AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Agnès Desarthe (Traducteur)
EAN : 9782879293325
252 pages
Editions de l'Olivier (05/04/2002)
3.8/5   10 notes
Résumé :
En douze récits, Elena Lappin met en scène la comédie du couple moderne. Sous un regard féminin et résolument cosmopolite, la difficulté d'aimer dans une langue étrangère se décline dans toutes les variations. Le sexe y joue un rôle forcément essentiel. Et l'émigration. Parce que l'intégration des Juifs à la société occidentale est une tragi-comédie inépuisable.
Que lire après La marche nuptialeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je n'ai été sensible ni aux histoires, ni aux personnages. Ce recueil de nouvelles est facile à lire, mais il ne m'a pas véritablement intéressé. Ces nouvelles ne m'ont ni amusé, ni attristé, ni surpris, ni même amené à m'interroger ou à compatir aux existences de ces personnages, déracinés. Il n' y a pas de morale, elle n'induisent pas de leçon ou de réflexion de la part du lecteur ( en tout cas chez moi) , mais elles ne sont pas non plus amorales ou cruelles. Certaines n'ont pas véritablement de chute ou de conclusion. Et pour être sincère, pour quelques unes, je ne suis même pas certaine d'avoir compris ce que l'auteur l'intention de l'auteur. Je ne sais pas si je suis passée à côté où si les caractères et les espérances des personnages sont trop différents du mien pour que cela puisse m'intéresser, mais il est clair que d'ici peu de temps , je serais incapable de me souvenir de la moindre de ces nouvelles.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ce n'est pas facile à dire, mais si ma mère ne s'était pas chié dessus ce soir du nouvel an, dans un état d'ébriété avancé, au vu et au su d'une large assemblée réunie à l'occasion d'une fête mélancolique marquant la fin de l'année 1968, nous n'aurions jamais quitté Prague. Tandis que la plupart des familles de mes amis faisaient leurs bagages pour quitter le pays, ou, le plus souvent disparaissaient sans emporter trop de valises, de peur d'attirer des soupçons indésirables, mes parents refusaient de bouger, Russes ou pas Russes. Jusqu'à cette nuit de fête, où l'insupportable gêne de se retrouver soudain assise dans la petite mare brune de ses propres excréments obligea ma mère, ainsi que mon père et moi-même à sa suite, à quitter Prague par le premier train pour Vienne le lendemain matin, sans espoir de retour. Nos allégations, peu convaincantes il est vrai, consistant à plaider qu'elle s'était endormie et que ce n'était donc pas sa faute, ne firent aucune différence : perdre le contrôle de son propre corps était, à ses yeux, la pire faiblesse au monde. Personne n'oublierait jamais ce qu'elle avait fait ; elle était forcée d'émigrer.
Commenter  J’apprécie          30
Choisir l'un d'entre eux revenait à s'installer, à se compromettre, à perpétrer le péché impardonnable de l'ennui familial. Et voilà qu'elle se retrouvait finalement prisonnière du même cycle infernal. L a moindre des choses était de se rebeller en ne donnant pas de prénom, à ce pauvre enfant. Il pourrait choisir celui qu'il voudrait en grandissant.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : nouvellesVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (20) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20093 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}