AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 73 notes
5
4 avis
4
4 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Cette fois aura été celle de trop... Alors que son mari, Pete, lui assène des coups et tente de la violer, Sunset s'empare de son .38 et lui colle une balle dans la tempe. Une fois remise par tant d'émotions, la jeune femme se rend, grâce à oncle Riley croisé sur la route, chez ses beaux-parents. Évidemment, la nouvelle de la mort de leur fils les met hors d'eux, notamment Jones. Mais, étonnamment, sa belle-mère, Marylin, finit par l'enlacer, comprenant son geste. Elle va même, contre l'avis de certains, proposer sa belle-fille au poste de constable, laissé de par le fait vacant depuis la mort de Pete. Un poste que la jeune femme accepte malgré les réticents. Épaulé par Clyde et Hillbilly, un jeune vagabond chanteur, elle va très vite devoir faire ses preuves avec la découverte d'un cadavre d'enfant, enterré dans le champ d'un propriétaire noir...

Joe R. Lansdale nous emmène à Tyler, dans l'East Texas, durant les années 30. Bien qu'elle ait assassiné son mari, par trop de fois violent, Sunset n'est ni inquiétée et encore moins jugée. Bien au contraire puisqu'elle se voit confier le poste de constable, grâce à sa belle-mère qui a un rôle très important dans la plus grande scierie du coin. Mais occuper un tel poste lorsqu'on est une femme n'est pas une mince affaire. D'autant que la découverte d'un premier puis d'un second cadavre va faire resurgir de vils secrets et magouilles. Outre ces enquêtes menées de main de maître et l'ambiance sombre (années noires de la Grande Dépression, population rustre, ségrégation raciale), ce roman brosse le portrait d'une femme rebelle, insoumise et courageuse. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, notamment Marylin, qui ose enfin s'affirmer, Hillbilly, qui cache bien son jeu, un croquemitaine effrayant ou encore Bull, le géant noir. Un roman dur, captivant et plus profond qu'il n'y paraît...
Commenter  J’apprécie          592
Sunset Jones, un jour, a dit stop.
Stop aux tromperies et aux coups de son shérif de mari qu'elle trucide lors d'une ultime scène de ménage.
Contre toute attente, acquittée et nommée en lieu et place de sa défunte moitié, cette femme fraîchement émancipée devra rapidement s'affirmer tout en s'évertuant à résoudre sa première enquête. En effet, la découverte d'un cadavre de femme enceinte aux abords des champs de l'un des plus prolifiques propriétaires terriens du coin, noir de surcroît, ne lassera pas de la confronter à des intérêts individuels qui la dépassent de très loin.
Elle est désormais la femme à abattre.

Lire Lansdale, c'est l'assurance quasi acquise de s'éclater sur quelques centaines de pages.
Une verve hors du commun.
Une faculté d'immersion en un environnement naturel et humain hostile généralement dépeint au cordeau.
Un récit habilement construit qui se tient de la première à la dernière ligne.
Difficile de prendre le bonhomme en défaut au vu du niveau d'écriture et de créativité très largement supérieur à la moyenne.

Du Sang Dans La Sciure n'est pas qu'un énième thriller social. Il est bien plus que cela.
Le portrait d'une femme qui a brisé ses chaînes pour donner libre cours à sa nature profonde.
Un être d'une force insoupçonnable capable d'affronter l'âpreté de ce monde tout en composant avec les démons qui la rongent.

Au-delà de ça, Lansdale, comme d'hab', s'est ingénié à dresser une galerie de portraits pas piquée des canetons.
Des êtres faillibles que l'on se plaira à aimer ou détester, c'est selon , mais tous pleinement légitimés par une histoire originale et racée.

