AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Joe Sandri (Traducteur)
EAN : 9782913636194
231 pages
Murder Inc. (06/11/2001)
3.6/5   87 notes
Résumé :

Bill Roberts n'est vraiment pas un fils à maman. D'ailleurs les mouches se délectent du cadavre de sa mère pendant que Bill tente de trouver une solution pour encaisser ses chèques de pension.En désespoir de cause, Bill organise le braquage d'un stand de feux d'artifice. Le casse tourne mal et Bill prend la tangente dans les marais. A son tour de servir de festin aux insectes.Quand il s'en sort, c'est pour débarquer, déf... >Voir plus
Que lire après Un froid d'enferVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
3,6

sur 87 notes
5
3 avis
4
8 avis
3
7 avis
2
2 avis
1
0 avis
Bill n'a pas de chance, sa mère vient de passer l'arme à gauche sans lui laisser d'héritage .Fini la glande, il va être obligé de se débrouiller tout seul. Avec deux bras cassés, Fat Boy et Chaplin, il monte un braquage qui tourne au fiasco. Planqué dans un marécage infesté d'alligators et de moustiques, il aperçoit un cirque avec de monstres, un homme chien, des frères siamois, un bonhomme de glace, des têtes de potirons, une femme à barbe.... Tous dirigés d'une main de velours par le directeur qui a la particularité de partager la couche d'une adorable pépé blonde pourvue d'admirables pare-chocs...une chance pour les sens affolés de Bill qui recherche un endroit pour se faire un peu oublier...

Un Joe R. Lansdale qui revisite façon lubrique les Freaks de Tod Browning, ça aurait pu être fantastique...
Dommage ça ne décolle jamais beaucoup plus haut qu'au dessous de la ceinture.
Tous obsédés par la chose et la belle blonde, la femme fatale du cirque qui devient l'attraction principale après l'homme de glace qui reste de marbre.
L'homme chien, lui en bave pour la femme à barbe
et l'homme tige est obsédé par la sienne et celles des autres...
De son cote Bill piqué par les moustiques enfle à vue de nez au vu de la Marilyn qui n'a de yeux que pour James Dean ...
le style au garde à vous d'abord bidonnant devient à la longue un peu lassant.
A mon avis, l'histoire loufoque aurait demandé quelques aménagement au dessus du ceinturon texan mais bon au pays des cowboys, ils ont la gachette facile...
Au final, un froid pas d'enfer
Commenter  J’apprécie          452
Bill Roberts est un glandeur patenté, pas plus tenté par la recherche d'un quelconque boulot.
Las de toucher les allocs de sa mère dont le cadavre empuantit un peu plus la chambre chaque jour que Dieu fait, ce génie de l'entourloupe élabore un plan à son niveau, braquer le marchand...d'en face.
Flanqué de ses deux potes avec qui il partage gracieusement un misérable cerveau, le coup du siècle se transforme rapidement en festival de la loose. De fil en aiguille, c'est au sein d'un cirque de freaks qu'il atterrit, espérant ainsi se faire oublier quelque temps.

Un petit Lansdale mais un Lansdale quand même.
Oubliez tout de suite Les Marécages pour ceux désirant s'essayer à une comparaison. Un Froid d'Enfer ne boxe pas dans la même catégorie.
Ici, point de ko technique mais juste la certitude de passer un agréable moment en compagnie de cette galerie de monstres rappelant furieusement le film éponyme de Tod Browning dont on sent une très nette influence.
Alors, que dire de ce bouquin si ce n'est que Lansdale est toujours le roi de la métaphore qui claque.
Niveau récit, pas grand chose à se mettre sous le dentier excepté une remarquable galerie de portraits, une vague histoire de fesses débouchant sur le meurtre prémédité d'un rival que notre lamentable raté ne se sent pas d'éliminer. C'est qu'au contact de ces erreurs de la nature, Bill se serait découvert un p'tit cœur.
Bref, n'était une écriture toujours aussi captivante, ce froid d'enfer ne casse pas trois pattes à un unijambiste siamois.
Commenter  J’apprécie          442
D'une certaine façon je le comprends parfaitement ce Bill. Un bon gars, dans le genre brave et humain, même s'il n'apparait pas très futé. Et puis, il ne va pas rester assis sur la terrasse de sa cabane toute la vie, et ce n'est pas sa pauvre mère en phase de liquéfaction dans des sacs poubelles qui pourra dire le contraire. Cette chienne qui a une signature improbable et qui empêche même son pauvre fiston de toucher les chèques de pension à sa place.

