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4,05

sur 540 notes
Quel privilège, lorsqu'on ne peut guère se déplacer, de partir en voyage immobile grâce au papier imprimé! C'est ainsi que je me suis embarquée pour la Nouvelle-Zélande de l'époque victorienne en compagnie de femmes exceptionnelles par leur personnalité.

J'avoue que je craignais de lire un roman trop additionné d'eau de rose et au style plat. Mais suite aux critiques élogieuses que j'ai pu lire sur Babelio (et la présence de la trilogie à la médiathèque...), je me suis lancée. Et je n'ai pas regretté l'aventure. Si les affaires de coeur occupent les personnages de l'histoire, celle-ci ne tourne pas uniquement autour de ce thème et déploie moult ressorts qui rendent la lecture de ce bon pavé follement addictive. Les descriptions de cette terre australe donnent envie de s'y rendre, celles de l'organisation des fermes moutonnières sont très intéressantes à suivre et les rapports avec les tribus maoris montrent comment les kiwis - surnoms qu'elles donnent aux immigrants britanniques - ont imposé leur vision et leurs conditions à ce peuple.

Si la trame générale de l'intrigue suit Hélène la réservée préceptrice anglaise partie chercher un mari en Nouvelle-Zélande et Gwyneira la cadette d'un gentleman farmer gallois fiancée au fils de l'un des barons du mouton de l'archipel, Sarah Lark étend son propos en rapportant l'évolution de la colonie au fil des décennies. Elle offre ainsi une profondeur historique à la saga familiale.

Comme je l'ai dit plus haut, des femmes extraordinaires tiennent les fils du recit, quil s'agisse des principales, Hélène et Gwyneira, mais aussi Daphné et Marama. Elles surmontent avec courage, résignation ou obstination selon leur caractère les codes rigides imposés aux femmes à cette époque par les hommes et autres garantes des bonnes moeurs et de la correction distinguée. Sarah Lark met en scène des figures qui s'efforcent de vivre leur vie sans se laisser imposer un carcan inextricable. A quel prix parfois...

Ce premier tome m'a beaucoup plu et me pousse à continuer l'aventure pour retrouver ces fortes personnalités, et d'autres encore à venir avec le second tome. Nouvelles délices livresques en perspective.
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Deux jeunes femmes anglaises se retrouvent sur un bateau vers la Nouvelle-Zélande en 1852.
Hélène a répondu à une annonce pour trouver un mari qui lui semble vraiment délicat et romantique.
Elle est préceptrice et exerce son métier à bord avec les petites orphelines qui lui sont confiées.
Gwyneira appartient à la noblesse, elle suit un riche éleveur de moutons qui l'a demandée en mariage pour son fils.
Elles n'ont jamais vu leur mari auparavant : une autre époque...
On se doute qu'une partie de leurs aventures partira de de ce principe scabreux.
Le roman nous montre la Nouvelle-Zelande au début de la colonisation par les britanniques qui s'installent sur les terres des Maoris suivant un compromis obtenu par la reine Victoria à cette époque.
Les Maoris servent les colons, gardent leur identité culturelle très riche. Certains Maoris vont aller à la petite école créée par Hélène et vont vouloir s'intégrer dans la civilisation britannique. D'autres garderont leur identité. L'auteure insiste sur le côté pacifique de ce peuple mais on lit quand même qu'ils se sont déjà rebellés dans l'île du nord.
Sarah Lark nous fait découvrir les activités de l'île : l'élevage massif des ovins, les chercheurs d'or, la pêche à la baleine, le massacre des phoques pour leur peau, les comptoirs commerciaux.
Nous voyageons en même temps que nous faisons connaissance avec des personnages étonnants.
Pour les histoires sentimentales, je garde le silence car je détruirais le plaisir des découvertes et elles sont nombreuses.
Un très bon roman riche en pages qui sont quand même au nombre de 750 mais on ne les sent pas passer. J'ai bien pris le temps. Petit inconvénient, je m'endormais beaucoup trop tard ou...trop tôt, je ne laissais pas venir le sommeil.

Challenge pavés
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Le pays du nuage blanc est le premier tome d'une saga qui se veut prometteuse. Ce n'est pas de la grande littérature mais c'est sans prise de tête et j'ai passé un bon moment à découvrir cette romance historique.

On suit deux héroïnes qui quittent l'Angleterre pour se marier a de parfaits inconnus en Nouvelle-Zélande. Nous sommes en 1882, et le voyage est à lui seul très éprouvant. Hélène espère rencontrer l'homme qui dans ses lettres s'est montré si charmant tandis que Gwyneira rêve d'un aventurier digne des romans à l'eau de rose qu'elle affectionne. Malheureusement, elles vont vite être déçues.

