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EAN : 9782264072245
432 pages
10-18 (21/03/2019)
3.97/5   146 notes
Résumé :
Cinq jours, quatre randonneurs, trois survivants…

Le jour de son dix-huitième anniversaire, Wolf entreprend l’ascension de la montagne surplombant Palm Springs, avec en tête le projet de se jeter dans le vide. En chemin, il rencontre trois femmes : Nola, qui a décidé de souligner son anniversaire de mariage malgré le décès de son mari, Bridget, qui s’entraîne pour un triathlon, et Vonn, en pleine crise d’adolescence. Ces trois âmes brisées lui sauvero... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Une aventure revigorante en contrée sauvage attend le lecteur dans « Les Égarés ». Même en plein coeur de l'été, la nature peut se montrer impitoyable, dans tous ses extrêmes…C'est en automne, sur une montagne titanesque de Palm Springs, que nous ferons face aux éléments en compagnie de Wolf, Nola, Bridget et Vonn. Une excursion qui a priori se devait être plaisante pour les uns, elle se révélera fatidique pour d'autres.

Le récit se déroule sur cinq jours, pourtant, malgré le fait que le décor change peu, que les ressources soient limitées, le temps passe vite. Il faut dire que l'auteure manie la plume de façon bien ingénieuse en alternant présent et passé. L'histoire, racontée à la première personne, se concentre principalement sur Wolf, 18 ans, et sa nouvelle vie à Palm Springs, tout comme son vécu houleux avec son père. Nous découvrons les autres personnages au compte-goutte, en temps réel. J'ai bien aimé les deux façons de nous les présenter, parce qu'au final, sans créer de longueurs, nous en venons qu'à connaître tout le monde assez bien. Les quatre ont tous des personnalités bien distinctes, il serait facile en contexte de survie d'avoir quelques accrochages ici et là sur la manière de gérer la situation.

Une chose est sûre est qu'on ne s'ennuie pas une seconde même si Wolf, Nola, Bridget et Vonn ne voient pas beaucoup autre chose que la satanée montagne. À travers les embûches auxquelles ils doivent faire face continuellement, une belle solidarité s'enracine. Malgré leurs problèmes, il y a beaucoup de lumière et de positivisme dans ce récit. L'histoire nous happe dès le début, nous propulse dans une nature brute et reste intéressante jusqu'à la fin, je crois principalement à cause de la profondeur de ses personnages, du texte si bien écrit et de tous les chapitres qui s'enchaînent à la perfection. L'auteure a le chic pour garder le suspense jusqu'au tout dernier moment, nous baladant de surprise en surprise. Globalement, tout est vraiment très bon !

Mention spéciale également aux traducteurs Lori Saint-Martin et Paul Gagné, qui ont su rendre hommage au texte et réussi à conserver les tournures de phrases humoristiques. Les jeux de mots fonctionnent à la perfection. Vraiment, on ne ressent pas du tout qu'il s'agit d'une traduction, bravo ! Je trouve d'ailleurs que le titre en français colle bien mieux au contexte que simplement « The Mountain Story ».
« Les Égarés », dans tous les sens du terme...
Un roman que je relirais avec plaisir, à recommander chaudement.

CHALLENGE PLUMES FÉMININES 2023
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Comme un huis clos dans la nature, quatre personnes, laissées à elles-mêmes dans la montagne, qui vont tenter de survivre.

Wolf en a assez de la vie, il a décidé d'en finir et de se jeter du haut du Pic de l'Ange au sommet de la montagne. Il n'apporte pas son sac à dos, ni boussole ni rations de secours puisque tout devrait se terminer avant la fin du jour. Il croise une femme qui lui demande son chemin. D'abord réticent, il lui indique la direction. Il se rendra compte que deux autres femmes suivent. Un enchaînement d'événement, une dégringolade d'une falaise, ils seront coincés ensemble.

À travers leurs aventures, on aura un rappel des circonstances qui ont amené Wolf jusque là, depuis la mort de sa mère lorsqu'il était petit, le comportement de son père, l'accident de son meilleur ami, etc. On découvre aussi peu à peu qui sont ces femmes et les liens qui les unissent.

Un excellent roman, mélange d'humain et de suspens.
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Récit de survie particulièrement réussi, Les égarés nous entraîne dans la Californie sauvage, non pas celle des plages et des surfeurs, mais la méconnue, celle des contrées montagneuses, où l'on passe de la chaleur torride au froid cinglant. Celle des paysages époustouflants, dont la beauté, justement, doit nous rappeler qu'elle est rarement sans danger.

Récit de survie donc, centré autour de l'aventureuse randonnée qui réunit, par accident, un quatuor qui joue sur les terrains accidentés de la montagne surplombant Palm Springs, une partition qui pourrait s'avérer fatale.

Wolf, qui vient d'avoir dix-huit ans, entame sa ballade qu'il veut être la dernière, en solitaire. Sur son parcours, il croise trois femmes égarées, Nola, Bridget et Vonn. Les petites causes ayant de grands effets, quelques pas de trop, du mauvais côté, vont plonger les quatre protagonistes dans une position qui deviendra, au fil des heures et des jours, de plus en plus périlleuse.

