AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782351780503
253 pages
Gallmeister (02/02/2012)
3.44/5   42 notes
Résumé :

Jusqu'où un jeune auteur ira-t-il pour être publié ? Fatigué d'être le laissé-pour-compte des soirées littéraires new-yorkaises, rêvant de la rencontre qui lancerait enfin sa carrière, Ian Minot est prêt à renoncer à tous ses principes. "Pour publier, il faut d'abord être connu", lui annonce Roth, ex-éditeur désabusé qui l'entraîne dans une arnaque littéraire de haute volée. A quatre mains, ils deviennent les auteurs d'une pseudo-autobiographie où il est que... >Voir plus
Que lire après Les voleurs de ManhattanVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
3,44

sur 42 notes
5
4 avis
4
8 avis
3
6 avis
2
2 avis
1
0 avis
Ian Minot aspire à devenir écrivain. A être publié. La mince affaire... Ian essuie refus sur refus pour des nouvelles qu'on lui reproche d'être sans surprises, sans saveur, désincarnées. Anya, sa petite amie roumaine dont il doute qu'elle restera longtemps avec lui, écrit aussi. Remarquablement. Au point de se faire repérer par un agent lors d'une soirée-lecture réputée pour dénicher les talents de la littérature contemporaine.

Chaque jour qui passe renvoie Ian à son échec, à la vacuité de son existence, alors que partout s'affiche la nouvelle coqueluche très tendance de la littérature nord-américaine, Blade Markham. L'homme s'invite partout : des plateaux télé aux affiches dans le métro jusqu'au Morningside Coffee, lieu de travail de Ian. C'est là, que Jed Roth, un homme au pourboire généreux, lui met tous les jours l'ouvrage de Markham l'usurpateur sous le nez. Car il ne fait aucun doute pour Ian que le bonhomme n'est pas un vrai écrivain, qu'on ne peut qualifier ainsi une personne mettant des «yo » en début et en fin de chaque phrase. Ce sentiment, Jed Roth le partage. Et la venue de cet ancien éditeur au Morningside Coffee, avec le livre tant plébiscité toujours en évidence, n'est pas innocente.

Il a un marché à proposer à Ian : s'approprier un roman que Jed a rédigé des années auparavant, le réécrire, faire croire qu'il s'agit de mémoires pour ensuite annoncer la supercherie. Ian pourrait faire ainsi une entrée fracassante dans le monde de l'édition et vendre alors ses nouvelles comme jamais il n'aurait osé l'imaginer. Sur le papier, l'affaire paraît simple. Dans la réalité, les choses seront un tantinet plus compliquées. Reste à savoir sur quel pan de la réalité Ian se situe, de quelle vérité il se fait l'intermédiaire.

Les Voleurs de Manhattan est une oeuvre dans l'oeuvre d'une oeuvre. Adam Langer fait dans la mise en abyme et celle-ci lui réussit, comme elle réussit à son lecteur. Première petite touche, la page de titre avec la mention « mémoires » biffée à la main, remplacée par « roman ». Lui succède une dédicace un peu obscure qui ne prendra sa signification qu'après la page 191, aussi bien pour la personne initialement nommée que, une fois encore, pour le lecteur. Si ces éléments surprennent et intriguent à l'entame du roman, ils contribuent néanmoins à donner une dimension réellement surprenante, vertigineusement fascinante, une fois le livre refermé. Chaque chapitre correspond à un titre ou à la référence d'une oeuvre ayant défrayé la chronique pour la supercherie dont elle a fait l'objet. La liste n'est pas exhaustive...