C'est une belle aventure que j'ai vécu au côté de deux femmes courageuses, plus de 25h d'écoute en livre audio, interprété par Marine Royer. J'ai beaucoup aimé le dépaysement, la découverte de la culture maorie et les contrées encore très sauvages de la Nouvelle- Zélande. J'ai trouvé les personnages tellement fortes pour partir ainsi vivre à l'autre bout de la planète (moi qui suis expatriée en Irlande à seulement 1h d'avion de chez moi, je ne m'imagine pas partir si loin). On entrevoit aussi les ravages de la colonisation et j'espère que cet aspect sera davantage développé dans les prochains tomes.

Nos héroïnes sont attachantes et j'ai pris plaisir à les suivre. Par contre, j'ai été un peu surprise par le portrait que l'auteur fait des hommes, à part une ou deux exceptions près, ils sont tous absolument abominables (alcooliques, violents, mesquins…).

Je suis curieuse de lire la suite et de découvrir l'avenir des enfants et petits-enfants d'Hélène et de Gwyneira et j'espère que leurs aventures seront toutes aussi prenantes.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Un pavé qui me faisait de l'oeil depuis un moment. Une couverture soft et attirante. Une 4ème de couverture attractive : 2 pionnères à la découverte de la Nouvelle Zélande. Avant de commencer, j'étais déjà conquise.
Les 1ers chapitres m'ont emballée. L'écriture de Sarah Lark est claire, détaillée, addictive. J'avais la sensation d'avoir entre les mains un roman digne de ce nom. le début d'une saga magnifique, tant par ses paysages décrits, ses personnages, que par l'histoire qui en découlait.
Donc des 1ers chapitres très prometteurs. On découvre 2 jeunes filles en partance pour le bout du monde, pour un pays où tout est à construire. On entre dans leur intimité, dans leur vie et leurs sentiments. On met le 1er pied sur cette nouvelle qu'est la Nouvelle Zélande avec elles.
Et puis, peu à peu, ma lecture s'est un peu effilochée. Pourquoi ? On saute 10 ans, on retrouve Gwyn et Hélène mais peu à peu l'auteur s'éloigne, on découvre la vie des personnes de leur entourage mais sans être aussi proches. Comme si l'auteur prenait de la distance…
Et cette distance m'a laissé sur ma faim. Je me suis détachée.
Autre détail qui m'a interpellée, comment dans un pays qui semble si grand, les personnages peuvent ils se retrouvaient aussi souvent par hasard ?!!! Un peu trop facile…
Bref, un peu déçue au final. Je vais tenter le 2ème tome, mais sans grande conviction...
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Un grand moment de plaisir avec cette saga qui nous fait découvrir la Nouvelle Zélande.
Une trilogie qui promet d'être bien chargée sur plusieurs générations de femmes qui à la base ont répondu à l'appel d'annonces passées par l'église anglicane de Christchurch.
Nos héroïnes principales ne sont pas dépourvues de caractère et nous réservent de bons événements à vivre tout au long de l'histoire.
Et après une petite mise en place de l'intrigue assez calme, je dois dire que la deuxième partie s'annonce active et je n'ai plus lâché mon tome 1 jusqu'à la fin.
J'attends donc maintenant avec impatience de me plonger dans la suite de cette saga pour voir quelle sera la suite des événements...
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J'ai découvert Sarah Lark avec son dernier roman « L'île des mille sources », j'ai tellement apprécié que j'ai voulu découvrir sa première trilogie « Le pays du nuage blanc ».
Cette fois-ci c'est à un voyage à travers les océans pour l'hémisphère sud, la Nouvelle Zélande qu'elle nous convie.
Hélène, jeune préceptrice désargentée et Gwyneira, aristocrate promise à un fils d'éleveur se rencontrent lors de la traversée en bateau. Hélène est chargée de voyager aussi avec quelques orphelines promises comme bonnes à tout faire auprès de colons en mal de bonnes anglaises. Elle les accompagnera et les formera, leur apprendra à lire, une forme d'affection se créée entre elles toutes. En arrivant à bon port, ce n'est pas forcément ce qu'elles imaginaient qui leur arrive, les déceptions sont aussi là.
Avec ce livre on se retrouve emporté parmi les conflits entre les barons de la laine, qui doivent compter aussi avec les autochtones qu'ils cherchent à flouer de leurs terres, les Maoris.
Hélène, préceptrice dans l'âme va instruire les jeunes indigènes malgré sa condition de femme d'éleveur pauvre.
Gwyneira, elle malgré son statut de femme privilégiée ne sera pas forcément plus heureuse, mais elle se donnera totalement à sa passion de l'élevage et à la gestion du domaine.
C'est une belle saga familiale à laquelle on assiste, ce premier tome nous raconte la naissance d'une politique de colonisation d'une île à l'autre bout du monde. La naissance d'enfant dans les différentes familles crée un canevas de liens familiaux qui entremêlent tous les protagonistes.
J'ai vraiment beaucoup apprécié et l'écriture et l'ambiance aventureuse pleine de tumulte qu'a si bien retranscrite Sarah Lark.
J'ai hâte de me mettre dans le tome 2 pour suivre les aventures de tout ce petit monde.
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Avec un titre pareil, le pays du nuage blanc, le lecteur (la lectrice, en général pour ce genre de littérature) tombe à coup sûr sur une romance historique. Il (elle) sent l'odeur du parfum à l'eau de rose et il (elle) ne se trompe pas.
Je m'attendais à une histoire d'amour. On pourrait comparer celle-ci aux Oiseaux se cachent pour mourir.
L'action se déroule en Nouvelle-Zélande, en plein XIXème siècle. Les ladies et les gentlemen anglais investissent les terres des Maoris, pacifistes, pour y développer l'élevage des moutons et faire fleurir leurs richesses… quelquefois à la recherche d'or, aussi, et d'un commerce fructueux.
L'auteure, Sarah Lark, s'attelle à écrire un roman de plus de 700 pages, puis un second tome, puis un troisième (tous aussi denses). L'histoire se déroulera sur plusieurs générations et chacune aura sa problématique.

