Le confinement a du bon : on lit ce qu'on peut lire, quel qu'en soit le format. D'habitude je ne suis vraiment pas fan du format numérique, qui a mon sens ne convient pas aux livres, et encore moins aux BD. Mais l'opération de BDfugue et des éditions Paquet m'a permis de découvrir via internet cette série sur un passionné de course automobile en Italie dans les années 50.
Le prétexte au scénario est une rivalité entre deux pontes de la mafia. Suite à un piège grossier, Mauro Caldi, amateur de voitures de sport, croyant rendre service à Don Rosselini, industriel, mafieux et pilote amateur, accompagne la maîtresse du don, avant qu'elle ne soit exécutée. le don veut se venger et demande à Mauro de courir la célèbre course des Mille Miglia à sa place au volant de sa Ferrari, pour lui procurer un alibi. Une aubaine pour Mauro…
Le scénario est très léger, mais permet de mettre en scène des voitures aux lignes magnifiques – je ne suis pas connaisseur, je l'admet, mais visuellement ça en jette – et quelques paysages d'Italie des années 50 (avec le soleil, les pins et l'architecture de quelques demeures de riches). de ce point de vue, le dessin est maîtrisé. Pour les personnages cela reste toutefois un peu naïf.
Merci à l'éditeur et au site internet qui m'ont permis de mettre la cinquième vitesse (voire la sixième...) pendant une période de confinement très statique. Pour l'anecdote, les auteurs ont glissé un sympathique petit clin d'oeil à leur récit en dernière page.
Commenter  J’apprécie         140
Des courses automobiles, des histoires de mafieux : autant dire que je n'attendais pas grand-chose de cette BD.
La surprise n'en a été que meilleure !
La trame est classique mais le personnage de Mauro est très attachant car naïf, tendre et entier.
Et le dessin est superbe, très rétro. C'est un joli flash-back dans les années 50.
Commenter  J’apprécie         110
Encore une découverte pas trop mal grâce au confinement. Je dois avouer que je ne savais pas à quoi m'attendre en lisant cette bande-dessinée. Toutefois, la première de couverture m'a assez intrigué pour me jeter dans les pages de cette BD. L'histoire n'est pas trop mal sur fond de mafia italienne un peu simpliste mais drôle... Cela me fait penser un peu à un western spaghettis ! Sinon, concernant les dessins, je suis vraiment fan.
A lire si on veut passer un bon moment sans prise de tête.
Commenter  J’apprécie         50
Une bd bien sympathique. le héros est naïf et un poil idiot, obsessionnel et têtu. le dessin est rétro et bien sympa. le côté mafia italienne a un aspect à la fois classique et humoristique. le tout baigne un peu dans le cliché et beaucoup dans l'humour. Une réussite pour la lectrice que je suis.
Commenter  J’apprécie         60
Foncez, le deuxième tome, Cine Citta, est déjà dans les bacs…
Lire la critique sur le site : BDGest
Ces aventures, mêlant automobile et mafia dans les années 50, n’ont pas pris une ride et devraient enthousiasmer tout ceux qui étaient jusque-là passés à côté de cette belle série.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
- Cesse de tourner en rond , c'est exaspérant !
- C'est plus fort que moi, quand je suis nerveux, je tourne en rond., c'est plus fort que moi. Que veux-tu que j'y fasse ?
- Tourne au moins dans l'autre sens.
…Dans le cas contraire, je te retrouverai, Cavallo… Où que tu sois, et je laisserai ce couteau guider ma main… Je laisserai la lame te découper en lanières, et tu crieras, Cavallo… Je t'assure que tu crieras…
Dans le 172e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Barcelona, âme noire, que l’on doit au scénario conjoint de Denis Lapière et Gani Jakupi ainsi qu’au dessin de Ruben Pellejero, Martín Pardo et Emmanuel Torrents et qui est édité chez Dupuis sous le label Aire libre. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie du premier tome sur deux de Sans Francisco 1906 un album baptisé Les trois Judith que l’on doit au scénario de Damien Marie, au dessin de Fabrice Meddour et c’est à retrouver aux éditions Grand angle
- La sortie de l’album Sang neuf que l’on doit à Jean-Christophe Chauzy et aux éditions Casterman
- La sortie de l’album Carcajou que l’on doit au scénario d’ElDiablo, au dessin de Djilian Deroche et c’est édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Vivre libre ou mourir que l’on doit au scénario d’Arnaud Le Gouëfflec, au dessin de Nicolas Moog et c’est publié chez Glénat dans la collection 1000 feuilles
- La sortie de l’album Oh, Lenny que l’on doit à Aurélien Maury et aux éditions Tanibis
- La réédition en intégrale du diptyque Le convoi que l’on doit à Denis Lapière au scénario, Emmanuel Torrents au dessin et c’est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre.
+ Lire la suite