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Jeff Matsuda (Illustrateur)Leinil Francis Yu (Illustrateur)
EAN : 9781302903855
504 pages
MARVEL - US (14/02/2017)
4/5   1 notes
Résumé :
Wolverine takes on the Marvel Universe! First, an alien encounter pits Logan against the Avengers and a host of Earth's heroes! Then things get really cosmic as, kidnapped to outer space, Wolverine takes on the Collector and Galactus! He'll team up with Cable, Nightcrawler, Hercules, Alpha Flight and Nova, and face gamma-fueled battles against the Hulk and the Leader...but is the Wolverine we know and love acting just a bit out of character? Then, Apocalypse turns t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome s'inscrit dans le format Epic Collection qui reprend l'intégralité des épisodes, mais avec une parution chronologique qui ne respecte pas l'ordre numérique des tomes. Il s'agit du tome 12 qui comprend les épisodes 133 à 149 de la série, ainsi que le numéro 8 de la série Hulk, et le numéro spécial Wolverine/Cable, initialement parus en 1999/2000. Erik Larsen a écrit les épisodes 133 à 149, avec l'aide d'Erik Stephenson pour les épisodes 136, 143, 144, et de Fabian Nicieza pour les épisodes 146, 147. Il s'agit de la version de Wolverine sans son adamantium, avec des griffes en os.

Épisodes 133 à 138 (dessins de Jeff Matsuda et encrage de Jonathan Sibal) - Logan (Wolverine) et Carol Danvers (Warbird) sont tranquillement en train de jouer au billard dans l'entresol d'un bar pas forcément très fréquentable. Une extraterrestre humanoïde se faisant appeler Powerhouse sème la destruction au pied du building des Nations Unies. Wolverine et Warbird interviennent mais Powerhouse réussit à posséder l'esprit de Wolverine et à lui faire commettre des agressions. Il doit alors affronter plusieurs superhéros, avant de se retrouver dans une planète prison dans l'espace pour prendre la tête d'une rébellion.

Ce tom regroupe l'ensemble des épisodes écrits par Erik Larsen pour Wolverine, alors qu'il était parti fonder Image Comics en 1992, avec Todd McFarlane, Jim Lee, Whilce Portacio, Marc Silvestri, Jim Valentino et Rob Liefeld, pour créer sa propre série Savage Dragon. Larsen reprend Wolverine alors qu'il ne dispose plus d'adamantium (enlevé avec force par Magneto) et qu'il vient de connaître des épisodes mémorables réalisés par Larry Hama & Marc Silvestri, voir Wolverine by Larry Hama & Marc Silvestri - Volume 1. le lecteur découvre une première aventure haute en couleurs, dans laquelle le scénariste se fait plaisir, avec de l'action, des personnages invités et en jouant avec des personnages de l'univers partagé Marvel. Afin de remplir ces 6 épisodes, Erik Larsen commence par un test des capacités de Wolverine, assez artificiel : la possession par une extraterrestre et un épisode consacré à se battre contre des superhéros amis. La suite dans l'espace est l'occasion de faire apparaître plusieurs des Starjammers, ainsi qu'un personnage cosmique de moyenne envergure, et un autre de grande envergure. Larsen ne se contente pas de passer d'une scène de combat à la suivante, il fait ressortir la personnalité de Logan au cours de sa discussion avec son amie Carol Danvers, et il organise la rébellion de manière à brouiller les cartes quant à quelle faction à raison.

Ces 6 épisodes projettent également le lecteur au beau milieu des années 1990, avec ses excès picturaux caractérisés. Jeff Matsuda joue avec les exagérations des formes, piochant à la fois dans les tics graphiques des mangas, dans les déformations des visages rappelant Rob Liefeld, dans les individus qui posent pour une image plus avantageuse, dans les cases qui se chevauchent pour provoquer une sensation de chaos ou de violence. le résultat est plus lisible que l'apparence ne le fait craindre, avec un entrain qui contrebalance pour partie un esthétisme plus criard que vivant. du coup cette première partie peut s'apprécier comme une aventure débridée et sans complexe, avec un scénario un peu élaboré et bien fourni, et des dessins très enjoués, même si leur fougue est surtout de surface.

