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Hap Collins et Leonard Pine tome 6 sur 11
EAN : 9782070448210
416 pages
Gallimard (12/04/2013)
3.68/5   85 notes
Résumé :
Gardien dans une usine de poulets et séparé de Brett, sa petite amie, Hap sombre tranquillement dans la monotonie. Rien de tel qu'une baston sanglante avec un psychopathe drogué jusqu'aux yeux et sur le point de violer une jeune pucelle innocente pour le sortir de la routine... Quand il s'avère que la demoiselle en question n'est autre que la fille de son employeur et que ce dernier offre à notre héros 100 000 dollars en guise de remerciement, Hap pense que son jour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai la poisse littéraire en ce moment ! J'ai enchainé les déceptions et les lectures qui font mal aux neurones. Je me suis donc tournée vers une valeur sûre dans l'espoir de ne pas me prendre la tête et de rire. J'ai donc choisi Lansdale et son célèbre duo Hap et Léonard. Vous savez le blanc hétéro démocrate qui a un coeur d'artichaut et le noir homo républicain qui a un tatou de compagnie ? Voilà ces deux-là ! Je les adore ils me font rire et mènent toujours des enquêtes complètement foldingues. En plus sous couverts de ne pas se prendre au sérieux il y de jolis pics qui fusent sur la société de consommation, l'hypocrisie de notre monde, la société américaine… bref ça détend sans être dénué de sens.

Je vous l'accorde ils ne font jamais dans la dentelle mais là j'ai trouvé que l'auteur y était allé un peu fort sur le langage fleuri et les scènes de sexe dans tous les sens. Bon ce n'est pas du porno non plus mais il a un peu forcé la dose. C'est un peu cru par apport à d'habitude. J'aurais pu passer l'éponge sur ce problème de dosage si l'histoire n'avait pas eu du mal à décoller. Comme d'habitude Hap se bagarre (tiens tout seul pour une fois) mais pour une fois avoir joué les chevaliers servants lui a réussi. Pas pour longtemps… comme d'habitude nos deux comparses vont, grâce à leurs grandes gueules et leurs manières de rustres, se mettre dans le pétrin. Mais tous ces rebondissements et ces histoires dans l'histoire ont fait que la première partie ne m'a pas convaincue même si la deuxième était un peu plus palpitante.

Malgré tout j'ai beaucoup aimé le personnage de Brett loin des clichés sur les fragiles demoiselles ainsi que la manière dont évoluent les personnages de Hap et Léonard. Et si j'ai moins rie que d'habitude j'ai quand même aimé quelques répliques bien senties et quelques passages rocambolesques. Et puis sur le fond j'apprécie toujours cet auteur pour son absence totale de politiquement correct.

Un petit coup de mou dont je ne vous tiendrez pas rigueur monsieur Lansdale compte tenu de la qualité des autres aventures, mais j'ai hâte de découvrir ce qui va arriver prochainement à mes deux potes !
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« Ça caille sa race hein… »

Je n'ai pas retrouvé mon zizi ce matin, tout planqué qu'il était, voulait pas se bander la virilité, c'est quand j'ai ouvert les volets que c'est parti en couille, il a dit : « Moi je me casse, ça se fera sans moi… »

Bouquin commencé en Avril, sur les plages de "Playa del Carmen", et ouais, je me faisais bronzer sur le sable fin des plages du Mexique, transat à l'air, complètement dans l'ambiance, mais pas concentré… Ma nana s'étant émancipée d'une manière d'enculée, impossible de me foutre dans l'ambiance… Bon c'était aseptisé là bas, mais sympa, belles plongées et un putain, de requin bouledogue croisé à 200 m des côtes mais à 20 m de profondeur, pépère et un peu timide…

Fin janvier j'ai enfin terminé ce bouquin, et j'ai galéré, j'aime pourtant nos deux anti héros au coeur beauf, d'une vulgarité succulente…Mais là on tombe dans la surenchère de l'emmerdement avec un grand A comme Engleterre… les mecs collectionnent les grosses galères, et au final tu tires la langue tellement c'est tiré par le cul de la fille du pêcheur qui se sont foutus dans une merde improbable…

