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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne sais pas trop comment parler de ce livre.

Première chose : les points négatifs

La narration tels un grand documentaire, où tout est décrits, les molécules toxiques, la construction de l'usine, les différentes recherches… m'ont un peu ennuyés.
Je n'aime pas trop ce genre de littérature, tels que des essais ça ne me donne pas assez de coeur à l'ouvrage. Pour ressentir plus de sentiments, de colère, j'ai été voir les différents reportages sur internet…

Deuxième chose : les points positifs

les photos, les descriptions des différentes victimes, je me suis beaucoup attachés à certains personnages tels que Soeur Felicity, Ganga Ram, ancien lépreux et Padmini et son mari Dilip… ce sont des personnes attachantes et si courageuse. Je suis très admirative de ses individus si modeste et pourtant enclins à tout donné, sans rien attendre en retour.


Conclusion :

Il ne me reste que du dégoût : L'inde étant un pays très pauvre, aucun dédommagement pour ses 30 000 morts. Une petite pincé de monnaie en compensation. La seule gagnante est l'argent et le pouvoir… Encore et encore !

Bonne lecture !
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Quel dommage de lire ce livre à la manière d'un roman d'aventures, aventures exotiques qui plus est. Car ce que raconte ce livre est la pire catastrophe industrielle de tous les temps, bien pire que Seveso, en 1976, et loin devant l'explosion de l'usine AZF à Toulouse, en 2001...
Voici comment les Nadar, modeste famille de Mudilapa, dans l'Inde profonde, leur fille Padmini , qui sera un des personnages récurrents du livre, vont se retrouver dans la tourmente du terrible nuage de Bhopal.
La famille Nadar peine à survivre, et voici qu'un précieux cadeau arrive : Indira Gandhi, désireuse de soulager la famine de son peuple, offre à ces petits paysans un lopin de terre, et , bien sûr ... une vache. Mais le sort s'acharne sur ces petits paysans. Le bétail meurt et les cultures sont ravagées par des insectes, ce qui annule tout espoir de récolte.
Les Nadar choisissent l'exil et parviennent dans la province de Madhya Pradesh, où ils s'installent dans un bidonville , espérant que le père de famille trouvera un emploi dans la construction d'une nouvelle ligne de chemin de fer, à Bhopal précisément, dans la belle cité de la Bégum dont les richesses contrastent avec la précarité de la plupart de ses habitants.
Mais la bonne fée, en l'occurrence la multinationale Union Carbide , veille : Bhopal est le lieu choisi pour fabriquer le pesticide miracle qui détruira les prédateurs des récoltes nécessaires à la survie d'un pays surpeuplé et affamé. Certes, certains ingénieurs sont sceptiques quant à l'implantation de l'usine : en cas de fuite de substances hautement toxiques, et si le vent dominant est de la partie, ce sont les habitants de l'Orya basti, où vivent les Nadar (et d'autres personnages hauts en couleurs, choisis par les auteurs), qui sont menacés.
Dans un premier temps, l'usine de Carbide connaît la prospérité, fournissant du travail à la main d'oeuvre locale, puis sa production est arrêtée, car la demande en pesticides diminue. Un semblant de maintenance est assuré, car les produits toxiques sont toujours présents dans les circuits et la menace de fuite est réelle, mais probablement sous-estimée, voire oubliée. C'est ainsi que, dans la nuit du 3 décembre 1984, par suite de négligences et d'un concours de circonstances funeste, un nuage de gaz toxique se répand sur le quartier de l'Orya basti et ses environs.
Les pathologies observées sont terribles : brûlures, étouffement, cécité, et pour la plupart de ces malheureux, la mort dans d'atroces souffrances.
Dominique Lapierre et Javier Moro nous font vivre , avec une documentation très précise et , me semble-t-il , une certaine impartialité, les prémices et le déroulement , puis les conséquences, difficiles à établir, puisque des victimes de Bhopal continuent , encore aujourd'hui, à mourir des suites de cette catastrophe, de ce dramatique épisode d'une ère industrielle qui a du mal à se positionner face aux exigences écologiques.
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Au début des années 80, Union Carbide construit une immense usine de pesticides au coeur de l'Inde, à Bhopal.
C'est une formidable source d'espoir et de revenus potentiels pour les nombreux habitants vivant sous le seuil de pauvreté dans les bidonvilles environnants.
Mais en décembre 1984, une catastrophe qui sera décrite comme le pire accident industriel de l'histoire se produit : suite à une explosion, 30 à 40 tonnes d'isocyanate de méthyle, un gaz mortel, sont rejetés dans le ciel indien...
Dominique Lapierre, journaliste et philanthrope, étant décédé la semaine passée, il était temps que je me plonge dans son récit glaçant de cette catastrophe, qui traînait depuis trop longtemps dans ma pile de bouquins à rattraper, mais que je n'avais jamais eu le courage d'attaquer.
Lapierre prend le temps de poser l'environnement, les personnages et les circonstances qui ont mené à la catastrophe. Un peu trop de temps, peut-être. Aux trois quarts du livre, il n'est pas encore question de l'accident... J'aurais préféré une couverture plus complète de celui-ci et de ses suites médicales, judiciaires, humaines, mais ceci a été réduit au strict minimum.
Cela dit, il est intéressant de voir comment l'appât du gain et la course au moindre bénéfice a lentement transformé une usine qui était techniquement à la pointe et où la sécurité était le leitmotiv, en bombe en puissance.
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