J'abandonne en cours de route. Je ne parviens pas à saisir réellement la pensée de l'auteur, ou plutôt je parviens à cerner son propos, mais au prix d'une lecture fastidieuse de développements incertains et abscons, d'illustrations du propos sans fin et souvent fallacieuses. Il m'a semblé que ce livre était un recueil d'essais paranoïaques et anxieux sur la paranoïa et l'anxiété, cousus tant bien que mal ensemble, un recueil d'exemples cachant mal un propos ténu. Mais peut-être n'ai-je pas su le lire...
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Narcisse se noie dans son reflet sans jamais comprendre qu'il s'agit d'un reflet. Il prend sa propre image pour quelqu'un d'autre et cherche à l'embrasser sans penser un instant à sa sûreté. La leçon de l'histoire n'est pas que Narcisse tombe amoureux de lui-même mais que, incapable de reconnaître son propre reflet, il ne possède pas le concept de la différence entre lui-même et son environnement.
(...)
Les gens vivent au jour le jour. Ils évitent de penser au passé, de crainte de succomber à une "nostalgie" déprimante ; et lorsqu'ils pensent à l'avenir, c'est pour trouver comment se prémunir des désastres que tous ou presque s'attendent désormais à affronter.
Christopher Lasch et le Progrès, 1991. En anglais.