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Avatar Press (31/01/2006)
3.02/5   24 notes
Résumé :
Imaginez le plus grand drive-in du Texas.
Quatre mille automobiles parquées devant six écrans
géants pour la nuit de l'épouvante
.Quel spectacle déjà! Et soudain une monstrueuse comète rouge embrase le ciel et donne le signal.
Somptueuse fiesta ou folie sanguinaire? Piégés dans le drive-in, les gens sont coupés du monde.
Et tandis que sur les écrans repasse pour la énième fois Massacre à la tronçonneuse, sur le terrain, l'ave... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Chaque fois que je vais sur Babelio, je vois « contribution sur vos livres » et cela m'énerve. Alors j'essaye de rattraper mon retard. Je me dis, tiens si j'essayais de faire une critique sur un polar pour une fois. Et puis je repense à mes polars préférés et Joe R. Lansdale, qui était l'un des seuls écrivains que je lisais lorsque j'étais une jouvencelle pleine d'espérances et de certitudes sans cheveux blancs, vient s'infiltrer dans mes synapses. Et puis je dérive, je pense à Bruce Campbell qui joue un vieux Elvis caché dans une maison de retraite au Texas dans Bubba Ho-Tep, basé sur une nouvelle de Joe R. Lansdale, nouvelle que j'ai cherché pendant des années sans jamais la trouver. Alors forcément me vient en tête La Mort dans L'Ouest et les bonnes soeurs lubriques en petite culotte dans Texas Trip et puis zut… Tant pis pour le polars, je vais rester dans ma zone de confort et parler de Drive-In.

Il était une fois, une bande d'adolescents débiles (pléonasme) qui décida de participer à la Nuit de l'Epouvante dans le plus grand Drive-In du Texas, pouvant accueillir 4000 milles voitures, diffusant leurs films sur six écrans géants (le genre d'évènement que nous n'avons pas connu en France).
Bref, donc voilà, plus de 4000 voitures stationnées au drive-In comprenant probablement plus de monde que de bagnoles, avec snack-bar, cafétéria, alcool et pop-corn, avec température du Texas, et nous sommes fin des années 80 : « Des chaises longues étaient placées sur les plates-formes des pick-up et des gens y étaient installés. Il y en avait sur les toits et le capot des voitures. Des punks, des hippies sur le retour, des bourges, des bataillons de mômes, des familles, des cow-boys et cow-girls, avec des canettes de bière serrées dans leur poing » (c'était autre chose qu'une pizza boum devant un film en streaming sur son petit portable).

Je vous ai ambiancé, jusque là tout va bien (enfin si on aime ce genre de festivités).

Voilà que les choses se compliquent lorsqu'une météorite rouge pourvue de dents, vient illuminer le drive-in avec son plus beau sourire… Et bien on ne sait pas trop comment elle s'y est prise, mais concrètement le drive-In est coupé du reste du monde, comme si cette parcelle de vie était entourée d'un trou noir. Les premiers qui tentent de s'échapper, se liquéfient tout simplement. Ils sont piégés dans le drive-in.

Devant des films d'horreur sur écran géant.
Avec de la malbouffe.
Téléphone et radio ne fonctionnent pas.

Chacun va de sa théorie : les extraterrestres, les communistes, Dieu, Satan, La Quatrième Dimension, un accident industriel… Pour commencer, ils veulent garder le moral, surtout notre boutonneux.

Jusque-là, on pense à une bonne histoire à la Stephen King (Dôme ou Brume).

Mais voilà, ce n'est pas un roman de Stephen King mais de Joe R. Lansdale : un des auteurs de Zombies Tales.

Et ça va complètement partir en vrille parce que the Drive-In c'est un incroyable et excellent hommage au Cinéma Bis, au subversif, au film gore à petit budget, de série B et Z que les Américains pouvaient regardés entre autres dans ses fameux Drive-In à partir des années 70.

C'est un film élitiste que les initiés au film d'exploitation avec des scénarii alambiqués farfelus incohérents et grand guignolesques peuvent apprécier, donc je comprends qu'il en ait déplu plus d'un. Mais il peut aussi « ravir » des lecteurs qui aiment poser leur cerveau de temps et temps.
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Joe Lansdale devait être sous l'emprise de quelque substance illicite lorsqu'il a écrit "le drive-in", tant son roman ressemble à un trip horrifico-rigolo-psychédélique. Par contre, je ne suis pas certaine de vouloir connaître son fournisseur ni la drogue en question, celle-ci ayant dû bien atteindre le cerveau de l'auteur pour qu'il ponde un récit aussi tordu.

