Les orientations politiques de
Jesus Lara (militant du parti communiste bolivien) sont très présentes dans ce roman où il dénonce l'exploitation et les injustices à l'encontre des indigènes par le système colonial mis en place par l'homme Blanc, le métis, l'Eglise et l'oligarchie qui constituent autant de rouages d'un mécanisme d'asservissement. Son attachement à la cause indigène et son militantisme politique, s'ils témoignent d'une sincérité et d'une générosité indéniables, pèsent cependant sur une écriture qui ne laisse que peu de place à l'esthétique et à la recherche formelle.