Putain mais ça caille, je me réchauffe pas, je ne suis pas frileux de nature, mais fumer engendre des déconvenues, comme se geler son petit cul à la chaleur hivernale… Pis faut s'habiller chaudement si tu ne veux attraper la mort, et moi j'ai juste un sweat à l'allure racailleux, capuche gangsta sur la calvitie pas assumée, clope au bec, je me cancérise, le regard noir pour faire peur au silence qui m'entoure…

Pourtant j'avais lancé une campagne fumette : « Qui veut fumer avec moi ? Qui veut fumer avec moi ? »

Mon patron m'a regardé, je l'ai regardé, il n'a pas sourit, j'ai baissé ma tête de gansta en cancérise, et j'ai filé fumer ma clope seul tout avec bite et mon briquet, enfin ma bite quand à elle s'est travestie pour l'occasion de ce froid de canard…

Bon Léonard est toujours aussi noir et pédé, ça me plait bien d'enfoncer la morale puritaine, un pays capable d'élire la plus grosse boutade du siècle, quand tu te revois devant ton poste de télé il y a quelques mois en arrière, les yeux hallucinés devant autant de conneries, que ton sourire restait coincé devant ce clown grotesque, à la réussite surprenante… T'y croyais pas hein, personne n'y croyait et pourtant ils l'ont fait, alors je crois que c'est bien de bousculer par la littérature ou le cinéma les codes religieux qui gangrènent les mentalités d'idées à la con...moi plus socialiste que con, bah oui hein, quand tu penches à gauche, t'as le savoir, tout le monde le sait, t'es le winner bobo decalo qui sait tout, les autres on s'en branle… Alors quand tu vois en France, une manif contre l'IVG, t'aurais bien envie de leur faire bouffer de l'embryon, criant au meurtre, revendiquant leur bouffonnerie d'emmerdeur, car dieu créateur de la misère humaine condamne cette infamie...

Ouias ouais, bah moi je me souviens que Dieu y voulait pas de môme, et qu'il a un peu pété un câble quand Eve a croqué dans le pêché originel de sa mère la pute… Alors sa mère la pute ne vise personne, dieu étant le premier machin dans l'univers, et de « sur croix » masculin, cela va de soit, il n'avait pas de maman, à moins que, mais en fait c'est qui a crée dieu ? parce que bon, lui il a crée tout plein de truc, comme la branlette, mais personne n'a cherché à savoir de quel trou noir il venait…

Enfin bref je m'égare, vulgaire et de gauche vite fait, juste pour me sentir supérieur, je conseille les bouquins de Lansdale, parce que l'on s'y marre, parce que c'est vulgaire et divin...

A plus les copains
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Si je vous dis sombrero, mezcal, soleil de la mort qui tue ?
Comment ? Londres ?
Arf, pas loin mais ce sera pour une autre fois.
Avis de gros temps sur le Mexique !
Aïe!aïe!aïe!aïe! Caramba!

Leonard à la colle avec John, Hap avec Brett, côté vie privée, c'est la mélodie du bonheur.
De plus, Hap vient de tirer une carte chance et voir ainsi son compte en ruine crédité de 100000$, niveau flouze, tout baigne.
Non, c'est au rayon emmerdes que ça pêche. Pas l'ombre d'une baston à se mettre sous la pogne, pas le moindre sifflement de balle pour vous caresser les cages à miel dès potron minet.
Qu'à cela ne tienne, le Mexique, destination détente et découverte habilement choisie de nos deux compères, devrait y pourvoir pour les quelques décennies à venir.

Des fois ça veut et pis des fois non.
On tendrait ici clairement vers un p'tit non négatif.
Non pas que ce Lansdale soit imbuvable, l'auteur étant allergique à cet état de fait, mais ressentir un Tsunami annoncé comme une douce brisette caressante n'est pas pour aider à vendre le circuit touristique.

Le problème, un départ et une arrivée canon.
Entre les deux, comme un énorme trou d'air qui dure au point de s'incruster chez vous et passer pour votre nouveau poteau.

