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A l'ombre de l'arbre kauri est la preuve qu'il faut parfois lire le tome 2 même quand on a moyennement apprécié le tome 1 (Les Rives de la terre lointaine). J'espérais que l'histoire des enfants de Michael, Lizzie et Kathleen serait plus passionnante et plus heureuse que celles de leurs parents et je n'ai pas été déçue !

Dans ce tome, on découvre les aventures de Matariki, fille de Lizzie et fille adoptive de Michael, et de Violette Paisley, une fille de mineur anglais fraîchement débarquée en Nouvelle-Zélande. le destin de Matariki nous permet de suivre une aventure qui mêle Pakeha (comprendre les hommes blancs) et Maoris : elle est la figure, qu'il y a toujours dans les livres de Sarah Lark, qui sert de pont entre ces deux cultures. L'histoire de Violette, quant à elle, aborde les thèmes de la pauvreté, de la misère sociale et de la débrouillardise.

Ce roman est réellement une bonne surprise. En plus de suivre des destins passionnants dans les paysages verdoyants de la Nouvelle-Zélande, on découvre des combats que Sarah Lark n'avait pas abordés avant. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai découvert que les héroïnes s'engagaient dans la lutte pour le droit de vote des femmes ! C'est un thème que j'ai beaucoup recherché dans des livres mais j'ai toujours été déçue de l'angle d'approche que les auteurs prenaient. Ici, le sujet est traité avec brio, à travers des caractères attachants. Parmi ces personnages, on retrouve Sean, le fils de Kathleen et de Michael. Je regrette qu'il n'arrive qu'au milieu du livre car j'espérais le revoir bien avant, mais je comprends que Sarah Lark ne l'ait pas fait revenir plus tôt. Son implication dans la deuxième partie du roman est juste parfaite. Autre thème abordé par l'autrice : l'homosexualité féminine. Alors qu'elle avait déjà traité de l'homosexualité masculine dans le Pays du Nuage Blanc, dans A l'ombre de l'arbre kauri on suit un personnage (je ne dirai pas qui pour garder le suspense) qui s'épanouit lorsqu'elle comprend que les stéréotypes sexuels sont sociaux et qu'elle a le droit d'aimer qui elle veut.

Si je devais décrire ce roman en un mot, je dirais qu'il est féministe : homosexualité féminine, droit de vote des femmes, émancipation de la femme et soutien de certains personnages masculins à la cause féministe.

Parmi tous les romans de Sarah Lark qu'il m'a été donné de lire, c'est certainement celui que j'ai préféré car les combats menés par les personnages sont puissants et sincères.

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Matariki, fille de Lizzie et Michael, fille de chef, se fait enlevé par de drôle de maoris. Ceux-ci ne l’approche pas, ne la touche pas, ni elle, ni son ombre. Ses origines sont la raison de son enlèvement, la guerre qui se prépare contre les « Pakeha » en est la cause.
Lorsque la mère de Violette meurt accidentellement en tentant de fuir son marie violant , le monde s’écroule pour la jeune fille. Aidé pas Heather Coltrane qu’elle rencontre pour des raisons d’héritage de son beau-père, celle ci avec sa sœur, espère fuir son père, en partant pour la Nouvelle-Zélande. C’était sans compter sur son père qui décide de faire partie du voyage. La vie sereine tant espérée est encore loin.

A l'ombre de l'arbre kaurie de Sarah lark
Suite direct De, les rives lointaines et deuxième opus de la trilogie, le roman peut se lire sans avoir lus le précédent car l'auteure nous fait quelques rappelles essentielles sur les personnes principaux du premier roman, sachant que ceux-Ci passent au second plan pour laisser place à la génération suivante.
Matariki, Violette, les enfants Coltrane, enfants d'hier deviennent les protagonistes d'aujourd'hui. Sarah Lark reste dans la même veine du drame familial, avec une note plus que présente de féministe. Des personnages féminins aux charismes évoluant. Un petit attachement principalement à la petite Violette.
Dans un premier temps, on évoque la vie des maoris avec les restrictions faite par la couronnes anglaise qui souhaite les européanisés des plus en plus et leur faire oublier leur culture. Ensuite , l'auteure évoque les conditions de vie des femmes, leurs droits, le droit de vote et bien sûr les suffragettes.
Plumes toujours intéressante et touchante, même si on reste dans la même construction.
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Il y a un an, jour pour jour, je vous parlais du roman de Sarah, Les rives de la terre lointaine:
https://livresque78.wordpress.com/2016/06/20/les-rives-de-la-terre-lointaine-de-sarah-lark/
Aujourd'hui, je vous fais découvrir, la suite en quelque sorte, de cette magnifique épopée.
Ce nouveau roman, qui peut tout à fait se lire indépendamment nous transporte une nouvelle fois sur la terre des Maories, nous y faisons la connaissances des enfants de Ian Coltrane, de Kathleen, de Lizzie... Mais nous découvrons surtout, de nouvelles difficultés, car vous le savez Sarah Lark n'épargnent rien à ses personnages...
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Cet ouvrage est la suite de « Les rives de la terre lointaine ». Même si j'aime lire tous les tomes d'une saga dans l'ordre, ils peuvent se lire indépendamment. En effet, À l'ombre de l'arbre Kauri concerne la deuxième génération et de nombreux rappels du premier tome sont faits au début de l'histoire. Il a une vraie fin, aussi, il est possible de lire l'un ou l'autre des romans sans connaître les autres.


