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EAN : 9781514283424
68 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (08/06/2015)
5/5   1 notes
Résumé :
L'ouvrage, écrit à une date incertaine (au plus tôt au début du IIIe siècle de notre ère, peut-être bien plus tard) est une compilation des vies de philosophes, classés par école, en commençant parfois par le fondateur. Certaines parties de l'œuvre ne sont peut-être pas de Diogène, et y ont sans doute été ajoutées tardivement. Aux livres III (47) et X (29) Diogène semble s'adresser à une femme à laquelle il aurait dédicacé son œuvre.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Diogène de Sinope nous est principalement connu grâce au second, Diogène Laërce, qui a composé un ouvrage intitulé Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres. Cet ouvrage retrace l'histoire de la philosophie de la Grèce antique depuis les origines, au VIIe siècle avant J.-C. Il se compose de dix livres, consacré chacun à une École philosophique, c'est-à-dire à un courant de pensée, d'idées.

Pour commencer, en introduction, Diogène Laërce affirme fièrement que « la philosophie a pris naissance chez les Grecs, comme le prouve d'ailleurs son nom ». En effet, ce sont les Grecs qui ont créé le mot philosophia (composé de philo-, “amour”, et de sophia, “savoir, science, sagesse”), pour désigner “l'amour, le goût du savoir”, et “la recherche de la sagesse, de la vérité”.

Diogène Laërce nous présente, dans le livre I de son ouvrage, les plus anciens sages Grecs, qui, comme Thalès de Milet, étaient à la fois philosophes, poètes, mathématiciens et physiciens. Dans le livre II, on découvre la vie et la pensée de Socrate, que les anciens Grecs considéraient comme « le père de la philosophie », et d'autres philosophes de son temps ; les livres III et IV sont dédiés à Platon, le plus illustre élève de Socrate, dont il a retransmis l'enseignement, car Socrate lui-même n'a laissé aucun écrit, et aux Platoniciens (les disciples et successeurs de Platon)…

Antisthène était, comme Platon, un élève de Socrate, et il a fondé à Athènes, vers 390 avant J.-C., l'École des Cyniques, à laquelle est consacré le livre VI. le mot cynique (en grec kunikos, adjectif formé à partir de kuôn, kuonos, le “chien”) désigne, étymologiquement, un individu “qui se comporte comme un chien, qui ressemble au chien”.

De tous les Cyniques, Diogène de Sinope est sans doute celui qui a le plus marqué les esprits de ses contemporains (les Athéniens du IVe siècle avant J.-C), non seulement par sa conduite, jugée scandaleuse ou folle par certains, et exemplaire par d'autres, mais aussi par son humour, son ironie (aussi mordante que les crocs d'un chien), son sens de la répartie. La vie de Diogène de Sinope, telle qu'elle est racontée par Diogène Laërce, est une succession d'anecdotes, qui ne sont probablement pas toutes authentiques, mais qui illustrent bien la pensée, les idées du philosophe le plus original et le plus anticonformiste de la Grèce antique.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Arrivé à Athènes, Diogène alla trouver Antisthène, qui le repoussa sous prétexte qu’il ne voulait recevoir aucun disciple. Mais Diogène triompha de ses refus par sa persévérance. Un jour qu’Antisthène le menaçait de son bâton, il tendit la tête en disant : – Frappe, tu ne trouveras pas un bâton assez dur pour m’éloigner de toi tant que tu parleras.
À partir de ce moment, il devint son disciple 
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Sur son tombeau on éleva une colonne surmontée d’un chien en marbre de Paros. Plus tard, ses concitoyens lui érigèrent des statues avec cette inscription : Le temps ronge le bronze ; mais ta gloire, ô Diogène, vivra dans tous les siècles, car seul tu as appris aux mortels à se suffire à eux-mêmes ; tu leur as montré la route la plus facile du bonheur.

(à propos de Diogène de Sinope)
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Les uns prétendent qu’ayant mangé un poulpe cru, il fut pris de violents vomissements et succomba peu après […]
D’autres disent qu’il mit fin à ses jours en retenant sa respiration […]
D’autres prétendent que, ayant voulu partager un poulpe avec des chiens, il fut mordu au nerf du pied et mourut de cette blessure. 

(à propos de Diogène de Sinope)
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Diogène discourait un jour sérieusement et personne ne l’écoutait. Alors il se mit à débiter des balivernes, et vit une foule de gens s’empresser autour de lui : – Je vous reconnais bien, leur dit-il, vous accourez auprès de ceux qui vous content des sornettes, et vous n’avez qu’insouciance et dédain pour les choses sérieuses. 
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Ayant aperçu un enfant qui buvait dans le creux de sa main, Diogène jeta aussitôt le gobelet qu’il portait dans sa besace, en disant : – Un enfant m’a donné une leçon de simplicité.
Il jeta aussi son écuelle lorsqu’il eut vu un autre enfant qui, après avoir cassé la sienne, ramassait ses lentilles avec une croûte de pain. 
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