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Citations sur Je te vois reine des quatre parties du monde (38)

Dieu est au ciel. Le Roi est au loin... Et ici, maintenant, c'est moi qui commande !
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La grandeur du conquérant se mesurait à l'aune de sa réussite. Et la gloire se mettait toujours du côté du vainqueur !
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Ici, dans le Nouveau Monde, comme en Espagne, les épouses appartenaient à leur mari, avec leurs biens. Mineures à vie, elles ne pouvaient voyager, acheter, vendre, signer un contrat, sans la garantie de leur "propriétaire" ou d'un mâle de leur famille.
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Hernando n'ordonnait rien sans qu'ils en aient débattu ensemble. Il avait un besoin viscéral de réfléchir, de raisonner et d'agir de concert avec elle. Isabel était son mentor et son garde-fou. Elle le savait. Elle régnait sur le corps et sur l'âme de l'homme qu'elle adorait. Cette forme de royauté la rendait infiniment plus puissante que jamais. Cela aussi, elle le savait... Elle demeurait le pouvoir derrière le trône.
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"La liberté, Sancho, est un des dons les plus précieux que le Ciel ait fait aux hommes.
Rien ne l'égale, ni les trésors que la terre enferme en son sein, ni ceux que la mer recèle en ses abîmes.
Pour la liberté, aussi bien que pour l'honneur, on doit aventurer sa vie."

Miguel de Cervantès, Don Quichotte, Partie II, chapitre 58
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Fût-ce aux yeux des poissons, le message devait être clair. Doña Isabel Barreto de Mendaña représentait la grandeur. Elle était la puissance, elle était la dignité, elle était l'honneur... Si visiblement au-dessus du commun des mortels que son autorité - et surtout son existence à bord - ne pouvait être contestée.
Elle n'avait pas le choix. Forcer le respect était pour elle l'unique façon de s'imposer aux hommes d'équipage - aux cinq pilotes, aux trois capitaines, aux quinze officiers, aux cent matelots, à tous les marins du Señor Quiròs - et même aux mercenaires du colonel Merino-Manrique qui, d'instinct, du plus profond d'eux-mêmes, récusaient sa présence ici.
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La seule différence entre le héros et le fou, entre la détermination et la bêtise, voulez vous la connaître ? C'est le succès.
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Elle plaça entre ses mains le crucifix sur lequel il lui avait fait jurer de ne pas abandonner Santa Cruz, essaya de lui parler de Dieu, de la Vie éternelle, du Paradis où l'attendaient leurs enfants. Mais Alvaro ne pensait qu'à cela : l'Expédition.
Et à elle, son épouse, son héritière, sa légataire, celle qui devait continuer la Conquête et qu'il laissait seule, parmi des hommes prêts au meurtre, sur une île perdue, au milieu de l'océan Pacifique. La Conquête, Isabel : dans son délire, Mandana les confondait dans une même interrogation : "Que va-t-il advenir des îles, que va-t-il advenir de toi ? Les îles Salomon existent, répétait-il inlassablement, elles existent, tu existes, je te vois reine des quatre parties du monde...
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Au-delà de sa passion pour cette épouse trop jeune, trop belle, trop riche, trop vigoureuse, une femme qui incarne le triomphe de la vie sous toutes ses formes, Alvaro de Mendaña la respecte et la connaît pour ce qu'elle est. L'égale d'un homme. Si quelqu'un peut gouverner ici, si quelqu'un peut survivre, c'est elle.

— Je te vois reine des quatre parties du monde.

Cette phrase, il l'avait prononcée lors de sa première déclaration d'amour. Il l'avait répétée à l'heure de sa demande en mariage. Il l'avait murmurée au matin de leur nuit de noces.

— Je te vois reine des quatre parties du monde, répète-t-il dans son agonie.

Quand la nuit finira, quand le soleil sera à son zénith le 18 octobre 1595, Don Alvaro de Mendaña rendra son âme à Dieu sur ces mots.

*

Et maintenant ?

— Dieu est au ciel. Le Roi est au loin… Et ici, maintenant, c'est moi qui commande !
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Elle qui avait toujours cru que, par la discipline et la ténacité, par la prière et la foi, les hommes parvenaient à influer sur leur destin... Elle qui avait toujours cru qu'en faisant preuve de courage et d'invention, elle pourrait obtenir de la Providence ce que la Providence chercherait peut-être à lui refuser...
Elle comprenait qu'elle n'avait aucune arme pour lutter contre cela. La mort d'Alvaro était partout. Elle la portait en elle.
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    Je te vois reine des quatre parties du monde

    Quel est le nom du premier époux de Doña Isabel ?

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    Nuño Rodriguez de Barreto
    Don Alvaro de Mendeña
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