Par sa beauté et sa vivacité, à moins de vingt ans, ta grand-mère faisait spontanément tourner les têtes. On remarquait d’abord ses yeux, brun foncé, des tisons ardents, du feu, comme le reste de sa personne, sa crinière noire abondante, sa peau blanche, son élégance, car, en plus, elle était toujours vêtue comme une princesse. Quelle femme, et quel tempérament! Tous les jeunes hommes de la ville voulaient l’épouser. Ils lui tournaient autour comme des abeilles après une fleur, mettant tout en œuvre pour attirer son attention. Indépendante, elle faisait mine de les ignorer, ce qui avivait d’autant leur désir.
Il arrive toujours une journée où on doit laisser ses parents et sa famille pour s’assurer de gagner sa vie. Des fois, comme moi, on part pour se marier, d’autre fois c’est pour travailler, mais c’est assuré qu’un jour on est obligé de partir. Il faut fermer les yeux et se dire: la vie continue.
Il n’y a rien de plus agréable que d’admirer les étoiles, le soir au bord de l’eau, avec comme musique les bruits de la forêt, le rire des huards, les hululements de la chouette et du grand-duc, mêlés au grondement des rapides et aux coups de gueule du vent.
Parfois, certaines choses paraissent belles quand on les découvre. Il suffit ensuite de gratter juste un petit peu pour s’apercevoir que ça ne vaut pas un pet.
C’était incroyable de voir la force que pouvait dégager cette femme. Outre sa beauté et son intelligence, c’était son énergie qui la faisait aimer des gens. De toute façon, elle ne laissait personne indifférent.
Pour sa saga historique le temps de de le dire, l'auteur de bestsellers Michel Langlois s'est inspiré de l'endroit où il demeure, Drummondville au Centre-du-Québec.
Nous l'avons visité pour qu'il nous parle plus de sa série, dont le cinquième et dernier tome sortira sous peu en librairie, et pour qu'il nous présente les lieux et événements réels qui se cachent derrière la fiction.