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EAN : 9782809822366
800 pages
L'Archipel (07/06/2017)
3.79/5   94 notes
Résumé :
Nouvelle-Zélande, 1875. Lizzie et Michael cultivent l’espoir d’un jour posséder leur propre domaine. Mais ces perspectives heureuses sont soudain assombries par la disparition de leur fille adoptive, kidnappée par un chef maori…
Pendant que Michael se démène pour retrouver sa fille, Kathleen – son ancienne fiancée – apprend une bonne nouvelle : son fils Colin rentre au pays. Mais nul ne mesure les conséquences de ce retour pour les deux familles…
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Matariki, fille de Lizzie et Michael, fille de chef, se fait enlevé par de drôle de maoris. Ceux-ci ne l’approche pas, ne la touche pas, ni elle, ni son ombre. Ses origines sont la raison de son enlèvement, la guerre qui se prépare contre les « Pakeha » en est la cause.
Lorsque la mère de Violette meurt accidentellement en tentant de fuir son marie violant , le monde s’écroule pour la jeune fille. Aidé pas Heather Coltrane qu’elle rencontre pour des raisons d’héritage de son beau-père, celle ci avec sa sœur, espère fuir son père, en partant pour la Nouvelle-Zélande. C’était sans compter sur son père qui décide de faire partie du voyage. La vie sereine tant espérée est encore loin.

A l'ombre de l'arbre kaurie de Sarah lark
Suite direct De, les rives lointaines et deuxième opus de la trilogie, le roman peut se lire sans avoir lus le précédent car l'auteure nous fait quelques rappelles essentielles sur les personnes principaux du premier roman, sachant que ceux-Ci passent au second plan pour laisser place à la génération suivante.
Matariki, Violette, les enfants Coltrane, enfants d'hier deviennent les protagonistes d'aujourd'hui. Sarah Lark reste dans la même veine du drame familial, avec une note plus que présente de féministe. Des personnages féminins aux charismes évoluant. Un petit attachement principalement à la petite Violette.
Dans un premier temps, on évoque la vie des maoris avec les restrictions faite par la couronnes anglaise qui souhaite les européanisés des plus en plus et leur faire oublier leur culture. Ensuite , l'auteure évoque les conditions de vie des femmes, leurs droits, le droit de vote et bien sûr les suffragettes.
Plumes toujours intéressante et touchante, même si on reste dans la même construction.
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A l'ombre de l'arbre kauri est la preuve qu'il faut parfois lire le tome 2 même quand on a moyennement apprécié le tome 1 (Les Rives de la terre lointaine). J'espérais que l'histoire des enfants de Michael, Lizzie et Kathleen serait plus passionnante et plus heureuse que celles de leurs parents et je n'ai pas été déçue !

Dans ce tome, on découvre les aventures de Matariki, fille de Lizzie et fille adoptive de Michael, et de Violette Paisley, une fille de mineur anglais fraîchement débarquée en Nouvelle-Zélande. le destin de Matariki nous permet de suivre une aventure qui mêle Pakeha (comprendre les hommes blancs) et Maoris : elle est la figure, qu'il y a toujours dans les livres de Sarah Lark, qui sert de pont entre ces deux cultures. L'histoire de Violette, quant à elle, aborde les thèmes de la pauvreté, de la misère sociale et de la débrouillardise.

Ce roman est réellement une bonne surprise. En plus de suivre des destins passionnants dans les paysages verdoyants de la Nouvelle-Zélande, on découvre des combats que Sarah Lark n'avait pas abordés avant. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai découvert que les héroïnes s'engagaient dans la lutte pour le droit de vote des femmes ! C'est un thème que j'ai beaucoup recherché dans des livres mais j'ai toujours été déçue de l'angle d'approche que les auteurs prenaient. Ici, le sujet est traité avec brio, à travers des caractères attachants. Parmi ces personnages, on retrouve Sean, le fils de Kathleen et de Michael. Je regrette qu'il n'arrive qu'au milieu du livre car j'espérais le revoir bien avant, mais je comprends que Sarah Lark ne l'ait pas fait revenir plus tôt. Son implication dans la deuxième partie du roman est juste parfaite. Autre thème abordé par l'autrice : l'homosexualité féminine. Alors qu'elle avait déjà traité de l'homosexualité masculine dans le Pays du Nuage Blanc, dans A l'ombre de l'arbre kauri on suit un personnage (je ne dirai pas qui pour garder le suspense) qui s'épanouit lorsqu'elle comprend que les stéréotypes sexuels sont sociaux et qu'elle a le droit d'aimer qui elle veut.

Si je devais décrire ce roman en un mot, je dirais qu'il est féministe : homosexualité féminine, droit de vote des femmes, émancipation de la femme et soutien de certains personnages masculins à la cause féministe.

Parmi tous les romans de Sarah Lark qu'il m'a été donné de lire, c'est certainement celui que j'ai préféré car les combats menés par les personnages sont puissants et sincères.

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Dans ce deuxième tome nous faisons un bond dans le temps (un petit bond) et les personnages principaux du premier opus passent au second plan.