Le mieux, pour se faire une idée, c'est encore de tenter l'aventure Lansdale car l'essayer, c'est définitivement l'adopter.
Commenter  J’apprécie          4412
Joe R. Lansdale est un auteur que j'ai vraiment découvert grâce à Babelio. Je ne suis cependant pas encore allée très loin dans la lecture de son oeuvre car « du sang dans la sciure » n'est que son troisième livre que j'ai entre mes petites mains.
Ce livre ne fait pas partie de la série mettant en scène les deux inoubliables potes Hap et Leonard.
Nous sommes au Texas dans les années 30, et cette fois ci, le personnage principal de cette histoire est une femme.
Sunset, qui doit son surnom à sa chevelure rousse de chez rousse vient d'abattre son mari. Il venait de la battre et essayer de la violer une énième fois. Et cette fois ci, c'était la fois de trop.
Finalement, grâce à sa belle-mère, elle ne va pas se retrouver en prison, mais avec un boulot : celui de constable vu que la place était à prendre suite au décès de son mari qui était le dernier constable en titre…
Apres des débuts en fanfare, Sunset va essayer de résoudre le mystère lié à la découverte d'un corps de nouveau-né ainsi que celui d'une femme… les deux victimes ont été enterrées dans un champ… Peut-être dans un objectif d'impliquer son propriétaire qui est noir… L'histoire va évidemment se compliquer car beaucoup d'intérêts personnels sont en jeu, et la corruption règne partout.
Un très beau livre ou l'auteur a su restituer le climat social de l'époque dans une région qui n'est de plus pas épargnée par les catastrophes naturelles…
Ce livre est aussi une dénonciation de la place de la femme à cette époque où il est bien clair pour la plupart des gens que les femmes sont justes bonnes à tenir une maison, faire la cuisine et des enfants ( et pas forcément dans cet ordre ). Et bien entendu, le terme violences conjugales n'est pas encore d'actualité…Sunset en essayant de sortir de ce moule bien figé que la société a créé, est encore plus forte et courageuse qu'elle ne semble le réaliser. C'est un personnage terriblement attachant.
J'adore le style inimitable de Lansdale, à la fois profond et caustique. Il sait appuyer là où ça fait mal, et quelle fluidité dans son écriture !

Une très belle lecture, qui me conforte dans le fait que je dois absolument tout lire de cet auteur !


Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge A travers l'Histoire 2020
Commenter  J’apprécie          3924
Découverte , grâce au Challenge solidaire, d'un auteur que je ne connaissais pas du tout !

Du sang dans la sciure nous entraîne dans une petite ville au coeur du Texas dans les années 1930, en pleine Dépression. le personnage principal est une femme, une jolie fille à la chevelure rousse flamboyante qui lui a valu le surnom de Sunset. le livre s'ouvre sur une scène violente de tabassage en règle et de viol de la part de son mari, une fois de plus et une fois de trop : s'emparant de son pistolet de service dans la bagarre, elle le tue. Problème : la victime était le shérif du patelin qui vit essentiellement de la scierie tenue par ses parents. Pourtant, non seulement Sunset n'est pas condamnée mais sa belle mère obtient pour elle le poste vacant . Aidée par deux adjoints, Sunset va tenter de remettre de l'ordre dans le secteur !

Un roman noir sans temps mort, avec des personnages bien campés, certes avec pas mal de violences mais tempérées par un humour et une plume inventive et avec un petit côté western qui passe bien. L'intérêt du roman est aussi dans la peinture réaliste de ces années de misère de la Grande Dépression qui lancèrent sur les routes toute une population de « hobos » , et des calamités naturelles (invasion de sauterelles , ouragans et tempêtes de poussière) qui rendent les choses encore plus terribles. La ségrégation et le racisme de cet état du Sud sont aussi très présents dans l'histoire ainsi qu'une profonde misogynie de la part d'une population masculine sûre de son bon droit et n'envisageant les femmes qu'au foyer et totalement soumises. le personnage de Sunset n'en est que plus touchant dans sa rébellion et sa fragilité.
Pas mon genre de lecture habituelle mais j'ai vraiment bien aimé et j'essaierai sans doute d'autres Lansdale.
Commenter  J’apprécie          137
Sunset & Sawdust
Traduction : Bernard Blanc