La mise en abyme se révèle aussi dans le format du livre. Les Voleurs de Mahnattan fait près de 260 pages. Tout comme le roman de Jed Roth, au titre similaire, dont Ian Minot sera finalement l'auteur. Adam Langer sème faussement le trouble. Personne n'est dupe mais cela se révèle bien habile pour aborder le mensonge, la supercherie, qu'elle soit littéraire ou humaine. Et de remettre en cause la sincérité, l'authenticité d'un certain milieu éditorial américain où le succès importe plus que la qualité d'un ouvrage, d'une société où il devient primordial d'être connu, reconnu pour avoir la sensation d'exister vraiment. A l'image d'un Ian Minot, personnage ô combien attachant, ou de ses comparses du Morningside Cofee, l'une exerçant la peinture, l'autre la comédie. Créer pour exister. Mentir, parfois, omettre, pour créer.

Adam Langer conclut son livre en beauté dans un pastiche de polar où les rebondissements savamment orchestrées se succèdent, où l'humour transpire de chaque paragraphe, où les personnages éclatent dans leur transgression à exister entre les lignes et bien plus encore, dénués de toute superficialité. Des êtres qui ne sonnent pas faux au service d'un roman authentique !

Chronique initialement parue dans "Blabla"...
Commenter  J’apprécie          40
Coincé dans un job de garçon de café new-yorkais, Ian Minot désespère de voir un jour ses écrits publiés. L'injustice de la situation le frappe au quotidien : il ne cesse de croiser nombre de quidams semblant dévorer les soi-disant mémoires de truand repenti écrites par une brute du nom de Blade Markham, une brique insipide, mal torchée et truffée de mensonges. A côté de cette oeuvre de bas étage, ses textes à lui, objectivement, se révèlent de l'avis de ses quelques amis -et de celui de sa superbe petite amie Anya- bien écrits, sensibles et empreints d'une sorte de doux réalisme mélancolique propre à toucher le plus grand nombre de ses contemporains. Mais voilà, envers et contre tout, la nouvelle coqueluche des médias new-yorkais se nommait Blade Markham, vendeur de mémoires en gros et non pas Ian Minot, auteur méconnu. Profondément honnête, Minot va pourtant se voir accepter un étrange marché, proposé pourtant par un de ces incompréhensibles lecteurs de la brique markhamienne. Lui aussi auteur contrarié, Jed Roth bénéficie d'un atout qui décidera Ian à franchir la ligne : il a travaillé de nombreuses années pour une des plus prestigieuses maisons d'édition new-yorkaises et sait ce qu'il faut faire pour s'assurer publication et succès. En pilotant de loin Ian, Jed Roth se donne également les moyens d'assouvir sa soif de vengeance sur le monde de l'édition qui, dit-il, l'a injustement rejeté quelques années plus tôt. de son côté, Ian ne se doute absolument pas des conséquences rocambolesquement aventureuses de son alliance avec Roth.
Brassant quelques-uns des grands thèmes du roman d'aventure (chasse au trésor, personnages flamboyants et typés) et du roman policier (faux-semblants, double-jeu, arnaque), ce récit d'Adam Langer nous plonge dans les méandres du monde de l'édition, dont il démonte joyeusement les mécanismes pour mieux nous les jeter presque simultanément à la figure. En gros, si vous voulez être sûr d'être publié et d'avoir du succès, la recette de Langer se résume en quelques mots. Faites-vous écrire une histoire la plus incroyable possible, par un écrivaillon sous-doué, truffez-la de fautes de syntaxe et d'orthographe et envoyez-là à un éditeur avec pour sous-titre : « Mémoires ». Plus c'est gros -au propre comme au figuré- et mieux ça passe. Il suffit de vous promener dans le rayon librairie d'une grande surface pour constater à quel point sa recette semble avoir été adoptée par nombre d'auteurs qui se vendent. La démonstration de Langer ne revêt toutefois aucun caractère pédagogique ni ne verse jamais dans une amertume déprimante. C'est très joyeusement et avec un art assumé du rebondissement cher à Alexandre Dumas qu'il nous entraîne à la suite des mésaventures de son anti-héros, Ian Minot qui, parfois, revêt des allures de personnage looser à la Brett Easton Ellis. Véritable hymne aux bons livres, ceux qui développent une intrigue en béton, nous distraient et nous édifient dans une mesure subtilement dosée, 'Les Voleurs de Manhattan' trouve très justement sa place dans le catalogue de qualité que sont en train de bâtir les éditions Gallmeister depuis quelques années.
Commenter  J’apprécie          40
Roman sur les mensonges dans la littérature. Sur le réel et la fiction. Un serveur de bar rêve d'être publié. Serait-ce possible le jour où un écrivain l'embauche sur son roman pour le mettre comme auteur et dire que c'est ses mémoires à lui ? J'ai apprécié la première partie qui traitait de ce sujet. La deuxième passe en polar avec course-poursuite où il n'est pas facile de toujours s'y retrouver. le tout agrémenté d'histoires d'amour chaotiques. Pas grand-chose à voir avec les grands espaces de chez Gallmeister. Comme dirait, à tout bout de champs, le personnage d'un écrivain commercial célèbre « Yo ».
Malgré tout, ce qui est génial dans ce roman ce sont les mots réinventés par l'auteur. Exemple : - Atwood : tignasse de cheveux bouclés. - Capote, chapeau à larges bord – Faulkner : whisky – Fitzgerald : gin-fizz – Franzens : lunettes élégantes – Hemingway : phrase honnête et particulièrement construite – Highsmith : train – Humbert : pervers sexuel – Kerouaquer : traverser un pays – Marple : chapeau en feutre simple et quelconque – Palahniuker : vomir – Pança : sous-fifre – Poppins : parapluie – Portnoy : organe génital masculin – Proust : un lit d'inspiration artistique Salinger : vivre en isolement volontaire – Steinbeck : moustache – Tolstoï : épaisse pile de pages – Woolfer : avancer à toute allure, etc. Après il faut deviner ou chercher le pourquoi qui est indiqué à la fin du livre.

