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EAN : 9782092571989
48 pages
Nathan (02/02/2017)
3.85/5   24 notes
Résumé :
Pavel n'est pas bien grand. Juste assez pour atteindre les touches du piano de la gare et jouer comme un virtuose. Juste assez pour prendre le train tout seul. Ses parents musiciens sont morts il y a longtemps. Il rêve d'une famille qui l'accueillerait dans une grande maison avec un piano... Qu'y aura-t-il à l'arrivée ?
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Un jeune garçon âgé de presque 10 ans s'apprête à prendre un train. Presque 8h ! Il est pressé mais le clavier l'attire. Il sort une partition, sa complice de toujours, et les notes du prélude en Do majeur de Bach s'envolent tels des papillons, ravissant le coeur palpitant du grand instrument laqué.

Mais même si la magie de la mélodie envoûte le joueur et l'instrument, le temps ne s'arrête pas tout à fait complètement. L'heure tourne et le train n'attendra pas. Pavel a rendez-vous, un rendez-vous avec son avenir.

L'horloge prend le relais du récit, puis c'est au tour de cette feuille de dessin qui s'envole hors du sac de Pavel.

Une histoire tendre et émouvante, un récit un peu mélancolique. avec pas mal de poésie et un bien bel hommage à la force de la musique, fabuleuse tisseuse de liens entre les hommes.livre qui fuit

Il faut dire que ce qui fait la particularité d'un Un piano pour Pavel, c'est que l'histoire nous est contée par les objets qui croisent la route du héros : une partition de musique, le piano et l'horloge de la gare,.

Ce procédé narratif original pour la littérature jeunesse permet au jeune lecteur de plonger totalement lecture émouvante, portée par les belles illustrations épurées et touchantes d'Amandine Leprun alliant simplicité et naturel.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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N'avez-vous pas déjà été irrésistiblement attiré par ce piano dans la gare ? Cet objet qui peut apparaître comme un intrus et qui a pourtant vu passer tant de voyageurs, avec chacun leur propre histoire, leurs joies et leurs peines.

Et si le piano pouvait raconter ces histoires, ces moments uniques de touches effleurées ou bien appuyées ?

Voici que commence le voyage de Pavel raconté tout d'abord par ce piano de la Gare de Lyon à Paris.

(…) un jeune garçon pas encore tout à fait grand, pas encore tout à fait réveillé non plus.

Pavel est un jeune garçon âgé de « pas tout à fait » 10 ans et qui, un matin d'été, s'apprête à prendre un train. Presque 8h ! Il est pressé mais le clavier l'attire. Il sort une partition, sa complice de toujours, et les notes du prélude en Do majeur de Bach s'envolent tels des papillons, ravissant le coeur palpitant du grand instrument laqué.


Mais même si la magie de la mélodie envoûte le joueur et l'instrument, le temps ne s'arrête pas tout à fait complètement. L'heure tourne et le train n'attendra pas. Pavel a rendez-vous, un rendez-vous avec son avenir. L'horloge prend le relais du récit, puis c'est au tour de cette feuille de dessin qui s'envole hors du sac de Pavel. Cette feuille perdue qui se/nous rappelle à travers le dessin haut en couleurs cette maison tant rêvée par Pavel : une maison avec une mère d'adoption qui serait pianiste.

Pour moi la musique, c'est génétique !

Pavel est orphelin. Il va rejoindre une nouvelle famille d'accueil dans le Sud. D'un coup, la tonalité majeure devient mineure : la partition ouvre son coeur et nous révèle son lien tragique avec l'enfant, l'accident qui a causé la mort de ses parents, de talentueux musiciens. L'émotion va crescendo, les goutes noires des notes semblent des larmes. Mais la vie reprend sa route. Terminus ! Tout le monde descend. Mais celle qui doit venir n'est pas là et Pavel l'attend. Les Lions jumeaux sur l'esplanade en sont les témoins impuissants… ou presque.

Roarrrrr ! C'est frustrant d'être des statues ne pouvant ni bondir ni rugir tout haut pour les réunir !

