien leur quête afin de connaitre gloire et richesse.

L'univers que John Lang nous fait découvrir est typique d'un Donjon & Dragons ou encore d'un MMORPG ( jeu multijoueur avec différentes classes et des quêtes).

De plus son style m'a beaucoup fait penser à celui de Terry Pratchett, de part l'humour décalé et les messages qu'il fait passer à travers son texte.

Un excellent premier tome qui me donne énormément envie de me jeter sur la suite des péripéties de notre groupe.

N'hésitez pas à lire cette saga !!
Bonne lecture à vous.
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Lu au lycée, au moment de la sortie sur grand écran du "Seigneur des anneaux", il y restera éternellement lié pour moi. Peu au fait des jeux de rôles et autres références, j'ai du passer à côté de (très) nombreuses blagues pour initiés. Pourtant je me souviens d'avoir beaucoup ri à la lecture des zaventures de cette bande de bras cassés caricaturaux. Je n'irai pas vérifier si ça a vieilli, de peur que ce soit moi qui ai vieilli !
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Le donjon de Naheulbeuk, est une série transmédia de fantasy humoristique française. Elle a débord débuter par la saga audio, puis c'est décliné en BD, JDR, musique, et bien sur une version littéraire, qui est la seul complète à ce jour.
Ce premier livre, retrace la saison 1 et 2 de la série, avec promesse de scene inédite, et notamment comment les aventurier ont été embaucher par le mystérieux commanditaire.
Malheureusement, même si je reconnais que la qualité d'écriture est présente, après avoir écouter au moins 5 fois la saga audio, eh bien il nous reste plus beaucoup de surprise. J'ai notamment trouver la partie du recrutement de nos aventurier préféré trop courte, environ 50 page. de plus le bouquin fait un peu près 500 page, donc au final je me suis ennuyé sur 450 page, ce qui est un peu long.
Je pense que ce livre est bien pour ceux qui ne connaissait pas la série audio, et pour ceux qui connaissait déjà, lire directement la couette de l'oublie, que personnellement j'ai préféré.
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Une bande de bras cassés qui ne se supportent pas entre eux sont chargés de récupérer une statuette dans le Donjon de Naheulbeuk. Débutants en aventure, ils ne vont jamais réagir comme il le faudrait.

J'imagine que pour pleinement apprécier ce bouquin, il faut être un fervent consommateur de jeux de rôle, ce que je ne suis pas. Cependant, ce livre est assez bien construit pour ne pas être largué avec des termes ou des principes propres aux JDR qui nous sont ici expliqué et la plupart du temps avec une raison d'être faisant écho à notre propre société basées sur le profit et la taxe. Il suffit en fait d'en avoir entendu parler (des JDR !) pour plonger dans cette aventure délirante.

Certes, j'ai eu un peu de mal à entrer dans la partie sur les 80 premières pages (à croire qu'il y a « une malédiction sur des 80 premières pages ») mais une fois lancé, ça se dévore tranquillement au fil des rebondissements incessants, des surprises, de l'humour et de la cocasserie des différents personnages. Au final, on aime cette bande de foutraques incompétents et ignorants tout de la véritable aventure et des règles même du jeu de rôle.

En fait, ce livre est comme un guide, un tutoriel, l'antithèse du JDR, l'exemple parfait de ce qu'il ne faut pas faire dans ce genre de jeu et c'est très bien écrit, simple, et original à certains moments où même le lecteur est surpris par la façon de faire les choses. du coup, on en apprend tout autant sur cet univers si particulier.
Bon, pour ceux qui auraient découvert ce donjon par les émissions radios, il risque de ne pas il y avoir beaucoup de surprises, à part des personnages et des situations plus étoffés. D'où mon plaisir coupable d'avoir découvert cette oeuvre (dont j'avais tant entendu parlée) par le biais de ce roman.

Vivement la suite ! Oups ! j'ai spoilé, là !
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Ce dernier tome des aventures menées par le groupe de héros de la caricature fantasy se déroule en réalité au commencement de la quête. Pour ceux qui ont écouté les récits ou lu les premiers tomes de la bande dessinée, ce roman décrit tout simplement les débuts de cette gigantesque aventure.
Bien sûr, il n'y a pas beaucoup de surprises pour les habitués mais il faut reconnaître que cette première partie manquait un peu dans la collection des romans du donjon de Naheulbeuk.
L'histoire se déroule dans un univers fantasy très caricatural du Seigneur des Anneaux et des jeux de rôles comme Donjons et Dragons, Warhammer… Un groupe d'aventuriers vient de se former et part à l'aventure en pénétrant dans un donjon pour récupérer une statuette. Quoi de plus simple et de plus commun dans un monde fait justement d'aventures et d'héroïsme.
Le récit se lit facilement mais il faut reconnaître que ça se traîne un peu, certainement parce que la bande dessinée a été déjà lue plusieurs fois auparavant et que l'histoire est plutôt bien connue. Mais l'humour est là, bien présent, donc pour les lecteurs voulant se détendre en se faisant un peu de fantasy bien comme il faut, ce roman de Naheulbeuk est celui qu'il vous faut pour commencer la quête.
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