On est pris par le rythme intense, le suspense de cette histoire racontée sur un tempo parfait. L'auteur maîtrise la mécanique des processus psychologiques en période de crise, on aime à croire qu'elle a elle-même pratiqué les sentiers parsemés d'embûches de cette Amérique sauvage, tant les descriptions de la faune, de la flore, des événements climatiques, sont cohérents et précis.

Lori Lansens, qui n'en est pas à son premier roman, travaille dans le milieu du cinéma, nul doute que Les égarés mériterait d'être porté à l'écran.
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Un autre choix par défaut, dû au confinement. Quelle heureuse trouvaille ! J'ai dévoré en quelques soirées l'histoire de Wolf, un jeune homme désespéré de 18 ans qui se retrouve perdu en montagne en Californie, avec trois femmes pour compagnes d'infortune. Autant j'ai été captivée par le récit des terribles épreuves qu'ils doivent affronter pour tenter de survivre à cet environnement dont la beauté n'a d'égale que son hostilité, autant j'ai été émue par l'histoire difficile de la vie de Wolf qui est racontée en flash-back, et par le dénouement, qui réserve quelques surprises. J'ai aussi été charmée par les magnifiques descriptions de la faune et de la flore de cette chaîne montagneuse située dans le désert. Très belle plume, un récit prenant, touchant, dans un registre original, assurément une autrice que j'ai envie de suivre !
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Gros coup de coeur pour ce roman dont l'accroche de l'éditeur "cinq jours, quatre randonneurs, trois survivants" a attiré mon attention. Pourtant les romans qui se passent dans la nature, la montagne, tout ça, ce n'est pas mon truc, mais poussée par la curiosité peut-être un peu morbide (quelle issue pour ces randonneurs, quelle aventure tragique allais-je découvrir ? ) je me suis lancée et... j'ai pris une grande claque et découvert une auteur, Loris Lansens, extrêmement douée. Quatre personnages (un jeune homme et trois femmes) aux parcours cabossės, un décor fort (la montagne, lieu à la fois sublime et terrifiant), une situation désespérée, le temps qui s'ėgrène entre espoir et désespoir .. et pourtant, de cette situation horrifique, je ne retiens que l'amour, la rédemption, la bonté, l'humanité, la vie. Gros coup de coeur pour ce roman qui m'a surprise à chaque page et que j'ai littéralement dévoré. Je me souviendrai longtemps de Wolf, de Nola, de Bridget et de Vonn mais aussi de Byrd, de Frankie et de la jolie maman de Wolf.
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critiques presse (2)
LeJournaldeQuebec
14 septembre 2023
Un roman qu’on a tellement aimé qu’on souhaiterait presque ne pas l’avoir lu pour pouvoir le redécouvrir !
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeJournaldeQuebec
20 mars 2017
Un page turner qui vaut vraiment le détour.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Dans ces logis étroits grandissaient des enfants précoces qui avaient vu trop de choses trop tôt, mais qui, hélas, semblaient apprendre trop peu et trop tard. p. 19

On se demande toujours si on a déréglé nos enfants ou s'ils sont nés comme ça. p. 224

Quand tu seras plus vieille, tu verras la tristesse d'un autre oeil. - Je vais aimer la tristesse ? - Il ne s'agit pas d'aimer la tristesse. Disons qu'on apprend à en apprécier la valeur. Alors ne la juge pas trop sévèrement. p. 247

Tu n'as pas fermé l'oeil depuis deux jours. - Comment as-tu su que je ne dormais pas? - Tu es tellement déshydraté que j'entends tes yeux cligner. p. 251
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-J'ai horreur des serpents.
-Je me suis fait mordre dans la montagne, l'été dernier.
-Tu as dit que c'était une piqûre de puce!
-Je veux parler de ça, a dit Byrd en tournant la jambe pour me faire voir les marques de crochet sur son mollet droit. Ça m'a fait super mal. Une morsure blanche. Pas de venin.
-Comment sait-on si une morsure est blanche ou non?
-Si tu n'en meurs pas, c'est qu'elle était blanche, a-t-il répondu avec un grand sourire.
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Au bout du compte, chaque pas parmi les rochers en a valu la peine, tant les points de vue étéaientspectaculaires, malgré le ciel couvert. Nous sommes restés là, en silence, au-dessus de la mer dense de nuages blancs. Pour la toute première fois de ma vie, j'ai senti la présence de Dieu.
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Plus vieux, tu comprendras que, malgré les apparences, il n’y a pas de bon ou de mauvais moment. Il y a un moment, point final.
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— Je me disais que je t’avais déjà vue, ai-je dit. On n’était pas ensemble dans le cours d’initiation à la misère noire ?

— Deuxième période de la journée avec M. Vou Zette Foutu.

(Alto, p.170)
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