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Citations sur Les marécages (72)

On n'est pas vraiment mort tant que quelqu'un se souvient de nous.
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C'est un des privilèges de l'enfance, on s'enthousiasme facilement mais on peut oublier quelque chose tout aussi vite.
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Parfois, les gens disent avec les lèvres des choses qu'ils entendent, mais c'est leur cœur qui indique vraiment qui ils sont.
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Je suppose que certains avaient de l’argent à l’époque, mais pas nous. C’était la Grande Dépression.

Et de toute façon, si on en avait eu, il n’y avait vraiment pas grand-chose à acheter, ces années-là, à part des cochons, des poulets, des légumes et des denrées de base ; et puisqu’on produisait les trois premiers, c’étaient celles-là qui nous intéressaient, et parfois on faisait du troc pour se les procurer.
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- Tu vois, Harry, à la façon dont il fonctionne, le monde d'aujourd'hui n'a aucun avenir. Il faut que ça change si on veut que les Américains vivent ensemble dans ce pays. La guerre de Sécession est terminée depuis plus de soixante et quelques années, et il y a encore des gens qui en haïssent d'autres parce qu'ils sont nés dans le Nord ou dans le Sud des Etats-Unis…
- Et pour l'instant, la seule différence pour les Noirs, c'est que leurs maîtres ne peuvent plus les vendre.
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Les gens estiment que les Noirs n’ont pas le même sens moral que nous. Mais ce n’est pas vrai, fils. Il y a autant de types bien et de salopards chez eux que chez nous. Et la plupart des êtres humains, quelle que soit la couleur de leur peau, sont un mélange de bon et de mauvais. Une personne de bien, c’est quelqu’un chez qui ce mélange penche du bon côté, rien de plus.
Chapitre 12
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- J'étais au salon de coiffure de mon fils, à discuter avec des hommes, et c'est évident, ils ne connaissent rien à rien.
Maggie sourit.
- Je ne vous le fais pas dire, miss June.
Mémée continua l'étendage et ajouta :
- Ouais, ils croient tout savoir, alors qu'ils ne savent même pas par quel bout de leur personne sort leur merde.
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Le temps est comme ça. Surtout quand on est jeune. Il est capable de garder la trace de tas de choses, mais on oublie tout le reste, ou, du moins, on le repousse pour ne s'en souvenir qu'à certains moments – ce qui arrivait parfois, la nuit, juste avant de succomber au sommeil.
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(…) même aujourd’hui, à plus de quatre-vingts ans, alors que je suis allongé ici dans cette maison de retraite, dans une chambre empuantie par le fumet de mon corps pourrissant, et que j’attends un repas ou quelque chose qui y ressemble – en purée, en petits cubes et sans goût avec une sonde dans la queue et la télévision branchée sur un talk-show où s’agitent des idiots, les souvenirs d’il y a près de soixante-dix ans me reviennent comme si c’était hier.
(Prologue)
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Parfois, au milieu de la nuit, à travers la cloison, je l'entendais pleurer.
Impossible d'expliquer le mal que ça fait d'entendre son père pleurer.
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