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EAN : 9782322399215
228 pages
Books on Demand (04/11/2021)
4.75/5   51 notes
Résumé :
En se promenant avec son chien Benny sur les bords de Seine, Mark repère une boîte en métal sous une péniche voisine de la sienne.
Il la repêche et y découvre un contenu d’objets hétéroclites, une date, un nom.
Sur fond de poésie et d’histoire, la découverte
de la boîte est le préambule à l’intrigue romancée
des vies d'Alice et Jacques.
Le roman nous fait partager une aventure humaine rendue possible par un formidable concours de c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
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Mon aventure avec ce livre a commencé avec une couverture que je trouve superbe, bucolique, rehaussée par le contraste entre la nature dans des tons doux, et cette péniche rouge.

Elle a continué hélas sur un malentendu. La lecture de la quatrième de couverture m'avait fait croire à tort à une enquête sur le contenu de cette boite, avec des allers-retours entre passé et présent, mettant en scène à la fois les personnages du passé et le couple découvreur. Il n'en est rien.

Après l'ouverture de la boite, nous sommes plongés directement dans la vie d'Alice. Celle-ci voit le jour juste après la fin de la première guerre dans une famille où la poésie tient une place importante, où le père s'occupe de fleurs tandis que la mère aide des enfants à voir le jour. Et l'on suit de façon linéaire le récit de sa vie marquée par une certain nombre d'épreuves, dont les premières seront dues à la seconde guerre mondiale. Alice surmontera la plupart de ces épreuves aidée par une philosophie de la vie, issue de différents courants de pensée, on dirait presque par moments un livre de développement personnel. Ce récit est entrecoupé d'extraits de poème, ceux de sa marraine ceux d'Alice, de son père et de son frère.

Beaucoup de choses : linéarité de l'histoire, malentendu sur le contenu, touches de développement personnel, poésie que j'ai trouvé très sage, font que je suis restée un peu spectatrice pendant une partie de l'ouvrage, malgré la fluidité de l'écriture et le charme des mots. Il m'a manqué un peu de folie.

J'ai cependant fini par m'attacher à Alice, à être touchée par ce qu'elle va vivre à la fin de sa vie, par son courage et sa détermination. J'ai été gagnée aussi par la tendresse qui se dégage de ses pages. J'ai aimé enfin la conclusion de l'histoire qui permet de revenir au début et de comprendre comment cette boite a pu se retrouver à cet endroit.
Et j'ai relu arrivée à la fin certains poèmes qui m'ont alors plus touchée que perdus au milieu du récit.

Un retour plus mitigé que beaucoup, en grande partie parce que je m'étais fait une fausse idée sur le livre. N'hésitez pas à en lire d'autres.
Un grand merci à l'autrice pour sa confiance.

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Des objets retrouvés dans une boite trouvée sous l'eau. Objets hétéroclites, une date, un nom. A qui appartenaient-ils ? Que représentaient-ils pour la personne qui les a enfermés ?
Nous allons découvrir l'histoire d'Alice, qui a 7 ans en 1925, lorsque débute son histoire. C'est elle que nous allons suivre tout d'abord, puis avec Jacques ensuite. Une vie romancée, mais basée sur des faits réels. L'auteure rend hommage à sa grand-mère maternelle.
Je ne vous en dirai pas plus sur l'histoire, qui se découvre par soi-même, tout comme Mark a découvert les différents objets contenus dans la boite.
Chaque chapitre porte un titre qui correspond à un des objets trouvés. Et on comprend alors pourquoi il a trouvé sa place dans cette boite à souvenirs.
Je vous ai dit plus haut que ce roman était un peu atypique. En effet, des poèmes émaillent de temps en temps la narration. Vous comprendrez pourquoi. Je ne suis pas spécialement fan de poésie, mais ici, ça passe vraiment très bien dans l'histoire. L'écriture de l'auteure est jolie, fluide, et nous entraine dans cette histoire touchante pleine d'émotions.
C'est une très belle façon de faire renaitre une histoire familiale et d'en conserver le souvenir pour les générations suivantes.
Un premier roman très réussi dont j'ai apprécié également la fin. Nous étions partis avec Mark qui trouve cette fameuse boite, ensuite l'histoire d'Alice et nous revenons sur Mark pour une conclusion très réussie.
En bref, j'ai passé un très bon moment, intense, avec des émotions comme la joie, la tristesse ou la nostalgie. A lire sans modération.
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C'est tout d'abord le titre qui m'a attirée, une boîte sous une péniche, qu'est-ce que cela pouvait cacher... La couverture colle parfaitement avec ce titre, et le résumé a fini de me convaincre de lire ce roman. J'aime beaucoup les histoires où l'on remonte dans le passé, où des secrets sont dévoilés. Les familles cachent bien souvent des trésors dans leur histoire. Et puis, j'aime beaucoup les péniches, elles sont pour moi prometteuses de voyage. J'avais aussi très envie de découvrir une nouvelle autrice. Je ne connaissais pas du tout Valérie Larrivain, et quand j'ai lu qu'il était question de sa propre histoire dans ce roman, j'ai été encore plus attirée. 