Alors, oui, je le comprends, du moins j'envisage avec lui les meilleures possibilités pour tirer sa vie vers le haut. Et s'il veut braquer le magasin de pétards en face de lui, je suis prêt à le soutenir dans cette initiative. Surtout lorsqu'il s'entoure de deux gars du cru, encore moins finauds que lui, mais là c'est la mentalité de l'East Texas qui le veut, et que le simple braquage d'un magasin de pétard à la veille du 4 juillet, d'une facilité aussi déconcertante que de boire une pinte de bière cul-sec, ne se déroule pas de la manière voulue.

Bref, cela ne tourne pas comme je pouvais l'imaginer. Bill non plus. Je te passe les détails, mais il se retrouve seul dans un marécage, bouffé par les moustiques ou les serpents – où est la différence – l'oeil hagard et l'esprit crevé. Brûlé par le soleil texan, son réveil relève plus du cauchemar que de la vie. Des caravanes et des aliens. Pire des monstres. Pire des Freaks. Dans un cirque en plus, avec manège, homme congelé, et bébés difformes dans du formol.

Joe R. Lansdale, auteur culte parmi les amis du polar, signe ici une nouvelle aventure sans ses héros récurrents Hap Collins et Leonard Pine. de l'East Texas, je découvre ses moustiques, ses marais infestés de crocodiles, ses dégénérés et ses monstres. Mais les monstres sont souvent moins dégénérés qu'ils n'y paraissent. Même plus humains que les hommes « normaux ». Peut-être parce que leurs difformités les ont confrontés à la cruauté et au rejet des autres dès leur plus jeune âge et que l'abandon fait partie de leur vie. Parce que la force même de ce « froid d'enfer » est de distiller au milieu de scènes caustiques, cyniques et racistes des messages d'amour, de solidarité et de toute beauté. Oui, certaines personnes sont belles à l'intérieur comme cette blonde, Gidget, avec des nibards comme des pastèques et un cul qu'on aimerait bien rentrer dedans. Putain, quelle nana ! Elle a tout pour que j'en tombe amoureux. Mais que fait-elle donc avec ce type à trois mains. Et ce nègre qui a deux têtes. Est-ce que le type qui se prend pour un chien baise en levrette ? La femme à barbe,elle se fait sauter aussi ? Par l'homme-chien ? Et le nègre à deux têtes a-t-il aussi deux bites ? Tu trouveras effectivement de nombreuses réponses à toutes ces questions qui te turlupinent tant.

« Un froid d'enfer », le freak c'est chic.

https://www.youtube.com/watch?v=WsKPPL-j6kE
Commenter  J’apprécie          332
Même si les tables des librairies sont encore surchargées de nouveautés en format poche, rien de tel que la pause estivale pour s'aventurer du côté des rayonnages afin de dégotter quelques merveilles de la littérature noire qui se morfondent dans l'attente d'un éventuel lecteur. On peut y faire quelques trouvailles comme ce recueil, le Sang Des Bayous réunissant trois des plus grands romans de Joe R. Lansdale se déroulant dans le sud-est du Texas, plus précisément du côté de la Sabine, un fleuve qui dessine la frontière entre l'Etat de l'étoile solitaire et la Louisiane. Davantage reconnu pour sa série policière détonante, aux connotations humoristiques, mettant en scène les détectives Hap Collins et Leonard Pine présentant des profils plutôt atypiques puisque l'un est un ancien activiste hippie un peu feignant tandis que le second est un vétéran du Vietnam d'origine afro-américaine assumant pleinement son homosexualité, Joe R. Lansdale a marqué les lecteurs avec des romans beaucoup plus sombres comme Un Froid D'Enfer (Murder Inc. 2001), Les Marécages (Murder Inc. 2002) et Sur La Ligne Noire (Murder Inc. 2006) qui composent ce recueil. Une belle occasion d'évoquer ces impressionnants romans de la littérature noire en débutant avec Un Froid D'enfer dont l'intrigue prend pour cadre l'univers des freaks.

