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Et une chouette découverte, une ! Voilà un bouquin bien foutu, totalement différent des autres policiers scandinaves divers et variés, mais bien agréable à lire.


Déjà, le procédé plutôt atypique, qui consiste à voir les choses du coté des criminels est ici très bien utilisé, cela change et les méchants, ne sont pas tous des vrais méchants, ils sont avant tout humains, dumoins JW et Jorge...
La police suédoise n'est présente pratiquement qu'en tant qu'entité et sous forme de rapports écrits. Il y a juste un flic infiltré qui apparaît de-ci delà, mais sans véritable importance en tant que personnage. le sujet central est bien la pègre suédoise, et les trafics en tout genre. C'est efficace, on est vite pris au jeu de ces trois personnages qui chacun de leur côté veulent se faire une place au soleil. Je ne sais pas pourquoi, mais dès le début JW, jeune dealer arriviste a pris dans mon esprit l'apparence du kéké Michael Vendetta.

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Très bon polar noir. Très fouillés, dense dans les descriptions des trafics, du monde des "bobos", de la mafia serbe. Trois personnages jalonnent ce livre, Johan, jeune arriviste, Mrado, tueur serbe et bras droit du responsable de la mafia serbe, et Jorge un chilien, dealer en prison. le tout dans un Stockholm bien sombre, où sexe, drogue, violence sont omniprésents.
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À l'annonce d'une trilogie tout droit débarquée de Suède, on peut frémir et craindre le phénomène commercial initié par la série Millénium de Stieg Larsson. de l'auteur de Stockholm Noir, qui n'a de nordique que la géographie, je ne sais pas beaucoup de choses : Jens Lapidus est un ancien avocat qui présente bien, et se retrouve en couverture d'une flopée de magazines suédois dont le sens m'échappe. Qu'importe, jugeons plutôt l'ouvrage…

Dans un Stockholm divisé par les gangs mafieux, où chacun règne en maître sur son secteur et son domaine d'activité, se retrouvent trois personnages qui vont, inévitablement, être amenés à se rencontrer. Mrado est une armoire à glace qui entretien son corps dans sa salle de musculation avec ses camarades yougoslaves, et est chargé du secteur des vestiaires, l'une des branches d'activité du gang dirigé par Radovan. Avec ses hommes de main, il s'occupe de vendre la protection de sa mafia aux patrons des bars et des boîtes, mais également de donner des corrections à ceux qui ne respectent pas les règles.

La nuit, JW conduit un taxi au black. La journée, il est un jeune étudiant en économie, qui tente de réussir ses études. Mais JW mène une double vie. Pour ce fils de gens simple, venu du fin fond de la campagne suédoise, s'intégrer à l'élite de Stockholm impose de se créer une nouvelle identité : il est ainsi devenu, au yeux de la jeunesse dorée du Stureplan, celui qu'il rêvait d'être. Un mec cool, de bonne famille, bien fringué, et digne de faire partie de leur jet-set privée.

Enfin, Jorge est un gangster latino abandonné par le gang de Radovan lors de son procès, qui croupit en prison, se comporte en prisonnier modèle et prépare déjà son évasion, afin de se venger de Mrado et Radovan…

Tous trois seront emportés dans les spirales de la criminalité, celle qui fait que l'on perd rapidement le contrôle, et qu'on doit s'adapter pour survivre. Mrado tâchera de garder sa place auprès de Radovan, tout en essayant d'être un père modèle pour sa petite fille. JW ne résistera pas à l'appel de l'argent facile et de la poudre blanche. Jorge devra réviser ses plans, conclure des pactes et se transformer pour survivre.

Véritable polar à l'occidentale, comme on en lit des plus grand auteurs américains du genre, ce premier tome –sur trois– de Stockholm Noir vous plonge dans un récit passionnant et saisissant de réalisme, au coeur de la criminalité d'une métropole européenne, sur les traces de trois personnages aux aventures tumultueuses. Si l'idée de vous attaquer à de la littérature suédoise vous effraie un peu, soyez rassuré : il suffirait de changer les noms des localités pour que vous n'y voyez que du feu. Dans un style fluide et maîtrisé, Jens Lapidus nous offre là un excellent roman, le début d'une trilogie qui s'annonce prometteuse.
Lien : https://www.hql.fr/stockholm..
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Un roman noir pas très classique dont l'action se déroule à Stockholm sans enquête particulière mais une vue du côté des voyous avec l'un d'entre eux en cavale à travers la ville plus menacé par ses anciens acolytes que par la police. Drogue et prostitution complètent le tableau. C'est quand même très long et il y a un tome 2...
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Voilà un livre qui trainait dans ma PAL depuis longtemps et qui aurait du y rester.
Ce n'est définitivement pas mon style du tout.
Il est bien écrit, l'histoire est prenante mais il m'a fallu plus d'un mois pour venir à bout de ce pavé tellement le style de ce thriller me sortait de ma zone de confort.
C'est un tome 1, et je ne lirai pas les autres mais je le conseillerais quand même vivement aux amateurs de sexe, drogue et crimes organisés.
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Lapidus Jens - "Stockholm noir : l'argent facile" – Plon, 2008 (ISBN 978-2259208352) (copyright de l'original suédois daté de 2006).