Les dialogues, toujours aussi corrosifs, aident cependant à ingurgiter la pilule.
Leonard, Hap et leur bande de potes qui ferait passer les Expendables pour une joyeuse troupe de ballerines anémiques, assurent le show final.
Mais le compte n'y ait pas.
Malgré la découverte de Marteau-piqueur, vrai salopard prenant régulièrement votre crâne pour une tête-de-clou qu'il enfonce allègrement tout en sirotant sa tequila, je reste sur ma faim, une fois n'est pas coutume avec cet auteur qui se maintient toutefois largement au-dessus de la mêlée.

Trop de mou dans la corde à noeuds.
Un opus en deçà du niveau habituel et c'est la franchise Collins/Pine qui chute vertigineusement en passant d'une note globale de 18 à 17,5.
Devra se reprendre au cinquième trimestre !
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Après avoir enchaîné plusieurs lectures assez sombres, j'avais envie d'un peu de légèreté. Et quoi de mieux qu'une aventure de Pine et Collins pour se marrer un coup ?!

Si ce "Tsunami mexicain" démarre sur les chapeaux de roues avec une baston saignante, la suite de cette nouvelle aventure ronronne un peu. L'intrigue n'est pas vraiment captivante et on ne peut pas dire qu'elle soit bien menée. le récit traîne en longueur et l'aspect policier du roman ne présente pas un grand intérêt. En fait, je n'ai guère été étonnée de découvrir, à la fin de l'ouvrage, que Lansdale avait repris certains éléments d'une nouvelle pour composer ce roman. Cela se ressent clairement dans la façon dont l'intrigue est menée (une succession de situations reliées entre elles de façon parfois un peu forcée) et dans le rythme du récit, assez plan-plan, ce qui est un comble quand on sait de quoi est capable Lansdale.

Malgré cette grosse faiblesse narrative, "Tsunami mexicain" reste une lecture plaisante. Hap et Leonard sont toujours Hap et Leonard et c'est un plaisir de les retrouver. C'est un peu comme prendre des nouvelles de vieux potes qu'on a pas vu depuis un bail. Et Lansdale excelle toujours autant dans l'art du dialogue et le sens de la formule. Ça chambre à tout va, les bons mots s'enchaînent.
De plus, Lansdale mitonne encore une fois une galerie de personnages secondaires aux petits oignons.

Grâce aux dialogues percutants et aux personnages bien dessinés, on ne s'ennuie pas, on rit souvent. Et c'est bien ce que j'étais venue chercher, un moment de poilade avec de vieux amis. "Tsunami mexicain" est loin des meilleurs épisodes de la série Pine et Collins, avec son intrigue faiblarde et sans surprise, il sera vite oublié, mais il m'a tout de même permis de passer un bon moment. C'est déjà pas si mal.

Mise à jour relecture décembre 2023 :
Lors de ma 1ère lecture, ce tome m'avait un brin déçu. Depuis quelques mois, je relis toute la série, dans l'ordre cette fois, et en arrivant à ce tome j'étais forcément pas trop emballée vu qu'il ne m'avait pas laissée un super souvenir. Et bien, je dois dire que je revois ce "Tsunami mexicain" à la hausse. Mes impressions mitigées au sujet de l'aspect policier n'ont pas changé, je trouve toujours l'intrigue pas vraiment réussie, trop fouillis, trop alambiquée inutilement. Mais les dialogues m'ont vraiment régalée. Je ne les avais pas suffisamment savouré lors de ma précédente lecture, là j'ai vraiment kiffé. Certains passages sont vraiment désopilants et provoquent de francs éclats de rire. Une très bonne relecture qui me fait donc rajouter une étoile à ma note.
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Putain qu'ça fait du bien !

Un bail que je n'étais pas reparti faire un tour au Texas chez mes deux potes Hap et Leonard.

Quand je suis arrivé, Hap venait de sauver la vie d'une gosse qui s'était fait salement tabasser et amocher par un malade. Elle en a même perdu un oeil. Terrible. le hasard a voulu que la môme soit la fille du propriétaire de l'usine de poulet dans laquelle il bosse. le gars, tellement heureux que sa fille ait survécu, a offert 100 000 dollars à Hap en signe de sa reconnaissance.