Avec "Les Marécages" et "Sur la Ligne Noire", "Du Sang Dans La Sciure" est en général considéré comme l'un des romans majeurs de Joe Lansdale. C'est là encore un "polar social" dans lequel l'intrigue policière se double d'une analyse critique de la condition des minorités - et donc de la condition de la Femme - dans le Texas oriental des années trente. Mais ici, pas de narrateur masculin revenant sur sa jeunesse, pas de discours nostalgique : rien qu'une violence et une misère intellectuelle brutes de décoffrage. C'est le Sud des "pauv' Blancs", sur lequel n'arrête pas de déferler l'énorme tempête de sable des années trente, avant que l'entrée des Etats-Unis dans la Seconde guerre mondiale ne donne un coup d'accélérateur au développement économique de l'Amérique profonde - et arriérée.

Sunset Jones, l'héroïne de ce roman écrit intégralement à la troisième personne, compte pourtant parmi les "notables" de la petite ville texane qui sert de décor à l'action. Elle a épousé Peter Jones, le constable du coin - la ville est trop petite pour avoir un sherif - par ailleurs fils unique des propriétaires de la scierie qui assure l'essentiel de l'emploi dans la région. Seulement voilà, Pete est un homme violent, qui boit comme une éponge rescapée du Sahara, court la gueuse avec la frénésie d'un futur vérolé et trouve encore le moyen de cogner et de violer sa femme dès qu'il rentre au logis. Avec ça, s'il y en a qui s'étonnent de voir un jour Sunset craquer et abattre son mari, c'est qu'ils ont une drôle de conception de l'existence.

Tel est le point de départ d'une histoire bourrée jusqu'à la table des chapitres de rebondissements dont certains - selon qu'on est ou pas un inconditionnel de Lansdale - et notamment le retour du père de Sunset, paraîtront tirés par les cheveux ou, à tout le moins, relever du roman-feuilleton du XIXème siècle. Mais deux points restent très intéressants dans ce livre : 1) la chute qui fait son boulot et surprend pas mal, 2) et la description de l'East Texas et de ses us et coutumes, description beaucoup plus réaliste, plus abrupte, plus brutale que d'habitude.

"Du Sang Dans La Sciure" est un roman dur qui ne fait pas de quartier. Lansdale y montre une humanité que l'ignorance, les idées reçues et la misère cantonnent dans une espèce de no man's land dont ses membres n'ont pas même conscience. Ils sont fiers de leur crasse intellectuelle, de leur morale dégénérée, de leur grossièreté, de cette supériorité que, selon eux, leur confèrent soit le sexe, soit la couleur de la peau. Ils sont même si fiers de ce qu'ils tiennent sincèrement pour des valeurs saines qu'ils ne se rendent pas compte qu'elles les mènent droit à la déshumanisation absolue.

Un livre à lire, certainement. Un polar ? Je n'en suis pas sûre. Un roman noir, oui et non car la fin est mitigée. Mais un excellent roman sur le Sud des Etats-Unis au temps de la Grande dépression, c'est certain. ;o)
Commenter  J’apprécie          70
Lecture mitigée pour moi...

Peut-être qu'après avoir été transportée par Les Marécages, j'en attendais sans doute trop...

On retrouve ici les tensions entre Blancs et Noirs et l'ombre du Klan plane sans vraiment qu'on y ait affaire. Non, le noeud de l'histoire, c'est entre Sunset et son mari que ça se passe. En état de légitime défense, elle l'abat d'une balle en pleine tête - c'est pas du spoil, c'est juste l'incipit, ça démarre vraiment sur les chapeaux de roue !!!

Bref, et par un concours de circonstances - et un jeu d'alliances incongru et étonnant - Sunset se voit remettre la fonction de constable en lieu et place de son époux décédé, et va se retrouver affublée de deux adjoints assez particuliers, chacun dans leur genre. Et devoir enquêter sur deux cadavres retrouvés enduits d'une espèce d'huile, celui d'un nourrisson et celui d'une femme, la maîtresse de son mari...