D'un côté, sous suivons Matariki, la fille que Lizzie a eue avec un chef Maori et que Michaël a adoptée. La jeune fille se fait kidnapper par la tribu de son père naturel; celui-ci souhaitant la mettre sur le chemin de sa succession.
D'un autre côté, c'est avec la famille Pesley que nous faisons connaissance au Pays de Galle où Kathleen et Peter se sont rendus pour régler une histoire d'héritage. Touchés par le destin de Violette et Rosie, les deux filles maltraitées par leur père alcoolique, ils reprendront le ferry en leur compagnie.

C'est donc aux côtés de cette jeune génération que nous cheminerons à travers ce pavé de 800 pages.
Toujours très bien documentée, Sarah Lark nous fera vivre de l'intérieur les conflits entre Maori et anglais, jusqu'à l'accession au droit de vote accordé aux habitants ancestraux de l'île. de même, nous pénétrerons dans l'univers équestre et des paris truqués. Enfin, c'est tout le combat des femmes pour obtenir le droit de vote que nous suivrons avec intérêt.

Car ce tome est résolument féministe. En effet, si nous avions déjà deux femmes fortes avec Lizzie et Kathleen, ce n'était rien comparé aux femmes qui tiennent ce récit. Outre Violette et Matariki, nous aurons aussi le plaisir d'accompagner Esther, la fille de Kathleen, dans un périple à travers l'Europe des artistes en cette fin de 19e siècle. A cette occasion, l'autrice introduit la thématique de l'homosexualité entre femmes dans cette époque pudibonde.

Les hommes ne sont pas en reste, mais font plutôt figure de personnages secondaires quand même. Ce sont essentiellement les deux fils de Lizzie, Sean et Colin que nous retrouverons. Si le premier est devenu un avocat au service de la cause féminine et engagé en politique libérale, le second a suivi les traces de son père maquignon.

Donc un roman très réussi, une peinture de l'histoire néo-zélandaise, et donc maorie, très travaillée et qui s'intègre parfaitement à l'intrigue, des personnages décidément bien construits... Sarah Lark est une vraie conteuse et sa plume nous permet de voyager à travers le temps et l'espace en quelques phrases. C'est avec gourmandise que j'attends de lire le troisième et dernier volet de la trilogie.
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Cet ouvrage est la suite de « Les rives de la terre lointaine ». Même si j'aime lire tous les tomes d'une saga dans l'ordre, ils peuvent se lire indépendamment. En effet, À l'ombre de l'arbre Kauri concerne la deuxième génération et de nombreux rappels du premier tome sont faits au début de l'histoire. Il a une vraie fin, aussi, il est possible de lire l'un ou l'autre des romans sans connaître les autres.


Cet opus, qui se déroule de 1875 à 1893, concerne essentiellement Matariki, la fille de Lizzie et Violette, une jeune fille en souffrance. Leurs caractères sont complètement opposés, leurs réactions face aux épreuves diffèrent, n'ayant pas le même vécu et la même assurance, mais elles mènent toutes les deux un combat pour les droits des femmes.


Dans l'ombre de l'arbre Kauri, Sarah Lark montre les conflits qui ont opposé les maoris aux Pakehas (hommes blancs). Face aux armes des colons, les tribus ont riposté par des actions pacifistes que l'auteure décrit de manière très détaillée et circonstanciée.



Sarah Lark dépeint les conditions des femmes et leur combat pour l'abstinence de l'alcool, mais surtout pour leur droit de vote. Les Maoris se battent aussi pour l'obtenir eux aussi. En raison de sa double culture, Matariki est dans toutes les batailles.


A l'ombre de l'arbre Kauri alterne les chapitres au sujet de Matariki et de Violette. Cette dernière m'a énormément émue. J'aurais aimé pouvoir la protéger.


Le début m'a paru un peu long. Matariki a été enlevée par un chef maori et les descriptions de ses épreuves donnaient un rythme lent au récit. Mais une fois que l'humain a été remis au centre de l'histoire, j'ai été emportée.


Je me suis attachée aux personnages, en particulier à Violette. Nous la rencontrons jeune fille, puis femme. Elle n'est pas épargnée par les hommes de son entourage...

