AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782869598805
215 pages
Arléa (07/01/2010)
3.43/5   14 notes
Résumé :
Nicolas Flamel ! Son nom seul suffit à évoquer, encore aujourd'hui, l'atelier de l'alchimiste où le plomb se change en or au fond de quelque creuset.
Pourtant, rien ne prédisposait Flamel à devenir un adepte du Grand Oeuvre, il vivait simplement, dans la seconde moitié du XIVe siècle, à l'ombre de Notre-Dame, où il exerçait la profession de copiste.
Une nuit, il eut une vision angélique et une voix céleste lui dit : "Regarde bien ce livre ; il te sembl... >Voir plus
Que lire après Le faiseur d'or : Nicolas FlamelVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
C'est le nom de son auteur qui a porté ma main vers ce livre.
Le petit air raccoleur que se donnait sa couverture ne pouvait être qu'un malentendu.
Et finalement, le trésor contenu dans ces pages n'est pas de métal doré.
Il est fait d'Histoire et de fine littérature.
Un soir de printemps, l'auteur, Léo Larguier, a rencontré, sur un banc du boulevard Saint-Michel, un vieil homme qui prétendait avoir vécu toute son existence, au fond du quatorzième siècle, en compagnie de Nicolas Flamel.
Le vieillard lui confia un manuscrit avant de mourir, oublié de tous.
Et Léo Larguier l'assure.
"Dans les les pages qui suivent, il n'y a pas une goutte de mon encre" ...
Nicolas Flamel gagnait sa vie à recopier des livres, à enluminer des manuscrits.
Ayant acheté une charge de libraire-écrivain, il s'était établi, avec dame Pernelle, son épouse, à l'enseigne de "la fleur de lys", au coin de la rue de Marivaux et de la rue de la Pierre au Lait, dite "des écrivains".
Nicolas Flamel était écrivain fort docte et fort réputé pour son savoir et sa belle écriture.
Un ange lui avait montré autrefois, en songe, un livre à couverture de cuivre où il devait voir un jour ce qu'il fallait y voir.
Le monde est plein de choses étranges ...
Quelle aubaine d'avoir ouvert ce livre et d'avoir pu flâner, au fil de ses pages, en compagnie de Léo Larguier et de Nicolas Flamel.
Le premier, de l'Académie Goncourt, est un fin poète à la plume légère et évocatrice.
Le second, homme de lettres et de science, illumine son temps.
La promenade est riche de rencontres, d'observations et d'enseignements.
L'on déambule dans Paris, témoin du spectacle de la rue, écoutant le tumulte des chalands et des marchands ...
L'on se lance sur les routes de France à la recherche du livre mystérieux ...
L'on multiplie les rencontres ...
Une, parmi toutes, est des plus belles et des plus troublantes, celle faite, dans la forêt, avec la sorcière.
Ce livre qui est oeuvre d'historien, de poète, de romancier, de moraliste et de biographe est tissé de la plus fine des littératures et de la plus éclairée des intelligences.
Il ferait honneur, derrière sa petite couverture bleue, à la plus belle des bibliothèques, si elle l'accueillait ...

Commenter  J’apprécie          300
L'alchimiste,

Je sors un peu déçue par cette lecture.

Présentée comme une biographie de Nicolas Flamel et de sa femme Pernelle (quel joli prénom !)
Nicolas est un bourgeois parisien du XIVe siècle, écrivain public, copiste et libraire et investisseur immobilier.

Ce roman débute, dans un avant-propos, par une énigmatique rencontre entre un jeune homme et un vieillard ; Ce dernier lui fait visiter les quartiers parisiens et lui prête un livre… Puis, il disparaît.
Puis l'auteur (!), nous restitue le livre, qui est en fait l'autobiographie de Nicolas Flamel et comment il a trouvé le secret de la pierre philosophale…


De très belles descriptions de ce Paris du XIVe siècle, mais le style est un peu vieillot, ennuyeux et trop versé dans la religion pour me plaire…

Dommage, car je m'intéresse à cet écrivain public célèbre !
Commenter  J’apprécie          210
Le faiseur d'or est un roman sur Nicolas Flamel, le célèbre alchimiste du XIVème siècle. Son originalité est justement qu'il s'agit d'un roman. C'est aussi sa faiblesse, car l'auteur prend d'immenses libertés avec la réalité historique.
Rappelons que l'histoire de Nicolas Flamel est connue à travers "Le livre des figures hiéroglyphiques", un ouvrage censé avoir été écrit par Flamel lui-même, et recopié au XVIIème siècle par un certain Arnaud de la Chevalerie. Dans ce livre, il est raconté comment l'alchimiste est entré en possession par hasard de la recette de la transmutation des métaux vils en or, écrite par "Abraham le Juif", et comment, après plusieurs échecs de compréhension des formules absconses qui y étaient écrites, il s'est rendu en pélerinage à Saint-Jacques de Compostelle pour trouver la solution. Sur le chemin du retour, il aurait rencontré un savant juif nommé maître Canches, qui lui aurait enseigné la lecture du livre. de retour à Paris, Flamel aurait, après des mois de tentative, réalisé le Grand oeuvre, c'est à dire accompli la transmutation.
On peut regretter que livre de Léo Larguier ne prenne aucune distance avec son personnage, et surtout, aucune hauteur, car il aurait pu nous aider à comprendre en quoi, même si l'histroire de Nicolas Flamel n'est qu'une fable, elle fait résonner quelque chose de profond en nous : la quête éternelle du Graal et de la transformation de soi-même. On appréciera cependant les évocations de Paris au XIVème siècle.


