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EAN : 9791036000690
144 pages
L’Atalante (20/05/2021)
3.81/5   16 notes
Résumé :
" ... et hop ! coincée. Pas mal, non ? Avoue que tu ne t'y attendais pas, à celle-là ! Tu coupes les ponts, tu pars au bout du monde, tu restes dix ans sans donner la moindre nouvelle ; quand je tente de reprendre contact, paf ! tu me flanques hors de ta maison et de ta vie, sans l'ombre d'une hésitation... et te voilà malgré tout obligée de me lire. On sous-estime toujours sa vieille mère. " Le livre est construit sous la forme de lettres d'une mère à sa fille.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Clark est un roman qui nous arrive dans son plus bel ABI, même sans la cape. Oui, ce roman est Atypique, Barré et Inclassable.

Par la forme, par le ton, par le concept, par l'écriture, rien ne vous prépare à la jubilation de lire ce court texte. 160 pages bourrées de créativité et d'émotions, qui en valent bien le double.

Anouk Langaney nous propose la lettre d'une mère à sa fille. Elle s'y explique, elle argumente, tente d'imposer sa vision des choses. Parce qu'elle n'a plus rien à perdre. Sa fille aînée est partie loin de cette mère très spéciale. le lecteur va entrer dans une intimité familiale qu'il n'imagine absolument pas.

L'autrice n'a pas (encore) la renommée qu'elle mérite, jusqu'à maintenant publiée par un petit éditeur corse, Albiana. Deux romans noirs très différents et une dystopie de SF pour la jeunesse qui avaient déjà mis en lumière son talent unique (et son coté barré). Aucun de ses livres ne se ressemble, tous liés par une véritable singularité.

Qu'on soit clair, Clark n'est absolument pas un roman de SF, ni un livre pour un public circonscrit. Au contraire ! Ce texte noir, original, a de quoi parler à nombre de lecteurs. Ceux qui aiment les écritures marquées, ceux touchés par les relations familiales complexes ou encore les enjeux de notre société en danger.

Les armes de l'écrivaine ? L'humour noir, un ton décalé, une vision sombre de l'avenir, un brin de paranoïa. Et une appétence claire pour tout ce qui concerne l'éducation (elle est enseignante dans son autre vie).

C'est donc, par le biais de cette lettre, le portrait d'une maman qui se veut exemplaire. du moins avec son fils, nommé « judicieusement » Clark, qu'elle a décidé de façonner selon l'image qu'elle se fait d'un sauveur de l'humanité. Et tant pis si ses deux autres filles n'ont pas fait l'affaire avant lui.

C'est l'histoire d'une mère qui a décidé de pousser à l'extrême ses principes d'éducation, pour que son enfant devienne le modèle parfait de sa vision d'un libérateur. Qui est pour le moins particulière…

Une tragi-comédie qui va loin, très loin dans l'initiation du jeune homme. Apprentissage rime avec dressage, avec des méthodes de pédagogie de bazar, et une initiation qui frôle l'aliénation.

Mais rien n'est tout blanc ou noir dans ce monde repensé par cette mère un « brin » obsessionnelle ; nuances de gris. Elle a des tendances psychopathiques, mais son constat de l'état du monde sonne juste. L'état des lieux est plutôt bon, les méthodes très discutables. Quand la monstruosité de nos sociétés actuelles pousse à créer un monstre pour les délivrer. Quand la volonté de sauver s'entrechoque au narcissisme.

Une observation cruelle, que l'autrice va prendre un malin plaisir à étirer jusqu'à la caricature. Pour mieux amuser tout en faisant passer certains messages. En glaçant le sang aussi. Et se poser des questions sur le pouvoir d'une maman sur sa progéniture. Il y a clairement plusieurs degrés de lecture dans ce roman.