Dire que j'ai été passionnée par cette première histoire n'est pas juste. Dire qu'elle m'a déplu, ce serait aussi faux. Il existe dans ce livre des aspects agréables et des points que je soulignerais comme plus négatifs, à mon goût. Mais ceci n'est que mon avis !
L'écriture de Sarah Lark est précise et recherchée. Elle n'est pas avare de descriptions. Je n'ai pas perçue de paragraphes inutiles. Son langage est plutôt soutenu sans utiliser de formulations trop pompeuses. L'auteure conte l'histoire d'une manière neutre et parfois, dévoile les sentiments apparents d'un personnage, puis d'un autre en restant centrée sur les principaux.
L'ambiance est correctement dépeinte. Les lieux sont décrits. le décor est planté avec justesse. Pour cela, le roman est une réussite. le lecteur perçoit les Alpes New-Zélandaises, la verdure, les pâturages et les moutons par milliers, dans un brouillard léger…
L'ambiance du roman vogue entre les règles anglaises, la volonté de les imposer et la sagesse et la quiétude du peuple indigène. Je pense que Sarah Lark est très bien documentée. le pacifisme des Maoris est réel. On ressort du roman avec une connaissance intelligente de ce peuple, de ses coutumes, de ses croyances et de sa langue. J'ai beaucoup aimé ce côté culturel du roman.
Les personnages principaux, deux jeunes femmes anglaises déracinées de leur terre natale, sont vivantes et bâillonnées par les convenances. Elles ont une personnalité affirmée mais n'agissent que dans le contexte social qui leur est imposé. Cela semble plausible. le roman ne véhicule pas d'incohérence, à ma connaissance.
L'histoire de ces deux femmes suit aussi une évolution cohérente. un mari, une situation au regard de celle qu'elles ont quittée, un enfant, une existence à l'image de leur caractère et leurs espérances en la vie. le lecteur suit leurs aventures avec intérêt sans être très surpris de la tournure des événements.