Incapable d'imiter sa signature pour encaisser les chèques de l'aide sociale, Bill laisse pourrir le cadavre de sa mère dans sa chambre. En attendant de trouver une solution, il voit une opportunité de se faire un peu d'argent en braquant la cabane de pétards qui se trouve en face de chez lui et qui doit être pleine d'oseille à l'approche de la fête du 4 juillet. Mais le braquage tourne mal et le voilà contraint de prendre la fuite en s'engouffrant dans une région marécageuse, infestée de moustique et de mocassins. Défiguré par les piqûres d'insecte, Bill est recueilli par Frost et sa clique de freaks qui le prennent pour l'un des leurs. Intégrant ainsi cette caravane de l'étrange se déplaçant au rythme des représentations se déroulant dans quelques bleds paumés du sud est du Texas, Bill développe quelques amitiés avec les membres difformes de cette communauté. Au contact de ces monstres de foire et à mesure que son visage reprend une apparence normale, Bill s'assagit tout en regrettant les actes du passé. Mais les bas instincts reprennent le dessus avec l'apparition de Gidget, la splendide compagne de Frost, qui fait chavirer les coeurs et embrouille les esprits. Les monstres ne sont pas ceux que l'on croit.

Peut-être le plus méconnu des trois ouvrages du recueil, Un Froid D'Enfer prend la forme d'un roman noir en suivant la trajectoire de Bill Roberts, un looser patenté cumulant les plans foireux et les coups du sort tragiques ponctués d'une certaine malchance qui ne fait qu'aggraver la situation précaire de cet individu plutôt malsain. Avec une plume trempée dans le vitriol, Joe R. Lansdale nous présente donc les errements de ce personnage dénué de tout scrupule qui dissimule la mort de sa mère afin de pouvoir soutirer quelques chèques en imitant sa signature, chose qu'il est finalement incapable d'effectuer. D'un braquage vraiment foireux, digne des Pieds nickelés, suivi d'une traque dantesque dans les marécages, on découvre un homme qui s'assagit au contact d'une cohorte d'êtres difformes qui se révèlent bien plus humains qu'il n'y paraît. C'est ainsi que Joe R. Lansdale aborde toute la thématique de l'exclusion et de la différence au gré d'une galerie de personnages attachants dont les portraits révèlent des personnalités surprenantes à l'exemple de Frost ou de l'homme-chien avec qui Bill va développer de solides liens d'amitié. Sur un schéma plutôt surrané l'auteur développe donc ce fameux concept du mal s'incarnant dans la beauté tandis que le bien se révèle dans la laideur sur fond d'une liaison triangulaire qui devient le point de bascule de l'intrigue en nous dévoilant les contours aussi affriolants qu'inquiétants de la sublime Gidget. On appréciera toute l'ambivalence du personnage projetant toute sa cruauté et son absence de considération qui rejaillit sur Bill dont l'ersatz naissant d'humanité s'estompe tandis que la relation avec cette femme fatale s'intensifie.

En conteur hors-pair, Joe R. Lansdale restitue cette moiteur typique du sud des Etat-Unis au rythme d'une intrigue soutenue glissant peu à peu vers une ambiance étrange et quelque fois pesante, émanant de cette communauté de freaks, et plus particulièrement de ce mystérieux Homme des Glaces gisant dans un congélateur, qui arpentent cette région désolée du sud-est du Texas. Mais la vigueur du texte provient essentiellement des échanges parfois déjantés entre les divers protagonistes et des situations ahurissantes qui ponctuent le récit à l'instar de cette tornade qui disloque la caravane de camping car et de remorques composant cette troupe de freaks.

