Brodeck continue son rapport et pour cela il fouille dans ses souvenirs, il interroge les autres et se sent menacé. C'est dur de faire ressortir une vérité aussi sombre...
Avec ce second tome, beaucoup de points s'éclairent. Sur Brodeck, sur sa femme qui a perdu la raison, sur sa petite fille, sur l'anderer assassiné...
Je n'ai pas lu le roman de
Philippe Claudel, je ne peux en faire aucune comparaison. Mais l'histoire de cette bande dessinée est toute en tension et en noirceur. La guerre ont laissé une telle emprunte que cette petite communauté ne semble plus capable d'accepter l'autre. On y ressent toute la cruauté et la noirceur de ce que l'homme a de plus détestable. cette face de l'humanité qu'on aimerait ne jamais contempler.
Brodeck est de loin le personnage qui a le plus souffert dans cette communauté, dénoncé par les siens puis avili dans les camps de concentration, et pourtant c'est de lui que jailli la seule lueur d'espoir de cette communauté renfermée sur elle même. L'amour des siens, le pardon, l'amour de la nature et de l'acceptation de l'autre, le besoin de la vérité...
C'est pas un livre à lire les soirs de déprime, ce n'est pas le genre d'ouvrage à redonner confiance en l'être humain... Mais franchement c'est vachement bien fait. Il a une force peu commune qui prend aux tripes même si ça donne plus la nausée qu'envie de pleurer de joie.
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