Cet opus, qui se déroule de 1875 à 1893, concerne essentiellement Matariki, la fille de Lizzie et Violette, une jeune fille en souffrance. Leurs caractères sont complètement opposés, leurs réactions face aux épreuves diffèrent, n'ayant pas le même vécu et la même assurance, mais elles mènent toutes les deux un combat pour les droits des femmes.


Dans l'ombre de l'arbre Kauri, Sarah Lark montre les conflits qui ont opposé les maoris aux Pakehas (hommes blancs). Face aux armes des colons, les tribus ont riposté par des actions pacifistes que l'auteure décrit de manière très détaillée et circonstanciée.



Sarah Lark dépeint les conditions des femmes et leur combat pour l'abstinence de l'alcool, mais surtout pour leur droit de vote. Les Maoris se battent aussi pour l'obtenir eux aussi. En raison de sa double culture, Matariki est dans toutes les batailles.


A l'ombre de l'arbre Kauri alterne les chapitres au sujet de Matariki et de Violette. Cette dernière m'a énormément émue. J'aurais aimé pouvoir la protéger.


Le début m'a paru un peu long. Matariki a été enlevée par un chef maori et les descriptions de ses épreuves donnaient un rythme lent au récit. Mais une fois que l'humain a été remis au centre de l'histoire, j'ai été emportée.


Je me suis attachée aux personnages, en particulier à Violette. Nous la rencontrons jeune fille, puis femme. Elle n'est pas épargnée par les hommes de son entourage...

La suite sur mon blog
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Dans ce deuxième tome nous faisons un bond dans le temps (un petit bond) et les personnages principaux du premier opus passent au second plan.

D'un côté, sous suivons Matariki, la fille que Lizzie a eue avec un chef Maori et que Michaël a adoptée. La jeune fille se fait kidnapper par la tribu de son père naturel; celui-ci souhaitant la mettre sur le chemin de sa succession.
D'un autre côté, c'est avec la famille Pesley que nous faisons connaissance au Pays de Galle où Kathleen et Peter se sont rendus pour régler une histoire d'héritage. Touchés par le destin de Violette et Rosie, les deux filles maltraitées par leur père alcoolique, ils reprendront le ferry en leur compagnie.

C'est donc aux côtés de cette jeune génération que nous cheminerons à travers ce pavé de 800 pages.
Toujours très bien documentée, Sarah Lark nous fera vivre de l'intérieur les conflits entre Maori et anglais, jusqu'à l'accession au droit de vote accordé aux habitants ancestraux de l'île. de même, nous pénétrerons dans l'univers équestre et des paris truqués. Enfin, c'est tout le combat des femmes pour obtenir le droit de vote que nous suivrons avec intérêt.

Car ce tome est résolument féministe. En effet, si nous avions déjà deux femmes fortes avec Lizzie et Kathleen, ce n'était rien comparé aux femmes qui tiennent ce récit. Outre Violette et Matariki, nous aurons aussi le plaisir d'accompagner Esther, la fille de Kathleen, dans un périple à travers l'Europe des artistes en cette fin de 19e siècle. A cette occasion, l'autrice introduit la thématique de l'homosexualité entre femmes dans cette époque pudibonde.

Les hommes ne sont pas en reste, mais font plutôt figure de personnages secondaires quand même. Ce sont essentiellement les deux fils de Lizzie, Sean et Colin que nous retrouverons. Si le premier est devenu un avocat au service de la cause féminine et engagé en politique libérale, le second a suivi les traces de son père maquignon.