Résolument amoral, prélude d'autres récits encore plus sombre, Un Froid D'Enfer est un terrible roman noir dont l'âpreté nous permet d'appréhender les vicissitudes d'une une région tourmentée par la précarité et le terrible passé d'une ségrégation violente dont on n'a pas fini de solder les comptes et que Joe R. Lansdale se plaît à mettre en pleine lumière avec un indéniable talent.

Joe R. Lansdale : Un Froid D'Enfer (Freezer Burn). le Sang du Bayou (recueil) Folio Policier 2015. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Bernard Blanc.

A lire en écoutant : Shout ! The Isley Brothers. Album : Shout !. 1959 RCA Victor.
Lien : http://monromannoiretbienser..
Commenter  J’apprécie          140
Bill Roberts est un garçon pourri jusqu'à la moelle, pas assez intelligent et ambitieux pour devenir un véritable délinquant. Il vit reclus dans la maison de sa défunte mère dont le corps pourrit dans sa chambre à coucher depuis plusieurs semaines. Il n'a pas signalé sa mort aux administrations, souhaitant continuer à percevoir les mensualités de sa retraite. le problème, c'est qu'il ne parvient pas à imiter sa signature pour encaisser les chèques. le voilà sans ressources, se sustentant des dernières boîtes de conserve, et à l'étage, maman faisande. Bonjour l'ambiance ! le voilà contraint à bouger. Il lui vient une idée : braquer un commerce voisin. Il fait appel à deux copains. Mais rien ne va se passer comme prévu, ce qui était largement prévisible pour une opération menée par les rois de la « loose ». Débute alors une course-poursuite d'anthologie dans les marais texans, digne de la série « Shérif, fais moi peur ». Bill va parvenir à s'en sortir. En quittant le marais, il tombe sur un cirque un peu particulier, un freak show, une foire de monstres humains. Frost, le propriétaire du cirque le recueille. Dans la troupe, on trouve, entre autres, une femme à barbe, un homme chien, des jumeaux siamois, des nains, etc. Il y a également une personne qui n'a d'autre tare qu'un charme et un sex-appeal hors normes, Gidget, l'épouse de Frost. Bill qui accepte de suivre la troupe va très vite être ensorcelé par ses appâts…
J'ouvre le brainstorming pour ce livre : loufoque, déjanté, inqualifiable, abracadantesque, burlesque… J'ai trouvé le roman comparable à certains titres de Jim Thompson. Il faut être complètement fou pour écrire ça (-« maman, je viens de publier un roman ! » -« bravo, ça parle de quoi ? » - « c'est l'histoire d'un raté en cavale dans un cirque de monstres… » -« … ») Il faut être aussi un peu dérangé pour aimer lire ce type de littérature. Mais ça fait un bien fou ! N'hésitez pas à lire du n'importe quoi, quand c'est drôle et bien ficelé, ça détend.
Commenter  J’apprécie          150