Dans les points positifs, cette intrigue en double fond où les enjeux ne sont pas du tout ce qu'ils semblent être de prime abord - pas de crimes passionnels ici... le rythme de l'action, bien soutenu, sans temps mort. Les personnages aussi, assez originaux et recherchés, et néanmoins "logiques" dans leurs choix et leurs actions, la découverte de cette Amérique de milieu du XXe siècle, encore bien raciste et aux dents longues...

Par contre, trop de personnages, trop de rebondissements et une fin absolument à la fois inattendue et décevante ! Joe Lansdale prend un malin plaisir à nous faire "espérer" un dénouement pour mieux nous en priver et c'est très frustrant !!!

Lecture mitigée pour moi donc, mais ça reste un roman très bien construit et agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          60
Rien à voir avec la farce de son "Le drive-in", et c'est heureux.
Une ambiance noire à la Caldwell mâtinée d'un rien de surréalisme et d'un humour finement décalé.
Joe R. Lansdale m'a régalé avec son improbable mais paradoxalement si crédible galerie de personnages naïfs, équivoques, malsains, rustres et cruels.
L'auteur bafoue allègrement la morale hollywoodienne, il n'y a ni bons ni méchants dans ce trou du Texas.
Violence conjugale, alcoolisme, lynchage raciste, trahison tissent un environnement glauque d'où nul ne s'échappe.
Habilement, Lansdale lubrifie la noirceur de sa trame narrative avec quelques gouttes d'humour grinçant sans basculer grand-guignolesque.
J'en veux encore.
Commenter  J’apprécie          40
Texas, années 30. Sunset explose la cervelle de son mari à coup de calibre 38 pendant qu'il essaie une fois de plus de la violer. Femme battue et trompée, elle ne supportait plus une situation devenue invivable. le problème, c'est que ce mari est aussi le shérif du coin et le fils des propriétaires de la plus grande scierie de la région.

En apprenant la nouvelle sa belle mère, d'abord effondrée et vindicative, finit par excuser son geste. Elle-même doit subir la violence quasi quotidienne de son époux. Comprenant qu'elle est quelque part responsable de la situation puisqu'elle a laissé son fils grandir avec l'impression que battre une femme est un comportement naturel pour un homme, elle chasse son propre mari qui se suicidera quelques jours plus tard.

Sunset tente quand à elle de se remettre tant bien que mal du meurtre qu'elle a commis. Nommée shérif à la place de celui qu'elle a tuée, elle éprouve les pires difficultés à se faire respecter dans cette région de l'East Texas machiste où le Ku Klux Klan règne en maître. C'est en enquêtant sur un double meurtre particulièrement atroce qu'elle va mettre à l'épreuve ses convictions et le peu d'amour propre qui lui reste.

Du sang dans la sciure, c'est avant tout le combat d'une femme dans un monde d'hommes qui ne lui reconnaissent aucune légitimité. Mais c'est aussi une plongée ultra réaliste dans l'Amérique profonde de la grande dépression. On y croise des hobos, des saisonniers qui vivent au jour le jour dans une misère totale et des noirs qui ont bien du mal à croire à la fin de l'esclavage.

Décidément, Joe R. Lansdale est un sacré bon écrivain de polars. Certes, du sang dans la sciure n'est pas son meilleur roman. Juillet de sang, Un froid d'enfer ou Les marécages restent ses productions les plus abouties. Il n'empêche. Il est dans la lignée du très grand Pelecanos. Rajoutez Ed Mc Bain et Chester Himes et vous aurez mon quatuor majeur de la littérature policière version US.

Une dernière recommandation : ce roman n'est pas destiné aux lecteurs qui ont les oreilles chastes. On est dans le Texas profond, chez les rednecks les plus rustres et la prose reflète bien l'ambiance générale. C'est vulgaire, bien gras et sans fioriture. Personnellement, j'avoue que j'adore ça !


