Ce livre est divisé en cinq parties; je dis bien divisé, car malheureusement j'ai ressenti un manque de cohérence entre ces parties. Il faut savoir que l'histoire du bébé qui naît noir de la 4e de couverture ne concerne qu'une partie sur cinq de ce gros roman foisonnant. Je l'ai bien aimée d'ailleurs, cette 1e partie. Mais 2e partie: on part dans une toute autre histoire, une autre partie du monde, rien à voir (a priori). Pour introduire le personnage de Miro, on remonte 3 générations en arrière, on vit la guerre des Balkans, on s'éloigne de notre sujet... 3e partie du roman: on retrouve notre Radar. J'ai adoré cette partie, tout semblait se rejoindre, s'expliquer. 4e partie, nous voici repartis dans une autre région du monde, on remonte trois ou quatre générations d'un nouveau personnage qui lui va mourir soudainement sans avoir joué un bien grand rôle dans notre histoire . Pour résumer, j'ai absolument adoré le fil conducteur, cette troupe d'artistes qui montent des spectacles improbables qui mêlent poésie, technologie et prise de risques. Rien que pour ça, ça vaut le coup de lire ce livre. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Radar adulte. Malheureusement, j'ai trouvé que l'auteur se perdait parfois dans ses histoires annexes, et je n'y ai, pour ma part, pas vu ou pas compris l'intérêt.
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