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Mais ce jour-là, ce ne fut pas son propre reflet qui l’intéressa le plus, car le miroir lui montrait la porte de la chambre ouverte. Et dans son encadrement se tenait Gidget, les traits encore bouffis de sommeil et les cheveux emmêlés. Et elle était aussi nue qu’au jour de sa naissance, mais certainement plus jolie qu’à ce moment-là, et elle se démenait pour se glisser dans un short en jean avec la ferveur d’un cavalier de rodéo essayant de renverser un bœuf pour le marquer au fer rouge ; elle balançait son petit cul lisse d’avant en arrière tel un pendule et offrait à Bill une vision frétillante d’autres charmes, des seins tremblotants, des jambes longues et soyeuses, bronzées et musculeuses, une fourrure sombre en V couvrant ce qu’Ève avait utilisé pour venir à bout d’Adam. Une pomme, tu veux rire ! Tout le monde savait ce que voulait Adam et pourquoi il avait fait ce qu’il avait fait. Des femmes comme ça, comme Ève, comme Gidget, étaient capables de vous faire incendier une maison de retraite et taper à coups de pelle sur la tête des survivants qui en sortiraient en courant ! Des femmes comme ça, oh oui, c’était foutrement sûr qu’elles n’auraient pas beaucoup à insister pour convaincre un type de voler une pomme !
Commenter  J’apprécie          150
— Qu’est-ce qui lui est arrivé, à ton paternel ?
— Il a sorti la tête par la fenêtre de notre voiture et il s’est payé un poteau indicateur. C’était ma vieille qui conduisait. Sur le moment, elle ne s’est même pas aperçue qu’il s’était cogné. Il a baissé la vitre, il a mis sa tronche dehors, et un instant plus tard elle a entendu un claquement sec, et il s’est rassis dans la bagnole, la gueule tournée dans l’autre sens, et elle ne s’est doutée de rien. Elle lui a parlé pendant huit kilomètres, qu’elle a dit, avant de se rendre compte qu’il ne répondait pas et qu’en plus il puait la merde. Tu vois, quand il a percuté ce truc, il s’est chié dessus. C’était pas de sa faute — c’est juste que tes muscles et tes boyaux se relâchent quand tu meurs subitement…
— Mais qu’est-ce qu’il lui a pris de sortir sa tête comme ça ?
— D’après maman, il le faisait toujours. Comme un chien. Il trouvait ça marrant. Sauf que ce jour-là, elle roulait trop près du bord de la route et que ce panneau ne l’a pas loupé.
Commenter  J’apprécie          141
Je suis kidnappé par des aliens… pensa-t-il. Et je vais me retrouver sur une table d’opération avec des pinces à salade pour m’écarter les fesses et un doigt d’extraterrestre, froid et humide, planté dans le fion…
Quand on entend parler de ces enlèvements par des êtres venus d’ailleurs, le trou du cul est toujours, en effet, une cible prioritaire. Et puis ils aiment branler leurs prisonniers pour leur tirer du sperme. Bill se dit qu’il préfèrerait encore ça au doigt dans le cul. Ça pourrait même le relaxer, d’une certaine façon.
Commenter  J’apprécie          234
La sueur coula dans ses yeux tandis qu’il continuait de la besogner. Il la prit par les cheveux et elle cria. Il lui tira la tête en arrière, embrassa son cou et sentit son sang battre contre ses lèvres. Il tartina de moutarde tout le devant de son corps.
- Je ne tiens plus ! grogna-t-il. Nom de Dieu… Je vais craquer !
- Maintenant ?
- Oh, Seigneur !
- C’est bon, mon chou, crache ta purée.
Il déchira sa culotte et la jeta sur le plancher, puis il lui donna un grand coup de rein – et à la seconde même où il allait éjaculer, Gidget se dégagea, se laissa tomber contre le flanc du congélo, se retourna et l’aspira dans sa bouche. Il explosa.
Commenter  J’apprécie          110
Bill se souvenait d’un type, au lycée – un grand fils de pute baraqué qui passait son temps à malmener tout le monde. Un matin, dans les douches, Bill avait découvert la cause de la perpétuelle colère de cette brute. Il avait un haricot en guise de biroute ! Même en érection, la pauvre ne devait pas être plus grosse qu’une carotte nouvelle. Et en effet, un truc pareil pouvait vous rendre foutrement mauvais jusqu’à la fin de vos jours !
Commenter  J’apprécie          143

Videos de Joe R. Lansdale (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joe R. Lansdale
Cold in July (2014) - Bande-annonce VF
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (172) Voir plus



Quiz Voir plus

Titres de la série 'Hap Collins & Leonard Pine' de Joe R. Lansdale

le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

Les Mécanos de la Lune
Les Mécanos de Vénus
Les Mécanos d'Uranus
Les Mécanos de la Terre

8 questions
28 lecteurs ont répondu
Thème : Joe R. LansdaleCréer un quiz sur ce livre

{* *}