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
Commenter  J’apprécie          30
Texas, 1930, Sunset a été longtemps soumise mais un jour, la goutte déborde du vase ...son mari, shérif, la viole une énième fois, la bat et là, elle l'abat. Par un concours de circonstances que vous découvrirez en lisant le livre, elle devient Sherif et doit faire ses preuves.

Un roman qui décoiffe de par ses personnages féminins qui ont décidé qu'elles n'allaient plus se laisser faire. Un monde où l'homme est roi, où le KKK règne, où les noirs n'ont rien à dire. le roman se lit facilement, le style est fluide. On découvre toutes les personnalités haut en couleur que ce soit les hommes ou les femmes et où le langage est assez cru. Peut-être un peu trop souvent pour moi... Je ne m'y attendais pas, cela m'a un peu gâché la lecture. L'auteur a retranscrit, je pense, l'époque et le contexte historique.

Catégorisé comme thriller ou polar, je pencherais plus pour un roman noir. Je n'ai pas trop accroché dans l'ensemble même s'il y a des moments où la lecture me plaisait. Il faut dire aussi que je l'ai reçu dans une box littéraire où j'avais demandé un western, noir dans le style "Le tireur" ou "Homesman" et c'est là où j'ai été un peu déçue :). Il y a chez d'autres lectueurs Babelio des critiques qui valent peut-être d'être lues et qui pourraient vous intéresser.

Commenter  J’apprécie          20
Calamity Jane version burlesque

Lansdale n'est pas un écrivain, c'est un peintre. de sa plume imagée, il va dépeindre une région, une époque, en l'occurrence le Texas des années 30 frappé par la grande dépression, le tout avec une énergie et un réalisme saisissant.

Ce nouveau tableau invoque des images qui prennent immédiatement vie dans l'imagination du lecteur, les immenses tempêtes de poussières (ou dust bowl en V.O.), ou encore les hobos, vagabonds victimes des vicissitudes du rêve américain. Grâce à sa palette d'écriture riche et pétillante l'auteur rend hommage à cet Amérique disparue à la manière de la photographe Dorothea Lange, sans misérabilisme ni apitoiement. Juste en peignant la dure réalité d'une époque féroce.

Ces portraits de personnages sont encore une fois une grande réussite. Parfois à la limite du cliché, comme le terrifiant Two qui fait office de croque-mitaine, ou du grotesque, comme ce fielleux McBride qui règne sur son monde avec perruque et tablier à fanfreluches. Pourtant grâce à un ton qui oscille entre le western spaghetti et le comique de boulevard le tout reste juste et crédible.

Alors d'où vient ce sentiment de déception ? Tout simplement mon incapacité à accepter certains comportements et mentalités de personnages même après avoir compris que le ton se voulait burlesque.

Certaines décisions m'ont paru invraisemblables, à commencer par le pitch de départ qui voit notre héroïne, la flamboyante Sunset, devenir constable alors qu'elle vient d'assassiner son mari, l'ancien constable. Puis un autre personnage féminin prend une décision radicale qui m'a paru incohérente avec la mentalité et les moeurs de l'époque. La volonté de dépeindre une Amérique rurale féministe est louable mais manque de réalisme par rapport au reste du tableau.

Comme souvent avec l'auteur l'intrigue manque d'ampleur mais se conclut dans un règlement de compte infernal et réserve un ultime twist final doux amer qui achève de livrer une toile aux couches multiples, tantôt brûlot féministe burlesque, tantôt western et tantôt chronique historique. Un tableau qui imprègne la rétine quoiqu'il en soit.
Lien : https://culturevsnews.com/
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (187) Voir plus



Quiz Voir plus

Titres de la série 'Hap Collins & Leonard Pine' de Joe R. Lansdale

le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

Les Mécanos de la Lune
Les Mécanos de Vénus
Les Mécanos d'Uranus
Les Mécanos de la Terre

8 questions
28 lecteurs ont répondu
Thème : Joe R. LansdaleCréer un quiz sur ce livre

{* *}