La suite sur mon blog
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Depuis les premières pages du Pays du nuage blanc, je suis sous le charme de la plume de Sarah Lark et cette nouvelle lecture ne fait pas exception. J'ai eu cependant un peu plus de mal à me remettre en tête les personnages du tome précédent et il m'a fallu une centaine de pages pour rentrer dans le récit. Si l'histoire est toujours aussi addictive, j'ai trouvé qu'il souffrait de quelques longueurs. Tout le temps que passe Matariki chez les Maoris et à Parihaka est très long, sans doute à cause des descriptions des rites maoris, intéressants mais redondants. Si j'adhère toujours autant au style et aux histoires de Sarah Lark, je trouve cependant que ces romans manquent cruellement d'originalité. Dans chaque tome de ses trilogies, on retrouve les mêmes éléments: des femmes battues et/ou violées puis une grossesse, une histoire d'amour où la femme finit par partir mais se découvre enceinte et décide d'élever son enfant envers et contre tous. L'auteure nous avait déjà fait le coup avec la trilogie du Nuage blanc et elle a remis ça avec la trilogie kauri. Ne pourrait-elle pas trouver d'autres ressorts romanesques que des viols à tout bout de champs?! Je poursuis directement avec le tome 3 en espérant que Sarah Lark trouve autre chose à raconter.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Les hommes et les femmes sont égaux, ici dans notre pays comme dans d'autres, mais toujours dans les domaines où les hommes y voient une utilité. Si l’égalité menace d'être utile aux femmes,ce sont soudain d'autres lois qui entrent en vigueur.
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- Tu n’es pas malade, tu es enceinte.
Dieu du ciel mon enfant, pourquoi n’es-tu pas simplement passée nous voir pour nous demander comment on s’y prend pour empêcher ça avant de coucher avec un mec?
- Je n’ai pas… s’écria Violette en la fusillant du regard. Avant de s’interrompre
- Ma jolie, la dernière fois que ça s’est prétendument passé comme tu le dis, c’était il y a 2000 ans et si tu veux savoir, le grand miracle, c’est que la dame ait trouvé un gars pour la croire.
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- Il y aura quand même quelques hommes, observa Julia quand Violette lui fit part de cette réflexion. Mon mari, par exemple. Nous poursuivons en effet tous les mêmes objectifs. Quoique avec cette Mme Sheppard... je n'en suis pas si sûre... Elle est... elle a des opinions extrêmement radicales ! Le droit pour les femmes de voter... je veux dire...
- Tu ne t'en sens pas capable ?
- Mais ce n'est pas le problème, répondit Julia avec étonnement. La question est davantage de savoir si c'est ce que Dieu veut ! Il a en effet créé Eve à partir d'une côte d'Adam... et la première décision qu'elle a prise était fausse, ajouta-t-elle en se signant.
- Peut-être à cause de ça !
- Hein ?
- Oui, à cause de ça peut-être. Parce que... euh... elle venait de la côte d'un homme... Si Dieu s'était donné un peu plus de mal et avait repris de l'argile... ou s'il avait mis un peu de cervelle dans la tête d'Adam...
Julia se signa à nouveau, indignée cette fois.
Mais tu blasphèmes Violette !
- Je crois juste qu'il y a eu un peu de négligence. Mais qu'Eve n'ait peut-être pas été très maligne ne signifie pas que toutes les femmes prennent de mauvaises décisions. Les filles d'Adam et d'Eve, par exemple, ne peuvent pas être directement descendues de la côte d'Adam, elles ont bien dû hériter d'un peu de sa raison.
Pour échapper à des considérations aussi hérétiques, Julia changea de sujet, évoquant Kate Sheppard.
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N’ayant appris à l’école que l’histoire de l’Europe, elle pensa d’abord à une politique d’alliance par le mariage. Son père voulait-il la marier ? Avec un prince maori afin d’amener sa tribu à soutenir les Hauhau ? Mais non, c’était ridicule ! Elle avait un jour lu le récit de missionnaires qui s’indignaient que, dans les familles de chef des îles polynésiennes, c’étaient toujours des frères et sœurs qui s’épousaient.
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Le révérend avait aimé Kathleen de longues années avant qu’elle ne lui dît enfin oui. Aujourd’hui encore, il était fier de ne pas avoir capitulé devant tous les fantômes, morts ou vifs, du passé de la jeune femme. Elle avait d’abord fui son premier mari, un homme violent. Après sa mort, son premier amour, Michael Drury, était soudain réapparu. L’ultime obstacle au mariage – le passage de Kathleen de l’Église catholique à l’Église anglicane – lui était ensuite apparu un insignifiant monticule.
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Videos de Sarah Lark (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sarah Lark
#LaValleeduLotusRose #KateMcAlistair #Inde
Le nouveau volet de l'enivrante saga du Lotus Rose, dans la lignée des grands romans de Sarah Lark (Le Pays du nuage blanc) et de Tamara McKinley (La Dernière Valse de Mathilda).
• émotion et évasion : un roman qui s'inscrit dans la lignée des sagas de Tamara McKinley et Sarah Lark • parution simultanée chez Archipoche du deuxième volet de cette saga : La Cité du Lotus rose • le livre audio de la Vallée du lotus rose s'est hissé dans le top 30 Amazon « On ne résiste pas à l'histoire de cette héroïne déterminée à échapper au carcan de son éducation », Ici Paris ; « Voyages rocambolesques, villes légendaires, amours, passions et haines émaillent ce roman », Maxx ; « Un grand roman d'évasion, une magnifique histoire romanesque » Babelio
------ Le livre : http://www.editionsarchipel.com/livre/lheritiere-du-lotus-rose/ Facebook : https://www.facebook.com/larchipel Instagram : https://www.instagram.com/editions_archipel/ Twitter : https://twitter.com/Ed_Archipel
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