Chester, oncle de Leonard, a été retrouvé mort. Ces deux-là ne se côtoyaient plus depuis longtemps, Chester n'ayant pas accepté l'homosexualité de Leonard. Ce dernier est donc surpris d'apprendre que Chester en a fait son héritier. Avec une maison à retaper, Léonard hérite de voisins dangereux, et la baraque recèle des mystères... L'aide du copain Hap Collins sera donc bienvenue. Difficile de la refuser à un si bon ami, d'autant que Hap se sent redevable envers Leonard qui lui a sauvé la mise dans « Les Mécanos de Vénus ».
J'avais beaucoup aimé l'ambiance qui régnait dans « Les Mécanos de Vénus », les répliques cinglantes des deux amis, et leur regard cynique sur le monde. J'ai retrouvé ici ces personnages, avec leur humour et leur imp(r)udence habituels. Le style percutant de l'auteur est toujours agréable à lire mais j'ai néanmoins eu une impression de redite, l'homosexualité et le négritude de Leonard restant au centre des débats et des blagues. L'intrigue m'a en revanche semblé plus construite que celle de « Les Mécanos de Vénus », mais cela reste secondaire pour moi dans les romans de cet auteur dont j'apprécie surtout les dialogues et l'ambiance.
Je pense en rester là avec la série consacrée à Leonard & Hap, mais pas avec Lansdale.
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Léonard, dont l'oncle vient de mourrir, hérite d'une bicoque dans un quartier délabré, de cent mile dollars et de diverses autres petites choses dont la clé d'un coffre. Surpris par cet héritage, car son oncle n'avait rejeté du fait de son homosexualité, Léonard décide tout de même de restaurer cette maison et de découvrir ce qui se trouve dans le coffre.
Le sujet est intéressant, le livre bien construit ; j'ai juste été un peu lassée par le descriptif très détaillé des bagarres !
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