Je ne vais pas trop revenir sur l'histoire car il faut la découvrir selon ce qu'a voulu faire  l'autrice. le postulat de départ est vraiment très intéressant. Mark se promène avec son chien Benny au bord de la Seine,  lorsqu'il aperçoit quelque chose qui brille dans l'eau. En la repêchant, il voit qu'il s'agit d'une boîte. Il l'emmène alors sur la péniche toute proche de l'endroit de la découverte, où habite des amis à lui. Il décide d'ouvrir cette boite, et ça découvrir dedans plein d'objets hétéroclites. À travers eux, il va ainsi pouvoir remonter dans le passé, et découvrir la vie de Alice et Jacques. Nous allons donc revenir en 1925, lorsqu'Alice a 7 ans. On va la suivre de son enfance à sa vie adulte, avec ses parents, sa rencontre avec son amoureux qui deviendra son mari, Jacques, les joies qu'ils vivront, tout comme les peines, la guerre qui les séparera et les transformera. Alice et Jacques est un couple très attachant, très amoureux, que la vie ne va pas épargner. Cette vie romancée est basée sur des faits réels, puisque l'autrice raconte l'histoire de sa grand-mère maternelle, Alice. Lorsque j'ai compris cela, j'ai trouvé l'histoire encore plus passionnante, c'est encore plus émouvant de savoir que les personnages ont existé et que tout ce qu'on apprend sur eux a bien eu lieu. 


Je me suis très vite attachée à Alice et Jacques. Peut-être plus à Alice car c'est elle que l'on suit le plus dès le début. Elle va devenir une femme avec du caractère, qui sait ce qu'elle veut et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Son histoire d'amour avec Jacques est belle. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre leur vie à tous les deux. Valérie Larrivain raconte tout cela avec beaucoup de pudeur et de tendresse. Elle parsème son texte de poèmes écrits par Alice. Ce qui rend l'ensemble encore plus joli. 

D'ailleurs, le style de l'autrice est lui aussi très beau et doux. D'une très belle fluidité, le texte se laisse lire avec beaucoup de facilités. L'autrice retranscrit très bien les sentiments, les décors, l'ambiance des lieux et des faits. Les chapitres sont courts, ce qui donne beaucoup de rythme à la lecture. Ils portent tous un titre qui est l'indicateur de ce qui sera alors trouvé dans la boîte. À chaque nouvel objet, l'histoire qui s'y rattache. J'ai beaucoup apprécié que le choix narratif de l'autrice soit à la première personne du singulier. Ce "je" me permet de mieux rentrer dans la peau et la tête du personnage et d'ainsi ressentir au plus près la moindre de ses émotions. J'ai vécu ainsi à la place d'Alice, j'ai ressenti à travers elle tout l'amour qu'elle portait aux gens de sa famille, toute son humanité, sa force et sa tendresse.

C'est une très jolie histoire. J'ai été un peu surprise sur la construction, mais agréablement. Dans ce genre de roman qui remonte dans le passé, il y a généralement une alternance entre le présent et le passé, mais là non. On commence et finit le livre au début et à la fin, et entre deux on est toujours dans le passé aux côtés d'Alice. J'aurais peut-être aimé en savoir un peu plus sur le présent, même si la fin dévoile ce qu'il faut pour se faire une idée. Je rassure, ça ne se termine pas du tout en queue de poisson, j'ai juste été surprise de la construction, parce que j'avais imaginé autre chose. 

J'ai beaucoup aimé cette lecture, j'ai passé un excellent moment, plein d'humanité et de tendresse. Je suis très contente d'avoir découvert Valérie Larrivain, c'est son premier roman et je compte bien la suivre pour lire ses prochains écrits. J'ai tellement apprécié sa plume et la poésie de ses mots. Elle rend un très bel hommage à sa grand-mère et à sa famille. C'est plein de belles émotions. C'est aussi profondément touchant de savoir que tout ceci a existé, tout comme la boîte de la couverture est la vraie boîte d'Alice et Jacques...