Épisodes 139 à 143 (dessins de Leinil Francis Yu et encrage de Dexter Vines) - Logan est en train de descendre quelques bières dans un bar, se lamentant sur son sort, quand Nathan Summers (Cable) passe la porte et vient s'accouder au comptoir à ses côtés. Avant de pouvoir vraiment commencer à papoter, ils sont interrompus par Longbow et doivent sortir pour se battre contre une créature géante mi-homme, mi-animal. Puis Nightcrawler (Kurt Wagner) et Wolverine doivent se défendre contre Solo (James Bourne) et Cardiac (Elias Wirtham) qui veulent neutraliser Wolverine suite aux agressions commises lorsqu'il était possédé. Alors qu'il se promène tranquillement dans la rue avec Jubilation Lee, Logan est agressé par les séides de Donald Pierce. Enfin, Wolverine retourne au Canada pour s'allier avec Alpha Flight et lutter contre un individu se faisant appeler Weapon X.

Après une grande aventure cosmique tout public, Erik Larsen change son approche narrative pour 4 histoires autocontenues, la dernière s'étalant sur 2 épisodes. le lecteur découvre ou retrouve un dessinateur dont les pages ont mieux supporté l'épreuve du temps et dont la carrière s'est poursuivie dans les années 2000 et 2010. Il profite de ce répit dans les exagérations et les déformations anatomiques, tout en ressentant l'impact et la force des coups, par le biais de cadrages penchés et en contreplongée. Il note l'encrage méticuleux de Dexter Vines, jouant habilement sur le contraste entre des traits de contours parfois très fins, et des aplats de noir tantôt très fluides, tantôt présentant des contours déchiquetés. Les personnages continuent de poser pour la photo à intervalle régulier, mais la narration visuelle est moins infantile, et gagne ainsi en impact.

Même si Cable sort de nulle part pour une raison pas très claire, Erik Larsen sait faire s'exprimer la saveur de sa relation avec Wolverine, au travers de dialogues sarcastiques sans être cyniques. le rythme de l'histoire est rapide, et la tonalité virile reflète bien la personnalité des 2 héros. le scénariste utilise l'épisode suivant pour raccorder la série aux événements se déroulant dans les séries X-Men, pour rappeler que Logan ne vit pas tout seul dans son coin, grâce aux informations données par Kurt Wagner. le quota d'action est fourni par une rapide bagarre de bar et par les antihéros venant appliquer une justice expéditive. L'épisode se lit sans déplaisir, mais s'oublie une fois la dernière page tournée. L'épisode suivant est l'occasion pour Wolverine de continuer à reprendre contact avec ses amis, cette fois-ci avec Jubilee dont il fut le mentor. L'affrontement contre Donal Pierce est pyrotechnique à souhait, avec la participation de Khyber pour faire bonne mesure. À nouveau l'épisode se lit facilement avec Yu s'amusant bien à mettre en scène les personnages dans les affrontements, et s'affranchissant de dessiner les décors. Enfin, le temps est venu pour Wolverine de retrouver Aurora, Northstar, Sasquatch, Puck, Shaman et Heather Hudson pour affronter un ennemi un peu plus conséquent et s'immerger dans la mythologie spécifique d'Alpha Flight, à la fois ses bons côtés (une apparition de Snowbird), à la fois le retour récurrent et pathétique de James Hudson, diluant un peu plus le personnage à chaque retour. Leinil Yu est toujours dans l'exagération de la force des coups et des mouvements brutaux, avec un dosage moins harmonieux.

Épisode 144 (dessins de Mike Miller et encrage Vincent Russell) & Hulk 8 (dessins de Ron Garney et encrage de Sal Buscema) - Logan vient tout juste d'être recruté par le département H et sa première mission est d'assurer la sécurité du territoire canadien qui est menacée par l'intrusion de Hulk. Puis il doit à nouveau affronter Hulk au temps présent, mais cette fois-ci sans son adamantium. Avec le premier épisode, Larsen prouve qu'il maîtrise la continuité du personnage et qu'il est capable de trouver des plages de liberté pour mettre en scène l'amitié qui unit Logan au couple Hudson et pour expliquer le contexte de la première apparition de Wolverine dans les épisodes 180 et 181 de la série Incredible Hulk en 1974. Dans le deuxième épisode, il raconte un combat avec une narration assez datée qui manque d'implication viscérale, tout en montrant que Logan n'est plus dominé par son instinct animal depuis longtemps. Les dessins de Miller sont professionnels, mais sans beaucoup de personnalité. Ron Garney donne l'impression de singer Herb Trimpe, lui-même s'inspirant de Jak Kirby, mais sans sa force de conviction, et le lecteur est content que cet interlude se termine.