Commenter  J’apprécie          90
Ingrédients :
Un jeune auteur inconnu
Un éditeur-auteur
Une jeune femme slave écrivant un livre de souvenirs
Un rappeur-écrivain
Une collègue
Un patron de bar
Un livre refusé
Un mauvais livre encensé
Une histoire dans l'histoire


Recette :
Vous faites se rencontrer les deux premiers à cause ou grâce à l'ingrédient numéro 8, vous faites mariner… pardon vous faites réécrire le livre refusé par Ian Minot, le jeune auteur inconnu. Suite de la recette dans le livre.

La 4ème de couverture annonce un véritable page-turner. Il a fallu quand même attendre pas mal pour que les fourmis de mes doigts me poussent à tourner ces fameuses pages. Combien de fois ai-je eu envie de refermer le livre. Trop de bavardages au début, trop lent à se mettre en route. OK, on dira que c'est un diesel ! Oh, je sens que je vais me faire lyncher. On se calme car, après, je n'ai pas résisté, entraînée par l'histoire, je n'ai pu fermer ce bouquin qu'à la dernière page.

Jusqu'où un écrivain peut-il aller pour être publié. Vaste et rude question. Ian Minot cela pose t-il en servant des cafés au Morningside Coffee ? La frustration engendre-t-elle la vengeance ? La rencontre de Ian Minot, auteur en mal de reconnaissance et Jed Roth (tiens, comme Philippe), ex-éditeur désabusé nous en fera une belle démonstration.

A un moment j'ai pensé à Méphisto, mais non, Ian ne vendra pas son âme au diable pour être publié, c'est autre chose basé sur la connaissance du petit monde de l'édition New-yorkais. ce livre m'a fait penser à un autre: à L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon. Ce fut fugace. Non, ce lire se ressemble et, même si les débuts de notre relation fut un peu ennuyeuse, je l'ai aimé
.
Ce bouquin, outre son côté thriller, est une satire du monde de l'édition américaine. Ian Minot, dans le rôle de l'écrivain incompris aux prises avec des éditeurs-requins est parfait.
Jed Roth en sa qualité de manipulateur est excellent. Les éditeurs faisant du fric avec des « auteurs » genre Blade Markham, rappeur, avec sa biographie Remaaarquable alors qu'il est incapable d'aligner deux phrases correctes. On connait également. Les biographies de nos stars de la téléréalité ne sont pas mieux.