Commenter  J’apprécie          70
Nicolas Flamel, un érudit du XIVe siècle est avant tout un copiste, libraire-juré et écrivain public vivant dans une paroisse. Son mariage avec la veuve Pernelle lui assura cependant une belle vie puisque cette dernière, étant assez aisée, lui permit de prospérer dans la bourgeoisie parisienne.
Par la suite, Flamel fit de nombreux dons à au service religieux de son quartier et entreprit notamment un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle. A-t-il eu une révélation ? Est-il, rentré en communication avec Dieu ? Nul ne le saura jamais mais toujours est-il que le mythe de Nicolas Flamel est né, faisant de lui l'un des plus grands alchimistes de son temps qui aurait réussi à percer le secret de la Pierre Philosophale, pierre permettant de transformer les métaux en or.
Alors, mythe ou réalité ?
L'auteur de ce livre, lui, est convaincu de sa véracité mais n'est pas dupe pour autant. Il expose avant tout au lecteur les faits historiques avant de rentrer dans ce qui, restera probablement toujours que des hypothèses. Magnifique ouvrage qui vous transporte dans un univers fabuleux tout en se basant sur des faits réels. L'écriture de l'auteur est fluide et facile de compréhension. Un ouvrage très agréable à lire !
Commenter  J’apprécie          70

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
1° L'alchimiste sera discret et silencieux ; il ne révélera à personne le résultat de ses opérations.
2° Il habitera, loin des hommes, une maison particulière dans laquelle il y ait deux ou trois pièces exclusivement destinées à ses opérations.
3° Il choisira le temps et les heures de son travail.
4° Il sera patient, assidu et persévérant.
5° Il exécutera, d'après les règles de l'Art, la trituration, la sublimation, la fixation, la calcination, la solution, la distillation et la congélation.
6° Il ne se servira que de vaisseaux de verre ou de poterie vernissée.
7° Il sera assez riche pour faire la dépense qu'exigent ses opérations.
8° Il évitera, enfin, d'avoir aucun rapport avec les princes et les seigneurs ...
(Albert le Grand avait tracé depuis longtemps leur voie aux fils de la doctrine, et il avait énuméré les commandements suivants ...)
Commenter  J’apprécie          80
Le trouvère se présenta sans modestie.
A l'entendre il avait voyagé par toute la terre, connu les plus flatteuses aventures et les plus hautes infortunes, mais sa voix était belle et les bonnes gens qui se pressaient autour de lui étaient avides de poésie et de chansons.
Il ne les en priva point, mais l'hôtelier lui versant souvent à boire, il s'endormit au milieu d'un couplet, et comme il était ivre de déclamation et de vin, on dut le conduire jusqu'à son lit ...
Commenter  J’apprécie          120
Cette recherche (de l'or) a toujours passionné les pauvres humains qui mettent tout le bonheur de ce monde dans la possession du fabuleux métal, mais quelle ironie ! L'antique rêve des alchimistes se réalise trop tard ! On fait de l'or quand les pièces d'or n'ont plus cours, car il se peut qu'on lise dans les dictionnaires de l'an 2350 en regard de ce mot, Or : "Métal jaune et brillant, très précieux autrefois en Europe. L'usage de cette monnaie se perdit vers 1980" !
Commenter  J’apprécie          60
Lorsqu'on eut vingt ans au Quartier Latin, le mois d'avril, qui rit et qui pleure, n'est peut-être nulle part au monde d'une plus mélancolique douceur qu'au Luxembourg ou dans le petit jardin autour de l'hôtel de Cluny.
Je songeais à cela sur un banc de ce dernier où je ne m'étais pas assis depuis 1905, certainement, et je me disais qu'il ne faut pas revenir aux lieux où l'on fut jeune ...
Commenter  J’apprécie          50
Le ciel qui était, il n'y avait qu'un instant, du ton délicat des scabieuses, se fonçait rapidement. La nuit approchait, et, comme si elle répondait à la première chandelle clignotant derrière une vitre, la première étoile palpitait amicalement au ciel de Paris.
Commenter  J’apprécie          70

Video de Léo Larguier (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Léo Larguier
Homme de lettres, Léo Larguier (1878-1950) fut aussi l'ami des artistes. Proche de Paul Cézanne et biographe de plusieurs peintres paysagistes (Georges Michel, Camille Corot), il développa un goût pour l'art et la collection qui l'entraîna à fréquenter salles de ventes, antiquaires et autres brocantes.
Dans cet intrigant manuscrit, entré en 2021 dans les collections de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, Léo Larguier nous invite à le suivre dans sa traque, dans sa chasse, à l'objet rare et curieux. Au hasard du texte, il nous livre le fruit de ses trouvailles chinées chez les brocanteurs (dessins, aquarelles, peintures à l'huile), adroitement insérées entre les pages écrites et les illustrations originales du graveur Chas Laborde réalisées pour l'édition de 1922.
Par Isabelle Vazelle, INHA, chargée des autographes, manuscrits, dessins au service du patrimoine du Département de la bibliothèque et de la documentation, et Evanghelia Stead, universités UVSQ Paris-Saclay, professeur de littérature comparée et culture de l'imprimé
Cycle organisé par la BnF, l'INHA et l'École nationale des chartes.
En savoir plus : https://www.bnf.fr/fr/agenda/leo-larguier-lapres-midi-chez-lantiquaire-ou-le-manuel-de-lamateur-pauvre
+ Lire la suite
autres livres classés : écrivain publicVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (36) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1709 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}