L'influence de la culture pop, des BD de super-héros servent de terrain de jeu. Et la plume fait le reste, du genre à magnifier chaque passage. Chaque mot, chaque phrase sont réfléchis. Pas de superflu, mais une vraie personnalité d'écriture. Pour le bonheur du lecteur qui se voit offrir une bonne dose d'éclate. Et d'émotions aussi, parce que le sort de ces enfants, face à cette mère à l'empathie déformée, touche vraiment.

Clark est un divertissement étonnant, doublé d'une vision acerbe du monde, couplé à un fantasme d'éducation flippant. Sauver le monde par procuration n'est pas une mission aisée, Anouk Langaney en a une approche singulière.
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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Le personnage du super-héros est étroitement associé à l'image, raison pour laquelle on le retrouve au sein des comics, mais également des films et des séries qui prennent de plus en plus d'importance. Sa présence dans les romans est beaucoup plus anecdotique et l'on compte une poignée d'ouvrages qui, bien souvent, mettent à mal la mythologie de tels individus, ceci dans une mise en scène quelque peu décalée à l'instar de Héros Secondaires (Agullo 2017) de S. G. Browne ou Supernormal (Aux Forges de Vulcain 2017) de Robert Meyer. Filiale de la maison d'éditions de l'Atalante orientée vers l'anticipation et la science-fiction, il était normal qu'une collection comme Fusion s'empare du sujet dans le cadre d'un roman noir et publie donc Clark d'Anouk Langaney qui dépeint, sous forme épistolaire, la naissance ou plutôt la création d'un super-héros au prénom prédestiné.

"Mais à quoi tu joues avec Clark ?". C'est à cette question, que sa fille lui a posé à l'âge de 15 ans, qu'Olympe-Louise va répondre dans une longue lettre destinée à renouer des liens avec celle qu'elle n'a plus revu depuis 10 ans. Consciente du monde qu'elle va laisser à ses enfants, Olympe-Louise va enfin dévoiler le projet qu'elle a concrétisé avec son fils Clark, ceci depuis sa conception jusqu'à l'âge adulte. Une vérité qui pourrait prêter à sourire tant le projet paraît farfelu mais qui glace le sang à la découverte d'un "essai raté" et à la prise de conscience de cette folie qui anime une mère prête à tout sacrifier pour la sauvegarde d'un monde voué à la destruction. Une lettre dévoilant l'amour immodéré qu'éprouve cette femme à l'égard de son fils, avec ses certitudes, ses joies, ses colères et ses déceptions mais qui révélera également la finalité de l'oeuvre de toute une vie dont on ne peut plus se défaire. Clark incarne ainsi une logique implacable qui confine à la démence.

On saluera tout d'abord la superbe illustration, dans le plus pur style des comics strip des années 40-50, ornant la couverture et résumant à elle seule l'ensemble d'un texte fourmillant de références à la pop culture en lien avec l'univers des super-héros. Clark se présente donc sous l'aspect d'une longue lettre de 160 pages, qu'une mère adresse à sa fille pour décrire tout le processus de réflexion qui l'a conduite à façonner (le terme n'est pas galvaudé) son fils pour en faire un super-héros. Il s'agit là d'un procédé narratif qui peut se révéler assez délicat avec, bien souvent, un texte dont le profil correspond davantage à l'auteur qu'à la personnalité du personnage. Autant vous dire qu'il n'en est rien avec Anouk Langaney qui s'efface derrière l'épaisseur du portrait de cette mère déjantée qu'elle a créée de toute pièce afin de nous livrer un sublime récit détonant, parfois teinté d'un humour au vitriol, qui vire à la tragédie au rythme d'une descente aux plus profonds des méandres de cette folie furieuse s'inscrivant dans le cadre d'une logique implacable. Cette logique pourra parfois prêter à sourire, mais le plus souvent, elle glacera d'effroi le lecteur qui prend peu à peu conscience des sacrifices consentis par cette mère obstinée déclinant avec application tous les aspects de son projet insensé. Dès le début de l'intrigue, on savoure notamment les comparatifs entre les différents super-héros qui vont lui servir de modèle mais dont les parcours prendront une toute autre dimension au terme du récit avec ce lien commun qui réunit l'ensemble de ces personnages emblématiques. Avec un titre pareil qui claque comme l'onomatopée d'une bulle de strip, on se doute bien de la référence du modèle que va choisir cette mère indigne en se demandant comment elle va parvenir à ses fins. Ainsi, de manière très habile, Anouk Langaney aborde de nombreux thèmes à l'instar de réflexions sur l'éco-terrorisme, du féminisme et de la violence faite aux femmes, mais également de tout ce qui a trait à la transmission entre parents et enfants avec les dérives qui s'ensuivent parfois. Mais au-delà des thèmes évoqués, on appréciera également avec Clark toute la qualité d'une écriture savamment maitrisée qui recèle même quelques alexandrins cachés donnant du rythme à un récit entraînant dont on se demande toujours jusqu'à quel degré de folie va-t-il nous emmener, sans jamais se douter de la finalité qui prend finalement tout son sens au terme d'un roman à la fois brillant et décalé.