Tout ce petit monde, se côtoie, se fourvoie, s'étreint, se déchire, s'encense…. ce que veut tourner en ridicule (mais ne le sont-ils pas déjà) au vu et au sus de tout le monde Jed Roth. Pour cela, il utilise Ian Minot, se sert de sa naïveté, de son désir de prouver qu'il est un bon romancier ou nouvelliste. Très, trop, simple. Adam Langer ajoute un petit piment dans ce livre. Au fil de la lecture, j'ouvre une à une les poupées matriochkas, jusqu'à avoir déballé la dernière.

Le côté, les maisons d'édition et leurs éditeurs sont tous pourris alors que je suis un écrivain authentique, un écrivain qui n'en rajoute pas ; La poupée roumaine amoureuse de Ian est trop caricaturale (après, j'ai compris pourquoi) m'ont un peu énervée. Par contre, ce Blade Markham, rappeur de son état, est très convaincant.

J'ai pensé à Romain Gary en lisant les aventures d'Anya et de son recueil « Jamais nous n'avons parlé de Ceausescu ».

Je m'aperçois en me relisant que les voleurs de Manhattan m'ont ramenés à plusieurs autres ouvrages.

Au final une lecture agréable avec, dans le texte, des néologismes comme franzens (lunettes de soleil) salinger (vivre en solitaire volontaire), steinbeck (moustache soigneusement taillée)… Les titres des chapitres ne sont pas en reste et ont également un rapport avec la littérature américaine. Ma culture littéraire américaine étant des plus pauvres, je me suis rendue en fin de livre où se trouvent les glossaires.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          40
Ian Minot partage sa vie entre son job de serveur au Morningside Coffee, l'écriture de nouvelles et sa relation avec sa petite amie Anya d'origine roumaine. Mais alors que le livre d'Anya semble être sur de bons rails pour être édité, Ian continue de recevoir des lettres de rejet décourageantes et vexantes: "Bonne chance pour placer ça ailleurs gros naze, disaient les lettres de refus." C'est la rencontre avec Jed Roth l'homme confiant qui va éclaircir son avenir. A l'encontre de ses principes, Ian accepte le marché que Roth lui met entre les mains : la réécriture de son livre le voleur de manhattan refusé quelques années plus tôt par l'éditeur.

Les voleurs de Manhattan démarre par cette rencontre entre deux hommes frustrés et va peu à peu installer le scénario de la vengeance pour l'un, du succès littéraire pour le second. L'idée de départ est de remanier la fiction refusée et d'en faire une autobiographie, genre très en vogue chez les éditeurs new yorkais.
Adam Langer trempe sa plume grinçante et acérée dans le monde de l'édition et égratigne toute la chaîne littéraire du petit écrivain méconnu aux gros prédateurs que sont les maisons d'édition en passant par les agences littéraires et les obligatoires séances de dédicaces. On ne s'éloigne jamais du monde des livres, des shows médiatisés et leur côté ostentatoire où il est de bon ton de s'afficher, dernier best-seller en main. Les impostures, plagiats, mensonges et autres entourloupes sont l'apanage de la littérature contemporaine selon Langer.
Mais les voleurs ne sont pas seulement à poursuivre dans ce monde mensonger et sournois du monde de l'édition. Adam langer nous envoie beaucoup plus loin car le livre dans le livre (rappelez-vous l'autobio remaniée) nous envoie sur les traces d'un manuscrit précieux le Dit du Genji . L'écriture satirique du début évolue pour devenir thriller dans la seconde: une course poursuite dangereuse et palpitante.