Alors qu'est-ce qui cloche dans cette romance, d'après moi ?
Selon moi, il manque au pays du nuage blanc, la passion et la fougue. Autant il faut deux centaines de pages environ pour connaître ces deux femmes et leur environnement, qu'il ne faut qu'un ou deux paragraphes pour décrire cet amour neuf et magique et ses conséquences, pour repartir dans des existences étriquées et entièrement guidées par le monde profondément masculin de l'époque.
Il n'y a pas de superflu dans ce roman. Tout est raconté et juste ; les moments les plus palpitants sont réduits à leur juste valeur (insignifiante) dans la narration des deux vies. Je pense que l'auteure veut garder le fil de son histoire et ne pas s'appesantir sur les émotions et les sentiments, au regard de cette société qui ne prenait jamais en compte l'humeur et les désirs des femmes et la volonté des « peuples inférieurs ».
Ce livre est comme un tableau impressionniste que le peintre aurait esquissé en plein après-midi. Celui-ci s'interdirait quelques dernières retouches parce que le soleil serait voilé et que les couleurs du soir domineraient sur celles de l'après-midi… Il voudrait poser sur sa toile ses émotions mais ce ne serait pas la réalité : il tromperait ses admirateurs en retouchant les teintes, les ombres et les éclairages. Sara Lark a réalisé avec précision un tableau de cette société coloniale anglaise en Nouvelle-Zélande. Elle ne peut être plus romantique que ce siècle ne le permettait. La passion n'existait que dans le coeur et les rêves de ses héroïnes. La réalité était tout autre. Son roman est ainsi…

En bref : J'ai lu avec avidité et intérêt ce premier tome. Je ressors de ma lecture avec une dose insuffisante de romantisme comparée au nombre de pages important de ce roman. Je ne me suis pas ennuyée mais cette histoire manque de passion, mis à part celle de la terre et de l'élevage. Sara Lark a certainement voulu être au plus près du contexte social de l'époque et du lieu.
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Mais quel voyage extraordinaire que je viens de faire… Impressionnant par sa taille, ce bouquin peut faire peur… la version que j'ai fait quelques 900 pages, et ce n'est que le tome 1 !! Alors, on s'en bien quand on se lance, qu'on s'attaque à du lourd… Mais on est tellement rapidement transporté dans cette histoire que ça file tout seul… la preuve, j'ai lu le bouquin en 3 jours… Bon, d'accord, je n'ai fait que ça dimanche, mais ça donne quand même l'indication que c'est tellement agréable à lire qu'on ne voit pas le temps passé… J'ai vraiment tout aimé : l'histoire, les décors majestueux, les personnages… Surtout les personnages en fait. Je me suis rapidement pris d'affection pour Hélène et Gwyn, deux femmes anglaises qui quittent leur terre natale vers la Nouvelle-Zélande… L'espoir d'un temps meilleur, plus beau, la soif de découverte et d'aventures… et la pari est tenu… ce livre en foisonne… Vraiment, un très bon premier tome… et dès que j'aurai en main le 2e tome, je vais l'attaquer !!!
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Whaou ,saga particulièrement dense et relativement addictive !
Pour les connaisseurs on y retrouve clairement la même ambiance que dans les livres de Tamara Mckinley ,sauf que l'on est en Nouvelle-Zélande et non en Australie . Les thèmes sont communs : découverte d'un nouveau pays , des femmes qui subissent la domination des hommes ...
Dans cette saga, on suit deux femmes qui vont découvrir leur futur mari dans ce pays inconnu et qui vont subir quelques désillusions . La violence, la pression du mariage ,la perversion sexuelle mettent assez mal à l'aise ...On voit souvent les femmes assez désarmés face à ça , la fuite ou la résignation étant les seules solutions . On trouve assez normal de promettre en mariage un fille mineure à un veuf de cinquante ans .
L'histoire se déroule sur deux dizaines d'années et permet donc de suivre le destin de ces deux jeunes filles et de leurs enfants .
Une très bonne saga ,immersive , déroutante qui nous fait voyager.
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J'ai passé un excellent moment avec ce roman qui a tenu toutes ses promesses : dépaysement, aventures et romantisme, le tout écrit dans un style très agréable.

Il y a bien quelques rebondissements un peu prévisibles, mais les personnages m'ont beaucoup plu. Les deux héroïnes ne sont justement pas des héroïnes intrépides qui abandonnent tout pour suivre leur grand amour ou qui bravent la société et les conventions de leur temps , non, ce sont deux jeunes femmes courageuses mais un peu naïves (pour le reste elles ont des tempéraments diamétralement opposés), qui doivent faire avec ce que le destin leur a réservé et qui essayent d'en tirer le meilleur parti, ce qui est sans doute plus conforme à ce qui se passait réellement au XIXème.
Et cela donne un roman pas du tout insipide et riche en péripéties.

Au-delà du portrait de ces deux jeunes femmes parties tenter leur chance aux antipodes, Sarah Lark peint un superbe tableau de la Nouvelle-Zélande et de ses habitants, aussi bien colons que Maoris. Mine de rien, on apprend des tas de choses sur cette période sans avoir l'impression à aucun moment qu'on nous assène un cours d'histoire.
En résumé : une vraie lecture-plaisir.
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