Elle viendra. Et la si bien nommée Sidonie… (Si do… presque Mi) prendra le relais pour de nouvelles notes, une nouvelle partition, celle d'une vie qui (re)commence…

Et là, j'ai vu un premier sourire grandir comme une symphonie…

Quelle histoire tendre et émouvante ! Un coup de coeur pour le choix des différents points de vue narratifs, tantôt le piano, puis l'horloge, le dessin de cette maison rêvée, la canette de jus d'orange, les statues de lions sur le parvis… Idée lumineuse ! Ces objets muets prennent tour à tour la parole, s'animent et vivent les émotions du jeune Pavel tout en nous les décrivant à leur manière. Toujours avec beaucoup de retenue et de discrétion, quelques touches d'humour pour désamorcer le tragique de la situation, tels des témoins de ces instants de vie plus ou moins joyeux, comme des amis fidèles sur qui on sait qu'on peut compter. Beaucoup de poésie dans ce nouveau roman de Mymi Doinet, qu'on avait aimé dans un style proche avec « Pas touche à Charly ! ». Un rythme parfait, tendu. Des mots simples pour traduire la fragilité de l'enfance, ses doutes et ses espoirs. Savoureux mélange de douceur et de mélancolie, tout comme ce mythique Prélude. Touchée au coeur ! Bel hommage à la force de la musique, fabuleuse tisseuse de liens entre les hommes.livre qui fuit

Côté illustration, on retrouve le style épuré d'Amandine Leprun découvert dans « le livre qui fuit » (merci ma Licornette). Des encrages précis et un traitement façon pastels presque poudrés, une gamme de couleurs fraîches, en toute simplicité et très naturel.

Quid d'une version lue en musique, où les différentes voix des objets composeraient cette symphonie en devenir…celle de la vie de Pavel ?
Lien : http://la-licorne-a-lunettes..
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Un piano pour Pavel est un roman pour les lecteurs de 7 à 11 ans. le narrateur à la première personne du premier chapitre semble d'abord bien mystérieux : il dort tout seul dans une gare et il a eu froid ! On comprend vite que c'est le piano qui nous présente Pavel. Dans les huit chapitres, un objet chaque fois différent prendra la parole pour nous faire partager le voyage de Pavel, ses rencontres, ses difficultés, ses inquiétudes et… son talent. En effet, Pavel est un petit virtuose en herbe qui n'a pas pu résister à interpréter le « Prélude en do majeur » de Bach sur le piano de la gare : la musique tient une grande place dans sa vie. C'est donc tout logiquement que le piano a pris la parole. Il sera suivi de l'horloge, d'une feuille quadrillée tombée du sac de l'enfant, d'une canette de jus d'orange, de la partition du prélude, de la poubelle d'une autre gare, de deux statues de lions, et d'un rétroviseur de voiture… À la fin de son voyage, Pavel trouvera-t-il ce qu'il est venu chercher ?
Le texte de Mymi Doinet est accompagné des illustrations d'Amandine Laprun. Elle utilise une palette variée, mais sans fouillis, et procède avec une grande économie de ligne, si j'ose dire : c'est souvent la couleur qui délimite le contour de ses personnages ou des décors. Dans le chapitre 5, la route vue en plongée semble faire un clin d'oeil au texte en reproduisant une portée de musique…
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Pavel, un jeune garçon, prend le train pour une destination inconnue. Il a une passion pour le piano. Il rêve d'une famille, d'une maison et d'un piano...

Le principal intérêt de ce petit roman est sa construction puisque l'histoire est racontée par les objets qui croisent la route de Pavel. J'ai trouvé ce procédé original et j'ai bien aimé, ça change des romans traditionnels. L'histoire est triste et touchante, le personnage de Pavel est très attachant. Les illustrations tout en douceur accompagnent bien le récit. A découvrir.
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Superbe roman signé Mimy Doinet, la spécialiste des premières lectures chez les éditions Nathan. La grande originalité narrative de ce texte pourtant court vient du récit choral d'objets du quotidien. En effet, l'histoire de Pavel, le jeune garçon, héros de ce livre, est racontée du point de vue des objets qui vont traverser successivement cette journée de sa vie. Ainsi chaque chapitre change de point de vue, d'un piano à une canette de jus de fruit en passant par des statues.

Les douces illustrations de Laprun accompagnent avec chaleur ce récit sensible et généreux.
Lien : http://boumabib.fr/2017/05/3..
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critiques presse (1)
Ricochet
29 mai 2017
L’alternance des points de vue entraînera sans peine le jeune lecteur à avancer dans cette lecture émouvante.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Excuse-moi, Pavel, pour le retard ! Ça bouchonne rue Paradis, un véritable enfer à cette heure-ci !
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Ses baskets ont frôlé mes pédales dorées. Ses doigts ont dansé sur mes touches. Il a interprété une fois, deux fois, dix fois le même morceau.
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Ses baskets ont frôlé mes pédales dorées. Ses doigts ont dansé sur mes touches. Il a interprété une fois, deux fois, dix fois le même morceau.
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