Je vous conseille et recommande ce roman touchant et beau à lire. N'hésitez surtout pas. Il existe vraiment de belles pépites dans l'auto-édition...

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Sur fond de poésie, et d histoire...un roman rempli d'amour, d émotions, un roman où vous vous attacherez aux personnages : Georges, Emilienne, Alice,Jacques, Anny, Walter...où vous aurez l impression de faire partie de cette famille.
Vous l aurez compris , gros coup de ❤ pour ce roman !!
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Tout d'abord je tiens à remercier @valerie_larrivain de m'avoir permis de découvrir son tout premier roman ''la boîte sous la péniche'' @bodfrance

Quelle belle surprise, j'ai adoré ce livre,pas dutout conçu comme je le pensais.Dans mon idée ,je pensais que la découverte de la boîte mystérieuse engendererait la recherche de son propriétaire tout au long du livre.....eh bien non ,on va découvrir le passé de tout une famille et surtout celle d'Alice et Jacques au chemin de vie tellement riche.

J'avoue j'ai beaucoup pleuré mais pas forcément de tristesse,ces personnages sont pleins de courage d'espoirs et de sagesse.

La partie ''poesie'' ne m'a absolument pas dérangé c'est très joliment amené et tout ce roman est écrit d'une manière fluide à la lecture si bien que je l'ai lu en seulement trois fois.

Un merveilleux roman à découvrir
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
À un petit enfant

J’aurais bien voulu orner ton berceau avec des petites fleurs,
J’aurais voulu aussi saupoudrer ta petite tête de versets …
Mais mes fleurs sont sombres, mon enfant
Tristement, chante ma chanson …
Toi, dans ton berceau de neige, tu ne connais pas encore le chagrin …

Que pourrait-il y avoir d’autre dans ta petite tête que les mots de ta petite mère …
Des petits noeuds de satin ?
Mais pourtant … aucun vent ne dira ce que la vie t’apporter a
Tu es une si fragile petite goutte sur les pétales de roses rouges …

Ton petit coeur s’ouvrira
Aimera … comme moi
Aimera avec le sourire, mon enfant
Aimera avec un sanglot …
Oh, si uniquement le coeur pouvait fleurir pour la beauté de l’âme
Et si ton soleil pouvait ne pas mourir …
Oh mon enfant, comme le mien …

Sois la bienvenue dans la petite maison
Où la souffrance se fond dans l’amour
Sois la bienvenue, marguerite
Dans le champ de chardons fanés …

Oh … tout ira bien grâce à toi à nouveau :
Les épines sont plus douces
Quand la bouche d’un enfant
Sourit à travers les chardons …

« À UN PETIT ENFANT », Alice NAHON, « ENFANTS TROUVÉS, 1920.
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(…) Pas de roses sans épines, pour l’amateur !
Ne la cueille pas qui veut, la coquine !
Seul un coeur pur et sans peur
Impunément pourra, d’un méchant sécateur
Trancher la tige fière de l’orgueilleuse fleur !

R comme reine, radieuse, rêve !
O comme orgueil, opale, orfèvre !
S comme secret, sucre, silence !
E comme éveil, effluve, essence !

« LISKE, KOM ! », ALICE « DOMART », septembre 1977
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Juste le souvenir de cette maxime que tu me disais souvent pour me faire rire : Transformons les " sois belle et tais-toi ", en affirmatifs " sois toi et t'es belle ! "
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La boîte est fermée à clef. C’est une caisse à monnaie assez grande. Et sur le dessus, une étiquette est encore bien collée malgré son séjour dans l’eau. Il s’agit d’une petite bande dymo grisé par l’usure, qui porte des écritures blanches en relief presque illisibles. On dirait du braille. Je passe mes doigts dessus, comme s’ils pouvaient ressentir et lire à la place de mes yeux. Cela ne vient pas … mon coeur ne sait pas encore déchiffrer.
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Comme si le fait d’écrire certaines idées allait leur ôter leur pouvoir morbide, les exorciser en quelques sortes … un peu comme lorsqu’on est enfant et qu’on lance par-dessus l’épaule gauche, derrière soi, quelques grains de sel … pour conjurer le sort.

« COMME SI LE FAIT … », ALICE « DOMART », DÉCEMBRE 1975
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