Stupéfiant roman noir, Clark nous invite donc à nous immerger dans les nébuleuses réflexions d'une mère névrosée mais bien déterminée à ne pas laisser tomber cette société qui se désagrège. Un brillante réflexion originale du monde qui nous entoure.

Anouk Langaney : Clark. Editions de l'Atalante/collection Fusion 2021.

A lire en écoutant : Champagne de Jacques Higelin. Album : Champagne pour les uns, caviar pour les autres. 1979 Believe.
Lien : https://monromannoiretbiense..
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« Clark » est un fameux pas de côté. Atypique, grinçant, il pointe du doigt là où ça fait mal. Doté d'une contemporanéité hors norme, il casse les codes du conventionnel. Affranchie, cette satire des temps moderne est affirmée. Elle ne laisse pas indemne le lecteur et c'est tant mieux. Cette missive est un pavé dans la mare. Ouvrir l'enveloppe. Lire cette lettre d'une mère à sa fille. Ici, nous ne sommes pas dans la candeur, la tendresse et le charme relationnel. Crissante, extrême, violente, sans garde-fou, Anouk Langaney ose l'écriture exutoire. Tout dire quoiqu'il arrive quoiqu'il en coûte. Pourtant cette mère veille sur ses filles comme du lait sur le feu. La cadette étant handicapée. Pourtant le bas blesse. Elles sont les boucs-émissaires.
« Toi, tu me regardais de travers - tu le fais comme personne, je crois que tu as un angle à toi. J'étais une bonne mère. Artiste ratée, socialement inadaptée, sentimentalement ruinée et physiquement usée, mais malgré tout- et d'autant plus- une très bonne mère. »
Eloignée des diktats conformistes, criblée d'esprit libre, engagée, l'homme pour elle n'est que le géniteur. On poursuit la lecture de cette missive addictive. Sa fille reçoit de plein fouet les explications de cette éducation quelque peu non étrange plutôt dérangeante et décalée. Elle assume ses désirs et projets. Envers et contre tout elle est une mère assoiffée d'espace. Elle bouscule tout sur son passage. Son besoin de maternité est l'arbre que cache la forêt. Clark, son fils bien aimé sera pour elle plus qu'un Dieu mais un moyen, un outil pour arriver à ses fins. Elle est le gourou des intériorités tant elle est manipulatrice. Clark malgré tout deviendra son siamois dans les sulfureuses aventures, tant il est endoctriné par sa mère. Cette fable est un pied de nez au conformisme. Cette mère est l'emblème des Cyniques tel Diogène et elle assume immanquablement les bouleversements et les défaillances de ses actions. Les mises en gardes écologiques, les bruissements sociétaux, les alertes politiques, les petites combines et les signaux face aux grandes puissances sont son cheval de bataille. Son fils sur le cheval derrière elle et tant-pis si les pertes sont gagnantes. Pour elle, il faut renverser les chaises. C'est un saut dans la flaque du bien-pensant. le récit épistolaire bascule. Banquise, adrénaline, entre le fantastique et le thriller la marche est étroite. L'écoterrorisme gonfle la trame dans un paroxysme incontrôlable. Cette mère qui flirte avec les extrêmes : les siens et ceux de ses enfants frôle la folie. On ressent la torpeur qui foudroie son antre, tout ce qu'elle a fait par idéologie. Ce livre hypnotique, puissant et original est captivant et intuitif. La psychologie est souveraine. Anouk Langaney vient de mettre au monde l'antithèse de la soumission, tant cette mère est l'emblème de la liberté absolue. Mordant et imprévisible. Publié par les Éditions L'Atalante. Collection : Fusion, « le crime est notre affaire ».
