AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Le Combat ordinaire tome 4 sur 5
EAN : 9782205061406
64 pages
Dargaud (07/03/2008)
4.31/5   1030 notes
Résumé :
Le chantier naval ferme, Marco est devenu père, sa mère apprend à vivre seule, un homme meurt dans la campagne, un journaliste craque. A partir de petites choses, de moments rares, de tristesses banales, Manu Larcenet continue de dresser le portrait d'un homme ordinaire, imparfait en lequel chacun d'entre nous reconnaît l'un des siens. Planter des clous, dernier tome du Combat Ordinaire, clos, magnifiquement l'une des plus belles réussites de la bande dessinée conte... >Voir plus
Que lire après Le Combat ordinaire, Tome 4 : Planter des clousVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (61) Voir plus Ajouter une critique
4,31

sur 1030 notes
5
31 avis
4
24 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis
Qu'il est loin le temps du Marco rongé par le doute et les problèmes existentiels qui rythmaient alors son quotidien du soir au matin . Tiens , ça rime ? Hugo , sors de ce corps ! Et là , je parle de Hugo Hugo , le concierge du beau-frère de Nanar , tenancier de petite taille au verbe haut du resto gastro « Moltonel «  , tourner à gauche au rond-point sans issue...Who else...
Célibataire , Marco cogitait déjà fort . En couple et désormais heureux papa de Maude , Marco cogite alors à la vitesse d'un poney au galop , dixit un vieux dicton du père Spicace , domicilié au 666 , Mont Saint-Michel , juste en face de cette vieille voleuse de Mère Poularde...Si , quatre oeufs de coq pour 165 euros , vinasse non comprise , j'appelle ça une voleuse moi...

Toujours aussi juste et beaucoup plus mature , ce quatrième et dernier opus - sniiifff – se boit comme du p'tit lait . Bon , faut aimer le lait , de fait...
Marco , conjoint et père , doit apprendre à gérer et accepter l'inéluctable : le temps qui passe et qui emporte avec lui les mistrals gagnants .
Ajouter à cela un dernier combat , celui de coucher sur pellicule argentique gros grain – plus de 12 millions de pixels / mn , quand même - la fermeture annoncée des ateliers «  métal «  , laissant lamentablement sur le carreau 1232 métallos totalement dévastés , Larcenet , fidèle à lui-même , tire sa révérence - sniiiffff – avec élégance et panache . Non contente d'être talentueusement enracinée en l'humain , cette BD apparaît , hélas , s'ancrer dans une bien triste actualité : Peugeot , Renault , Arcelor , autant de combats futurs emblèmatiques extraordinaires...
La boucle est bouclée . Les guerres du quotidien , si elles s'annoncèrent toutes insurmontables , semblent désormais avoir été beaucoup plus formatrices que dévastatrices . Un seul vainqueur : Marco . La vie .
Désormais adulte et pleinement conscient de marcher sur les traces de son défunt père , c'est un néo Marco qui s'affirme de jour en jour au contact de ses deux princesses : Emilie et Maude , son yin et son yang...Les doutes persistent mais ne sauraient perdurer devant tant de détermination à les surmonter...
Légèrement en-deçà de ses trois prédécesseurs , ce dernier - sniiifff – volet procure toujours autant de plaisir en évoquant des situations traversées par le plus grand nombre . Que ce soit sur le mode humoristique ou dramatique , Larcenet a su trouver ce juste équilibre émotionnel qui vous fait dire à la lecture de la dernière - sniiifff – planche : bon , ok , et que lire ensuite susceptible de vous procurer autant de bonheur ? Peut-être le Retour à la Terre de...Manu Larcenet:)
Bonne route Marco...et passe le bonjour à Georges ! Georges !

Le Combat Ordinaire : Planter des Clous : BD étendard à la mode de chez nous !
http://www.youtube.com/watch?v=¤££¤34De Hugo Hugo 33¤££¤
Commenter  J’apprécie          400
Le Combat ordinaire, tome 4, ou l'histoire d'un homme toujours ordinaire...
C'est l'histoire de Marco qui, malgré ses réticences, devient papa et s'interroge beaucoup sur son rôle de père.
C'est l'histoire de Marco qui travaille maintenant pour un journal et fait un reportage photo sur la fermeture du chantier naval.
C'est l'histoire de Marco qui tente de comprendre le monde politique et refait le monde, le temps d'une nuit, avec son ami Pablo.
C'est l'histoire de Marco qui entrevoit sa maman, désormais seule, d'une toute autre façon.

