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Critique de adtraviata


Après le sombre Onnuzel, voici un titre plus solaire paru lui aussi chez Weyrich en ce début d'année. Mais à l'image de cette couverture colorée et sombre elle aussi, la vie d'Antonin, qui rêve de trouver LE rôle qui le lancera dans la carrière de comédien, n'est pas un long fleuve tranquille : ses parents sont morts dans un accident, il reste seul avec son petit frère Barnabé, adorable boule d'énergie, et sa grand-mère Iris qui, face à ce drame, s'est réfugiée chez Alzheimer. Dès le début du roman, un enchaînement de circonstances va mener Antonin à Ostende, où il va trouver du travail au Casino, faire de nouvelles connaissances et vivre des aventures rocambolesques. C'est beaucoup pour un seul homme : heureusement qu'Antonin peut compter sur les conseils zen de Doritos, l'amitié de la chienne Salchicha et de son propriétaire Pierre-Johan, des « stimulations » de Coline et Claudie, notamment dans le cocon de l'Hôtel Paerels où vit tout ce beau monde.

C'est frais, c'est enlevé, on sourit, on rit, on n'est pas sans penser aux Quatre soeurs de Malika Ferdjoukh quand Antonin sent la présence de ses parents aux moments risqués ou à Oh boy de Marie-Aude Murail avec ce jeune homme qui a charge de famille. C'est rythmé aussi, sans doute parce que Ziska Larouge est une artiste touche-à-tout, une graphiste de formation qui s'intéresse aussi au rock et au cinéma.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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