Le cinquième cavalier

Suspens pendant 656 pages. Toute la logistique qui se met en place dès l'annonce du chantage à la bombe est minutieusement décrite. Je ne sais absolument pas ce qui relève ou pas de la fiction (à part le chantage lui-même bien entendu), mais le récit est très bien orchestré : minute par minute, aux 4 coins du monde, on suit tous les protagonistes, du flic de New York aux présidents des différents états concernés.

Dominique Lapierre fait partie de mes auteurs préférés.

Je trouve que tous ses romans sont extrêmement passionnants, bien écrits et bien documentés.

En ce qui concerne ce roman, j'ai réellement eu du mal à me mettre dans le roman. J'ai même songé l'abandonner plusieurs fois.

Un roman de 600 pages, quand on n'accroche pas, c'est long !

Je me suis, toutefois, accrochée et, après la première moitié du bouquin, je n'arrivais plus à le lâcher.
Il faut savoir que le début est assez technique par rapport à la technologie nucléaire, à laquelle je ne connais rien.

Ensuite, lorsque l'enquête est lancée, il est vrai qu'on a envie de savoir si New York explose (et pour le coup, on suppose que c'est fictif évidement) ou pas (et donc, une partie de ce roman pourrait être réelle).

Je n'ai mis que trois étoiles à ce roman justement pour cette partie technique qui m'a semblé longue.

Il n'en reste pas moins que cette aventure est accessible à d'autres lecteurs que les ingénieurs :-) et que c'est un bon moment lecture même s'il ne restera pas dans mes livres préférés.

Après avoir parcouru les critiques des autres lecteurs, je m'attendais à un page-turner mais j'ai du attendre un peu avant que ça soit le cas. J'ai galéré au début pour m'y retrouver parmi tous les personnages représentant toutes les institutions gouvernementales des différents pays. Mais une fois, la course à la bombe et aux terroristes lancée, ça prend beaucoup plus de rythme et j'ai vraiment apprécié la montée en puissance du suspense. Même si j'avais deviné depuis longtemps la "trahison" du frère.