"Le drive-in" commence un peu comme un Stephen King : une petite bourgade américaine typique, une bande d'ados sympathiques qui se rend un vendredi soir au drive-in pour assister à une programmation de films d'horreur.
La ressemblance s'arrête là. A partir d'ici, "le drive-in" part dans une direction toute autre et ne ressemble à rien de ce que j'ai pu lire. le drive-in se retrouve coupé du monde, les spectateurs ne pouvant plus s'en échapper et se retrouvant livrés à eux-mêmes. La folie gagne peu à peu l'assemblée.

Folie ! le mot semble même faible pour décrire ce qui se passe dans le drive-in. Lansdale a littéralement pété un câble et nous propose un récit complètement délirant dans lequel on trouvera pêle-mêle : un dieu du pop-corn composé de deux ados fondus l'un sur l'autre, des spectateurs se nourrissant d'un étrange pop-corn vomi par le dieu en question, des éclairs ressemblant à des tentacules, un groupe de chrétiens devenus cannibales...

Lansdale s'est visiblement amusé à écrire ce petit roman sans prétention. Et son plaisir est partagé par le lecteur. Même si on préférera le Lansdale de la série Pine-Collins pour son humour, ses dialogues percutants et son action rythmée, ou bien le Lansdale de romans comme "les marécages", plus écrits, plus portés sur l'émotion, "le drive-in" reste un divertissement sympathique qui se lit facilement. L'auteur nous a habitué à bien mieux au niveau des dialogues et l'écriture est ici plus que simple mais Lansdale parvient à faire souffler un vent de folie dans un récit à l'atmosphère finalement étrangement immersive.
Un bon petit roman ludique, idéal pour l'été !

Challenge Petits plaisirs 31
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Des amis ont planifié une soirée pour la nuit de l'épouvante dans le plus grand ciné-parc (Drive-in) de la région, 6 écrans géants et 4 000 voitures. La soirée s'annonce prometteuse, mais voilà qu'une comète rouge apparait dans le ciel. Puis le ciné-parc est isolé du monde.

Une situation invraisemblable, de l'isolement, des meurtres, des monstres, de la folie.
Une situation parachutée et du n'importe quoi.

Je l'ai lu, mais je n'ai pas vraiment réussi à embarquer. Très moyen pour moi.
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Une farce à l'américaine qui ne m'a pas déridé une seconde. J'exagère, j'ai peut-être souri une ou deux fois.
Faut-il y voire un pastiche ironique de ces productions formatées qui envahissent nos écrans et les rayons de nos libraires? j'entendais déjà les rires enregistrés à chaque contre-pied.
Heureusement Lansdale à eu le bon goût de ne pas tirer à la ligne.
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excéllente histoire ultra tendue, qui se passe en un seul lieu avec quelques personnages on est plus sur du fantastique que de l'horreur pure, mais l'auteur nous tient en halene jusqu'au bout, la particularité de se situé dans un Drive in nous permet en plus d'en savoir un peu plus sur ce mode de diffusion de film unique qui n'a pas d'équivalent chez nous, donc pour les amoureux du cinéma et les fan de fantastique !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Maintenant, vous êtes prêts. Les films commencent. Série B et plans à budget réduit. Un grand nombre pris avec guère mieux qu'un Kodak, quelques jurons et une prière. Mais dès qu'on commence à regarder ce genre de films, on y prend goût. C'est comme la choucroute.
Micros faiblards, mauvais acteurs et monstres en rut vêtus de caoutchouc, en quête de femmes, non pour se nourrir, mais pour s'accoupler: un plaisir! Vous pouvez siffler et vous faire tout petit lorsqu'un des monstres attaque une femme qui hurle sur une plage ou dans un bois, et vous voyez la fermeture Eclair sur l'échine du monstre qui vous lance un clin d'oeil, tel un rapide sourire éméché du chat-du-Comté-de-Chester.
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- Sam, dis-je, je ne suis pas du genre curieux mais j’aimerais te demander quelque chose.
Pourquoi peins-tu tes cravates sur tes chemises ?
- Je ne sais pas faire les nœuds.
C’était une explication qui se défendait.
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