D'après l'éditeur, cet auteur serait un avocat pénaliste de 34 ans, et il aurait écrit ce roman noir, très noir, directement à partir des témoignages recueillis auprès des gangsters qu'il a été amené à défendre. Si tel est bien le cas, alors la criminalité d'aujourd'hui dans les métropoles prend des proportions effarantes et ce roman serait un véritable témoignage sur la pègre. de quoi avoir froid dans le dos...

L'intrigue se passe dans la capitale suédoise, de nos jours, et met en scène le trafic de drogue aussi bien que la prostitution contrainte, observés par l'oeil des truands serbes, suédois, turcs ou arabes, depuis les couches supérieures de la société jusque dans les banlieues. Avec des personnages bien campés, depuis l'ancien milicien serbe jusqu'au jeune grand bourgeois suédois "pure souche". Seule différence avec la France : la facilité avec laquelle il semble possible en Suède d'obtenir n'importe quel renseignement sur n'importe qui auprès des instances administratives, policières et judiciaires les plus variées.

Un récit bien mené, un livre lut d'un bout à l'autre sans le lâcher malgré ses 725 pages. Il y aurait un tome deux…
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Premier tome de la trilogie Stockholm Noir, ce roman sert essentiellement à planter le décor et les personnages. Nous y découvrons une faune interlope, avide de se faire le maximum d'argent, sans le moindre scrupule. Les "bons" ne sont pas très nombreux, il ne faut pas perdre de temps à les rechercher, car quelques uns sont très près de basculer vers les "méchants".

C'est décrit de manière assez froide, avec lucidité, précision. Une écriture solide, on ne s'ennuie pas dans les différents tomes, pourtant assez épais.
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des requins, des piranhas et des poissons clowns et des sardines. bien taillé le costard des gangsters. le rêve suédois en reprend un coup dans la cafetière. léger bémol: trop grise la masse des gens peu délinquants.
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J'avais dit que je lirais un roman scandinave pour le deuxième tour du défi Littérature policière sur les 5 continents. le voici enfin !

L'argent facile, premier roman de Jens Lapidus, est paru aux éditions Plon dans la collection Thriller en octobre 2008 (537 pages, 23 €, ISBN 978-2-259-20835-2 ; Pocket thriller, juin 2009, 724 pages, 978-2-266-19372-6). Ce roman est le premier tome de la trilogie Stockholm noir. Snabba cash : Hatet drivet jakt (2006) est traduit du suédois par Maximilien Stadler et Lucille Clauss.

JensLapidus Jens Lapidus est né le 24 mai 1974 à Hägersten. Il vit à Stockholm avec son épouse et leur fils, et travaille dans un cabinet d'avocats, ce qui a été bien utile pour ses romans.

D'un côté, les gangs qui sont rivaux, les Latinos, les Noirs, les Arabes, les Yougoslaves. Celui que le lecteur suit plus particulièrement est le gang des Serbes. Parmi eux le big boss, Radovan et ses gars Mrado, Goran, Nenad, Stefanovic (du moins les principaux). Des durs qui ont connu la guerre et qui n'ont peur de rien, en un mot des bêtes sauvages. Mrado qui veut voir sa fille après son divorce paraît parfois un peu plus humain que les autres.

D'un autre côté, les riches et la jeunesse dorée du Stureplan (quartier branché de Stockholm) qui ont besoin d'être fournis pour faire la fête (jolies filles, substances illicites). Parmi eux Jet-set Carl, Niklas alias Nippe, Fredrick, Putte, et Johann Westlund alias JW, un étudiant pauvre qui veut faire partie de la Haute et surtout découvrir pourquoi sa soeur Camilla a disparu quatre ans plus tôt.

[...]
Lien : http://laculturesepartage.ov..
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