Hap a d'abord refusé. Pas son style d'accepter du pognon comme ça. Pis, finalement, il s'est ravisé. Après tout, pourquoi refuser ? Et puis, je crois qu'il avait besoin d'oublier sa rupture avec Brett. Alors  il a décidé de nous offrir un petit voyage.

Du coup, nous voilà partis tous les trois pour une croisière direction le Mexique. Mais alors, comment vous dire, pas le genre La Croisière s'amuse, plutôt la croisière sanglante !

Déjà, les choses ont mal commencé sur le bateau, pas vraiment à la hauteur de nos espérances, et à terre ça s'est pas arrangé. Hap a trouvé le moyen de se dégoter un joli petit lot. Autant elle avait un joli petit cul, autant c'était un vrai nid à emmerdes. Après la croisière, la galère !

Quand on s'est fait attaquer par une bande de tarés, j'ai bien cru qu'on allait y rester. Un truc de malades, de vrais tueurs qui vous dézinguent la tête et réfléchissent après. J'avais l'impression d'être dans un Tarantino, gare aux éclaboussures ! Plus d'une fois, j'ai failli faire dans mon froc. Heureusement Hap et Leonard, en baston comme en amitié, ils assurent !

Bon, je ne peux pas tout vous raconter mais sachez que si  j'ai bien flippé, je me suis aussi bien marré, ils ont toujours de ces conneries à sortir ces deux-là !

Ah, j'm'en souviendrais de cette escapade au Mexique ! Putain qu'c'était bon !
Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Avec l'âge, ma croyance en un pouvoir divin ne s'est pas simplement volatilisée, elle est carrément devenue négative. Comme l'a dit un jour mon ami Veil : "Si Dieu existe, alors qu'il nous explique pourquoi des bébés naissent avec le sida."
Je pense à la connerie de tout ça. Ces histoires avec Dieu. Deux équipes qui prient avant un match de foot. Bon, c'est normal qu'elles veuillent ne pas avoir de blessés, mais pour gagner ? Comme si Dieu en avait quelque chose à foutre que les Wildcats l'emportent sur les Beavers.
Comment Dieu décide-t-il de la victoire ? En fonction des pom-poms-girls les plus mignonnes ? De l'attaquant avec la plus belle coupe de cheveux ? De l'avant centre avec la b... la plus grosse ? Ouais, quel sont ses critères ?
En d'autres termes, c'est quoi ce foutu plan que Dieu avait en tête quand il m'a infligé ce qui m'est arrivé à moi et aux miens ?
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- Bon Dieu, Béatrice, ton père est entre les griffes d'un requin usurier ?
- Il est pire qu'un requin. C'est un gang de requins à lui tout seul. Une fois, quelqu'un ne l'a pas remboursé. Ce Juan Miguel, il l'a fait assassiner. Il a écorché le cadavre, il l'a fait bouillir, puis il a vendu son squelette à une école de médecine.
- Hum, ça m'a tout l'air d'une blague, ça.
- On est au Mexique, Hap. Ces blagues, comme tu dis, c'est la réalité, ici.
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- Ouais, fit Léonard, vaudrait mieux en effet qu'on te ramène à l'hôtel avant que tu te réveilles à poil dans une ruelle avec le manche d'un fouet en cuir planté dans le fion (page 66)
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- T'aimes bien John parce que sa bite mesure vingt-cinq centimètres ? demandai-je.
- Ouais.
- C'est un peu superficiel comme affection, non ?
- Ouais.
- T'es encore en train de te foutre de moi, hein ?
- C'est comme quand t'achètes un Burrito. Plus c'est gros, mieux c'est.
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Brett s'était habillée et je me régalais du spectacle quand elle enfila sa nuisette sans mettre de petite culotte.
Pas de culotte, c'était toujours un heureux présage.
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Cold in July (2014) - Bande-annonce VF
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Titres de la série 'Hap Collins & Leonard Pine' de Joe R. Lansdale

le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

Les Mécanos de la Lune
Les Mécanos de Vénus
Les Mécanos d'Uranus
Les Mécanos de la Terre

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