Les voleurs de Manhattan est un livre plein d'humour proposant une histoire à multiples tiroirs, un entrelac de fiction et de réalité dans lequel le lecteur s'amuse, se perd et s'y retrouve. Les références littéraires sont pléthore, l'auteur crée un glossaire drôle et réjouissant. Exemples:

cheshire, n.m.: sourire joyeux et malicieux qui semble dissimuler un secret, d'après le chat du Cheshire dans Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll.

daisies, n.f. pluriel: dollars, argent. D'après Daisy Buchanan, personnage du roman Gatsby le Magnifique, de F. Scott Fitzgerald. Jay Gatsby remarque à son sujet: " Sa voix est pleine d'argent".


Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (1)
LeFigaro
20 février 2012
Ici, la tristesse est enjouée, moqueuse. La folie de la célébrité qui plait tant à nos contemporains y est scrutée avec un microscope rigolo. La satire glisse à la série noire, puis au roman d'amour.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
« En dehors de l'intrigue elle-même, ce que j'aimais le plus dans Un voleur à Manhattan, c'étaient les références littéraires érudites qu'y glissait Roth, le genre de détails qui pouvaient sembler affectés pour certains lecteurs, mais pas pour le fils d'un bibliothécaire. Tout au long du texte, Roth utilisait un argot littéraire : il appelait un manteau "un gogol", un sourire "un cheshire", un parapluie "un poppins". Pour un train, il parlait d'un "highsmith" car il en était souvent question dans les thrillers de Patricia Highsmith, l'argent était des "daisies" car dans Gatsby le Magnifique, F. Scott Fitzgerald décrit la voix de Daisy Buchanan comme "pleine d'argent". À la fin de son manuscrit, Roth avait inclus un lexique de ces termes littéraires, mais je n'avais pas eu besoin de le consulter souvent ; le seul mot que je n'avais pas deviné était "canino", le mot que Roth utilisait pour un pistolet et qu'il avait tiré du patronyme d'un homme de main dans Le grand sommeil, un livre que je n'avais jamais lu. »
Commenter  J’apprécie          30
Olden brandissait un billet de vingt et, de l’autre main, pianotait sur le bar – allez savoir pourquoi il s’adressait en espagnol au pauvre barman qui n’était pas plus hispanique que lui. Mais tout ce qu’il faisait semblait calculé pour marquer une distinction évidente entre lui et son interlocuteur – la monture ronde et jaune de ses eckleburgs, son col roulé blanc, son jean à revers, sa veste en velours noir, les montres qu’il portait, une à chaque poignet. Ses cheveux plaqués en arrière avaient l’épaisseur et la teinte grisonnante prématurée que je n’avais jamais vues ailleurs que dans les appartements de Park Avenue, où j’avais œuvré comme traiteur pendant mon premier été à New York.
Commenter  J’apprécie          40
- Ca a toujours été purement commercial. Vendre des livres. Vous croyiez qu'il s'agissait d'une oeuvre caritative?
Je le dévisageai, incapable de parler. C'était donc là qu'il voulait en venir: un conseil cynique proféré par un homme amer persuadé de pouvoir plaquer son expérience minable sur la vie d'un parfait inconnu. Qui était-il, pour me juger ainsi? Lui, avec ses gatsby à mille dollars, son gogol en cachemire et ses franzens griffées?
Commenter  J’apprécie          50
« L’amour véritable n’est pas obligé de finir, alors pourquoi ne pas poursuivre notre histoire une fois la dernière page écrite ? » -, je ne pus m’empêcher de penser que Roth ne parlait pas d’une seule histoire d’amour, d’une seule intrigue, mais de toutes les histoires, car un bon récit ne s’achève jamais tant qu’il vit dans nos esprits.
Commenter  J’apprécie          10
« Oui, c’est vilain de mentir… Mais je l’oublie, de temps à autre. » Fifi Brindacier
Commenter  J’apprécie          70

Video de Adam Langer (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Adam Langer
Payot - Marque Page - Adam Langer - Les voleurs de Manhattan
autres livres classés : éditionVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Autres livres de Adam Langer (1) Voir plus

Lecteurs (68) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1810 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..