Le Combat ordinaire, c'est simplement l'histoire de Marco, un papa trentenaire, cette fois-ci les pieds un peu plus sur terre.
Le combat ordinaire, planter des clous, est un album plus politique, nostalgique et noir que les précédents. le scénario est parfaitement maîtrisé, toujours avec des moments tendres ou drôles.
Passé l'effet de luminosité des deux premières pages, on retrouve des planches beaucoup plus sombres pour finalement retomber dans des couleurs chatoyantes.
Peut-être un peu moins émue que dans les tomes précédents, je n'en reste pas moins touchée. Manu Larcenet a réussi à apporter une grande dose de sensibilité et d'humanité.

Le combat ordinaire, une série qui ne l'est réellement pas...
Commenter  J’apprécie          362
Emue je suis !

Marco, Georges, Emilie, Pablo et tous les autres, c'est aujourd'hui que nos chemins se séparent. Vous allez tellement me manquer. Ce quatrième et dernier volet clôt à merveille cette aventure et laisse une trace indélébile dans mon coeur.

Marco est entré dans ma vie, je suis rentrée dans la sienne, nous nous sommes reconnus et compris. Il m'a raconté son histoire qui est un peu la mienne et certainement la votre aussi. A travers sa vie il nous parle avec violence et sincérité de toutes ces choses ordinaires qui font de nous des Êtres extraordinaires, si solides en apparence mais tellement fragiles. A chaque album refermé des questions existentielles se présentent à nous : La famille, les amis, le travail et puis l'amour. Nous vivons une époque où tout se marchande : La confiance, l'amitié, le bien être et même le sexe.

Cet album nous parle d'une société qui lutte en pleine décroissance, de petits gens hypocrites qui choisissent le désamour en échange d'une ascension. Marco se pose des questions sur sa relation Père-Fille. S'il n'a jamais été aussi important d'être un bon parent, il n'a jamais été aussi difficile de l'être ! Il apprendra à le devenir, avec son flot d'erreur, ses blessures, ses maladresses, le tout enrobé d'amour. L'important n'est il pas d'être en accord avec soi même et de parfois savoir perdre ses illusions pour réaliser ses rêves d'enfants ? Voilà ce que nous apprend Marco à travers son histoire. En somme une histoire banale, le combat ordinaire d'un mec comme vous et moi qui va, à sa façon, nous révéler ce qui est précieux en nous, même en quantités négligeables et que, quelque soit notre place dans cette société : PDG ou planter des clous, en haut de l'affiche ou tout en bas de l'échelle nous avons tous un même et unique objectif : L'Amour et le Bonheur !

Un trésor d'émotion, d'humour et de vérité. L'auteur est un double génie pour avoir su dépeindre cet ordinaire en extraordinaire. Il a le don de transformer le plomb en or et faire de ses silences, des cris troublants.

Larcenet : Comment d'un coup de baguette magique nous ramène t'il aux Choses Essentielles !

Le combat ordinaire, l'histoire d'une vie, Notre Vie….

Merci manU de m'avoir mené vers ce Combat Extraordinaire.

Lien : http://marque-pages-buvard-p..
Commenter  J’apprécie          320
Voilà, c'est fini…

Je dois bien reconnaitre que c'est avec une réelle émotion et un petit pincement au coeur que je referme ce 4ème et dernier tome du Combat Ordinaire, l'excellente série de Manu Larcenet.

Le temps a passé, Marco et Emilie sont les heureux parents d'un adorable petit monstre au caractère bien trempé d'environ 2 ans, prénommé Maude. Marco fait le dur apprentissage du rôle de papa, non sans quelques moments d'exaspération et de doutes. Forcément, une enfant avec ses innombrables questions, ses contradictions, ses changements d'humeur, provoque forcément tensions et questionnements pour un jeune papa déjà angoissé de nature. Larcenet dépeint avec authenticité et brio leurs rapports faits de tendresse et complicité.

Marco, qui travaille désormais pour un journal, est amené à retourner sur le chantier qui va cette fois définitivement fermer ses portes. Licenciements de masse, vies brisées, destructions, l'aspect économique et politique est au coeur de ce dernier volume, avec en toile de fond l'élection présidentielle de 2007.