Épisodes 145 (dessins de Leinil Francis Yu et encrage de Dexter Vines), 146 (dessins de Mike Miller et encrage de Durruthy Massengill), 147 (dessins de Roger Cruz et encrage de Derek Fridolfs), 148 (dessins de Roger Cruz et encrage d'Andy Owens), 149 (dessins de Graham Nolan et encrage de Jimmy Palmiotti) - Apocalypse est de retour avec un plan pour assimiler les superpouvoirs des 12 mutants les plus puissants de la planète (The Twelve) à son profit. Wolverine se retrouve récupéré et devient l'un des cavaliers de l'Apocalypse. Il se bat successivement contre Sabretooth, Hulk et (Arch)Angel. Pour finir, il se détend en faisant équipe avec Hulk, Spider-Man et Ghost Rider dans une réalité parallèle (Ages of Apocalypse), puis avec Nova après toutes ces aventures.

Erik Larsen a réservé une surprise de taille à son lecteur qui comprend mieux le passage à des histoires courtes dans les épisodes précédents, et qui retrouve Wolverine à nouveau possédé, ce qui explique ses performances diminuées face à ses ennemis de toujours. Erik Larsen tire bien son épingle du jeu au milieu du maelström de ces crossovers, mettant à profit les éléments de continuité à bon escient, conservant la voix de Wolverine et insufflant un minimum de sens dans ces affrontements. Leinil Francis Yu est revenu gonflé à bloc pour insuffler un élan cinétique à chaque personnage dans chaque case lors des affrontements, au point que le lecteur peut ne pas s'apercevoir tout de suite qu'il n'y a plus aucun décor. Mike Miller réalise des planches plus soignées que dans l'épisode 144, pour une narration visuelle à la fois dense et claire. L'arrivée de Roger Cruz renvoie le lecteur aux exagérations de Jeff Matsuda, une partie de son entrain en moins, mais avec les mêmes automatismes et tics exaspérants. Graham Nolan ramène la narration visuelle dans une registre plus traditionnel, mais avec un encrage trop pâteux de Jimmy Palmiotti.

À nouveau ces 5 derniers épisodes se lisent sans déplaisir, mais s'oublie tout aussi rapidement, cette fois-ci du fait qu'ils ne représentent qu'une partie de l'histoire The Twelve, même si Larsen sait construire des épisodes qui forment des chapitres qui peuvent se lire sans avoir suivi les autres séries, et avec des dessinateurs aux qualités fluctuantes.

Wolverine/Cable (scénario de Joe Casey, dessins de Stephen Platt, aidé par 6 encreurs) - Cable est de retour au temps présent, mais amnésique. Il se lie d'amitié avec un vétéran militaire désargenté qui l'accueille chez lui. Un individu appelé D'von Kray reprend conscience dans les laboratoires souterrains du Département H et se souvient de sa mission : pourchasser et exécuter Nathan Dayspring. Alors qu'il est arrivé à New York et se déchaîne, il trouve Wolverine sur sa route.

Le lecteur comprend vite que Joe Casey a écrit une histoire sur mesure pour Stephen Platt, roi de l'exagération testostéronée, des postures viriles, des hommes musclés, et des gros flingues. Il s'agit donc de mettre en scène des individus musculeux qui s'affrontent sans pitié, faisant preuve d'un courage viril et guerrier. Sous réserve d'être conscient de la nature de cet exercice de style, le lecteur peut apprécier à sa juste valeur cet épisode de pur divertissement dans un genre très balisé, en regrettant que Platt ne soit pas lâché un peu plus. 4 étoiles.
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