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C'est l'histoire d'une mère (Olympe-Louise, pas facile à porter comme patronyme) totalement barrée qui décide de donner au monde un héros. Comment ? en mettant au monde un enfant et en l'entraînant pour devenir une sorte de machine de guerre : ce sera un fils, Clark.
Lestée d'un premier enfant, une fille, issue de ses amours avec Zach, musicien glorieusement méconnu, débarrassée de la drogue et nanti d'un boulot qui lui permettra de composer rapidement un capital, on suit les tribulations de Louise, obsédée d'atteindre cet objectif : donner au monde un héros/héroïne. Première étape, sélection du père et voici Moses, un type bien, soudanais, que Louise va utiliser pour avoir Zora (et le destin ne va pas manquer de facétie en ce qui concerne cette enfant), puis un illustre inconnu, (un champion de natation, à la cervelle bien remplie, mais macho comme pas possible) dont elle va construire la légende et parer de gloire, que la grossesse de Clark s'annonce du côté de St Brieuc lors d'une lune de sang (car tout est calculé par la mère pour que la venue de son fils, soit digne de celle du Messie, mais rien ne se passera comme prévu).
A partir de l'arrivée de Clark, tout change, Louise met en place un programme digne d'un samourai, veillant à éveiller l'esprit de l'enfant et à construire un guerrier (Kung Fu en région parisienne). Clark devient rapidement un bel enfant, un beau jeune homme. Zora trouve son utilité pour Louise, car elle devient l'objet de l'attention de Clark qui s'occupe de façon chevaleresque de sa soeur pas comme les autres.
Pendant ce temps, la fille aînée, magnifique, souffre du déficit d'attention de sa mère et s'inquiète de ses agissements envers Clark. Elle finira par couper les ponts avec sa famille et ira en Australie, persuadée que son frère, Clark, ne l'aime plus (ce qui était le but cherché par Louise, qui ne voulait plus d'une fille intelligente dans les pattes pour parachever la construction de son héros). et Clark et sa mère vont devenir des "héros" de la lutte écologique sauf qu'on ne fait pas d'omelettes sans casser d'oeufs. Clark va choisir des études à valeurs ajoutées, brillantes, mais au moment le plus important, dans la vraie vie, va se révéler décevant : une statue aux pieds d'argile.
C'est un roman allumé dans tous les sens du terme : celui d'une femme qui ne comprendra qu'à la fin qu'on est jamais mieux servi que par soi-même. J'ai aimé l'énergie de Louise, tout est fatal avec elle. C'est l'histoire d'une mère qui court après la perfection, un rêve dément (être la mère d'un messie et oui car une messie, c'est moins fédérateur). On a parfois l'impression que Louise n'a pas vraiment décroché de la drogue, qu'elle vit encore dans les comics ou alors que le monde extérieur l'a tellement blessé qu'elle a perdu pied. Un texte pas dans les clous et ça fait du bien.
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Mon père ce héros! Cette figure emblématique qui sert de modèle pour les minots . Il y voit un surhomme doté de pouvoirs surnaturels car il trouve les idées , des solutions, issues à des problèmes insurmontables du point de vue enfantin. Ils n'ont pas toujours l'étoffe des héros, les paternels. Cela peut être le mètre étalon pour la descendance et pour savoir ce qu'ils veulent ou ne veulent pas être, le modèle de rejet. Après le rapport peut être inversé et cela peut être les parents qui idéalisent l'enfant, l'enfant roi mais pas forcément l'enfant héros. Dans Clark, paru chez l'Atalante dans la collection fusion, Anouk Langaney va travailler le thème de l'enfant-héros.