Comme dans la vie, une alternance de moments graves, tendres, drôles et parfois dramatiques, qui font la force de cette série, mais cette fois-ci, un je ne sais quoi de plus sombre et désenchanté, la fin d'une époque…

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
Commenter  J’apprécie          330
Dernier tome de la série. Marco est papa d'une petite fille. Les moments passés avec sa fille sont tendres, pleins de couleurs et de naïveté. Ces planches contrastent avec celles qui concernent la fermeture de l'atelier, qui elles sont noires, dures et bien loin de la légèreté des gazouillis de sa fille. L'ambiance lourde est renforcée par tout ce noir qui malheureusement ne facilite pas la lecture.
Cela ne gâche pas pour autant mon impression générale qui reste très positive .
La touche politique ne peut que me plaire mais c'est malheureusement un combat qui est ordinaire...
Commenter  J’apprécie          280

Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
- Quatre-vingt-deux pour cent des électeurs se découvrent "des opinions", dis donc... Et tout le monde de trouver ça extratordinaire... Moi, je trouve ça inquiétant...
Trente-cinq ans de militantisme m'ont laminé les idées ! C'est pas un beau paradoxe, ça ?
- Si, si...
- Le militant, par définition, ne peut se remettre en question ni avoir tort... C'est le plus haut degré de la malhonnêteté intellectuelle...
C'est ça "avoir des opinions", ça permet de faire le tri du monde à peu de frais.
- J'ai envie de vomir...
- Alors soudain, tout le monde se sent pousser de opinions... C'est qu'on se sent concerné, quand on a des opinions... On se donne l'illusion de la lutte parce que c'est à la mode, ça fait "citoyen"...
Mais ce sont des luttes bon marché qui permettent de rentrer à la maison à l'heure du vingt heures... Des combats qui se résumeront à évoquer qui Jaurès que de Gaulle au dîner, entre les raviolis et le caprice des dieux avant d'aller glisser mollement son bulletin dans l'urne... Comme papa dans maman ! Ahr-Ahr !
Tu veux une cannette ?
- Rien que le mot me dégoûte !
- T'as tort, un soir d'élections, c'est idéal pour se saouler !
- Et bein moi ça me rend malade ! Chacun son truc.
- Je me méfie de ceux qui se découvrent des élans patriotiques au moment des présidentielles...C'est souvent pour se dédouaner de porter des baskets fabriquées par des enfants philippins pour aller faire du jogging au parc, le dimanche matin...
Combien d'entre nous ont assez de culture pour ne serait-ce que comprendre pourquoi ils votent ?
On ne vote pas pour un système de société mais pour le reflet médiatique le plus rassurant... ou pire, par tradition familiale !
On peut alors s'illusionner à se croire importants... c'est gratifiant... mais demain, crois-moi, nous redeviendrons... négligeables.
(pages 53 - 54 )
Commenter  J’apprécie          70
Ma fille est formidable. Elle et moi avons eu plus ou moins deux ans de tendre méfiance mutuelle, jusqu'à ce qu'elle commence à parler, brusquement. J'ai alors découvert l'étendue vertigineuse de sa soif d'information et sa volonté obstinée à s'adapter. Si je devais intégrer autant de découvertes révolutionnaires en si peu de temps, je deviendrais fou. Car le monde n'a rien de logique! Il est truffé de subtilités, de pièges, de fausses pistes, si bien qu'il fait être tenace et en veille permanente pour en suivre le flot. Dans son sillage, ma fille me contraint à tout repenser sous des angles forcement différents. Forte de sa minuscule vie, elle m'éduque. Je lui voue un authentique respect, bien distinct de l'affection instinctive qu'elle m'inspire.
Commenter  J’apprécie          110
Où est-ce qu'il a disparu, toutes ces années, le garçon timide qui avait demandé ma main à mon père dans son costume de messe? Faut-il que la vie t'ait laminé...qu'elle te soit passée dessus comme un train...Pour être devenu cet égoïste abrutit haineux et sans compassion aux côtés duquel j'ai tout raté...
Commenter  J’apprécie          280
- Tu sais, moi, j'aime bien Picasso... Il confond toujours les yeux et la bouche...
- T'as bien raison ! Moi aussi, je l'aime bien.
- Parce qu'il confond les yeux et la bouche ?
- Aussi, oui...mais surtout parce que avant lui, ça rigolait pas beaucoup, dans la peinture !
- Et maintenant ? Ça rigole, dans la peinture ?
- MMH...Non...pas beaucoup plus...
Commenter  J’apprécie          220
... Le monde est un chaos assourdissant et sans espoir...tiens, par exemple, les barbus...de la race millénaire des joyeux bourreaux, premiers de la classe en récitation et qui pensent sans rire et sans honte ne pas tuer des hommes en tuant des "mécréants" !
- ssalauds !
- et dans le camp d'en face, les patrons de la haute finance internationale esclaves béats de leurs propres trésors...TOUT AUSSI BOURREAUX !! ...à saigner d'entiers continents, à condamner des populations comme on met un coup de pelle sur le crâne du vieux chien devenu inutile... en voilà des gens avec des opinions...LE MONDE EST POURRI DE GENS AVEC DES OPINIONS !
Commenter  J’apprécie          120

Lire un extrait
Videos de Manu Larcenet (63) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Manu Larcenet
Le bulleur présente La route
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (2440) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5220 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}