Parisienne qui vient prendre l'air en montagne et qui apprend qu'un voisin a passé sa vie enfermé dans un placard par ses parents. Quand ceux-ci ont été retrouvés morts, l'homme a été délivré mais seulement physiquement. Moralement il refuse de s'aventurer au dehors. Pour les habitants, c'est devenu un sage. Il a 32 ans, le même âge que la jeune femme. Dès le premier jour, un besoin impérieux la pousse à voir à quoi ressemble ce phénomène. Bien avant de l'avoir vu, elle en est amoureuse et décide, qu'elle arrivera à le faire sortir. Pas vraiment accroché au fantasme de cette petite bourgeoise.
Commenter  J’apprécie         110
Roman abandonné à la moitié, ce qui est un comble pour un aussi petit livre...
J'ai apprécié l'écriture du livre mais le personnage principal m'a insupportée.
Elle se fait des films comme une ado à propos d'un gars qu'elle a vu 2 fois (et qui n'a pas dit plus de 20 mots), elle prend les décisions les plus stupides et elle se monte le bourrichon toute seule...
J'étais motivée à terminer le livre mais le passage sur la femme à moitié aveugle au volant d'une voiture m'a définitivement fait décrocher
Commenter  J’apprécie         20
Je n'ai pas aimé ce roman qui se veut philosophique mais qui rate sa cible en ce qui me concerne. Trop bavard, le personnage principal m'a semblé complètement ridicule.
Commenter  J’apprécie         20
C’était l’hiver encore. Dans mes moments de remords je me plais à penser que tout aurait été différent si ça avait été le printemps. Un jour de mai, par exemple. Mais comment savoir ? Qui sait que l cours les évènements auraient alors suivi ?Le mois de mars avait mal commencé. Des chutes de neige totalement inattendues avaient bloqué les rues de Paris, compromettant le tournage du film dans lequel je devais jouer – enfin – un joli petit rôle. Le producteur, menteur et ruiné, saisit ce prétexte pour l’annuler à la dernière minute. Pas repousser : annuler, tout bonnement. Adieu veaux, vaches, cochons. Les unes derrière les autres commencèrent à défiler de longues journées vides et chères dans des cafés parisiens désagréables, à ratiociner mon amertume. Tristes, identiques et inutiles. Même la neige ne pouvait me consoler. Je n’en voyais pas l’intérêt hormis la regarder : tomber, puis fondre, se transformer en gadoue, disparaître, être oubliée, comme si elle n’avait jamais existé. Un sort médiocre. Pourtant, Dieu sait si j’aimais la neige, mais pas à Paris. C’est la montagne qui lui fallait pour pouvoir s’exprimer.
Bons baisers de la montagne - Noémie de Lapparent
Si vous n'avez pas encore lu "Bons baisers de la montagne" et si vous voulez en savoir plus sur ce livre avant de vous lancer, écoutez ce qu'en dit son auteur, Noémie de Lapparent. Une vidéo de Maxime Reychman, Musique : Etienne Mialet, propos recueillis par Betty Mialet.