C'est la lettre d'une mère, une longue lettre destinée à sa fille aînée avec qui ont ne peut pas dire que l'entente soit cordiale, au contraire. Elle se livre pour lui partager la vérité, répondre à une question qu'elle lui a posée quand elle avait 15 ans : "que comptes-tu faire avec Clark?" Clark, c'est le fils, troisième de la fratrie que sa mère entraîne, conditionne, façonne pour être un super-héros au service des valeurs et objectifs maternels. Cette mère de trois enfants, femme forte et indépendante qui instrumentalise son fils pour en faire son bras armé sur des actions écoterroristes. est-ce que le jeu en vaut la chandelle?
Alors si vous voulez lire quelque chose de singulier, d'unique, de peu commun, vous avez fait le bon choix avec Clark d'Anouk Langaney. Ce court roman noir sous forme d'une longue lettre testamentaire envers sa fille avec un ton empreint de directivité, non complaisant, à commencer par elle-même. Anouk Langaney prend un risque qu'elle assume au niveau stylistique en poussant l'idéal de sa narratrice. Elle montre parfaitement le jusqu'au boutisme de cette mère qui tente de bâtir son super héros, en faisant abstraction d'un rapport mère-fils classique. Cette instrumentalisation, fabrication, peut choquer, surtout à des fins terroristes, mais elle questionne aussi le lecteur sur la projection que peuvent avoir les parents sur la destinée des enfants. Clark est ce type de livre choc qui pointe là où cela peut faire mal, c'est un roman de son temps qui a fait le choix du direct et de la concision et un éditeur qui poursuit habilement par ses paris éditoriaux sa reconquête dans le roman noir!
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J’étais une bonne mère. Artiste ratée, socialement inadaptée, sentimentalement ruinée et physiquement usée, soit, mais malgré tout – et d’autant plus – une très bonne mère. N’est-ce pas une noble fonction ? Un destin valable ? Pour l’admettre, il a fallu que je réajuste certains des repères mis en place par ta féministe grand-mère. Si elle n’était pas déjà morte depuis plusieurs années, son cœur aurait sans doute lâché à l’idée que sa fille ait la maternité pour vocation exclusive !
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Mère et fille, main dans la main. La dream team. Quelle chance pour Clark, et pour moi ! Ç’aurait été la voie royale.
Mais peut-être pas. Peut-être que l’histoire aurait déraillé. Peut-être que tu m’aurais regardée comme une cinglée, comme tu as fini par le faire quelques années plus tard. Peut-être que tu aurais bondi vers la chambre pour tout répéter à ton frère, et qu’à compter de ce moment tu aurais cherché à ruiner mes efforts.
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Je n’en sais rien, en fait. À vrai dire, je nous confonds. Nous nous ressemblons tellement ! Tu es plus belle, cela dit. Je n’étais pas mal non plus, à ton âge, mais belle à ce point ? Pas sûr. J’ai vu tes photos sur Facebook. (Ne me demande pas comment : j’ai eu du mal, mais j’ai fini par réussir.
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J’ai mes défauts – ce n’est pas à toi, mon ange, que je prétendrai le contraire – mais l’inertie n’en est pas un. Si moche que soit le monde dont on hérite, il faut le sauver : c’est ce que j’ai lu, j’applique.
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Notre vie est un Livre dont vous êtes le héros auquel il manque des pages.
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Vidéo de Anouk Langaney
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