Donc un roman très réussi, une peinture de l'histoire néo-zélandaise, et donc maorie, très travaillée et qui s'intègre parfaitement à l'intrigue, des personnages décidément bien construits... Sarah Lark est une vraie conteuse et sa plume nous permet de voyager à travers le temps et l'espace en quelques phrases. C'est avec gourmandise que j'attends de lire le troisième et dernier volet de la trilogie.
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Depuis les premières pages du Pays du nuage blanc, je suis sous le charme de la plume de Sarah Lark et cette nouvelle lecture ne fait pas exception. J'ai eu cependant un peu plus de mal à me remettre en tête les personnages du tome précédent et il m'a fallu une centaine de pages pour rentrer dans le récit. Si l'histoire est toujours aussi addictive, j'ai trouvé qu'il souffrait de quelques longueurs. Tout le temps que passe Matariki chez les Maoris et à Parihaka est très long, sans doute à cause des descriptions des rites maoris, intéressants mais redondants. Si j'adhère toujours autant au style et aux histoires de Sarah Lark, je trouve cependant que ces romans manquent cruellement d'originalité. Dans chaque tome de ses trilogies, on retrouve les mêmes éléments: des femmes battues et/ou violées puis une grossesse, une histoire d'amour où la femme finit par partir mais se découvre enceinte et décide d'élever son enfant envers et contre tous. L'auteure nous avait déjà fait le coup avec la trilogie du Nuage blanc et elle a remis ça avec la trilogie kauri. Ne pourrait-elle pas trouver d'autres ressorts romanesques que des viols à tout bout de champs?! Je poursuis directement avec le tome 3 en espérant que Sarah Lark trouve autre chose à raconter.
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Ce roman nous permet de suivre le destin croisé de deux jeunes filles Maratiki et Violette .

Matariki a seize grand-mères, dans la tribu Maori proche de la ferme de ses parents Michael et Elizabeth, il est usuel d'appeler grand-mère les femmes âgées. A moitié Maori puisque son géniteur est en fait Kahu Heke un chef Maori, elle est une enfant des étoiles. Un jour son vrai père l'a fait enlever, elle appartient à son peuple et doit assumer les devoirs d'une fille de chef. Elle assiste à une cérémonie où les guerriers maoris s'apprêtent à partir en guerre contre les anglais, elle réussit à s'enfuir et on la retrouve bonne chez des commerçants genre Thénardier. Elle va s'installer ensuite chez les Parihaka une tribu Maori qui oppose une résistance pacifique à l'invasion des colons blancs.

Pays de Galles, Violette veille sur sa petite soeur Rosie, pendant que son père Jim et son frère aîné Fred dépensent dans les pubs le peu d'argent dont la famille dispose. Recueillies dans la chaleur du foyer du révérend Burton les deux filles embarquent pour la Nouvelle Zélande, le nouveau monde où Jim et Fred espèrent faire fortune. A leur arrivée, elles vont partager la chambre de prostituées, pendant que les hommes s'enivrent. Puis se retrouvent dans une baraque,véritable taudis sale et puant sur un site minier où Jim et Fred on réussit à se faire embaucher.
Un début un peu lent et puis le récit prend du rythme et on se laisse emporter dans cette épopée qui de 1875 à 1893 nous entraîne des mines du Pays de Galles à la Nouvelle Zélande où des rêveurs, déguenillés et pauvres arrivent chaque jour en bateau attirés par l'appel de l'or, en passant par les ateliers des peintres et les galeries des grandes villes européennes. Deux portraits de femmes courageuses et volontaires qui vont se retrouver dans un même combat pour obtenir le droit de vote pour les femmes, la Nouvelle Zélande sera le premier pays au monde a l'adopter. Au fil des pages, le lecteur fait connaissance avec des personnages qui vont jouer un rôle dans la vie des deux jeunes femmes, certains les aideront d'autres violents, cyniques ou manipulateurs tenteront de les briser. Une plongée dans les rites et les coutumes d'un peuple Maori dont les membres veulent conserver leurs terres et leurs traditions face à l'invasion des colons venus du royaume d'Angleterre, les constructions des premières pistes hippiques, le développement des courses de chevaux et des paris truqués. Mais surtout la lutte de ces femmes qui en se libérant du corset qui emprisonne leur corps vont se libérer du joug de l'homme.

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toujours le même style et le même talent
malgré quelques longueurs
650 pages à raccourcir
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Ce livre est la suite de "Les rives de la terre lointaine".
On continue avec les même personnages et certains nouveaux, ceux que croiseront nos premiers personnages au cours de leurs déplacements.
J'ai beaucoup aimé ce tome.
Il y a des choses très intéressantes, comme le métissage, le féminisme et d'autres encore que je vous laisserai découvrir si le coeur vous en dit.
Par contre, il y a des choses qui ne changent pas trop, malheureusement pour les femmes et les enfants de cette époque.
Sur ce, je vais lire la suite et fin de cette aventure.
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On s'y perd un peu... j'ai tout lu de cet auteur et la précédente saga était passionnante (" le pays du nuage blanc ")sur ce roman les allées et venues entre les deux histoires des protagonistes est frustrante pour devoir arriver presqu'à' à la fin du livre pour retrouver la synthèse, la place consacrée aux uns et aux autres étant d'ailleurs très inégale, la part belle étant faite essentiellement à la "famille maorie" avec parfois des descriptions qui durent et qui n'apportent rien à l'histoire, et peut être même pas à notre connaissance sur ce peuple tellement c'est long long et long !!! J'ajoute que dans la précédente saga on n'a pas du tout ce ressenti et pourtant on apprend également plein de choses sur la colonisation de la NOUVELLE Zélande.
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